io Maart 1923 y Jaar, N° 47 - 3eAnnée, N» 47 - 10 MARS 1923 Leest en verspreidt HET YPERSCHE, Des restrictions st encore des restrictions! Weekblad voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden der Ypersche Clubs, enz. Beheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE Redaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE Naamlooze artikels geweigerd Les articles non signés sont refuses federation des Sinistrés de F Arrondissement d’Ypres Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren De Voorzitter, Arth. BUTAYE. Advokaat, Yper. fantaisies ministérielles trans- Fintermédiaire des commissaires de Abonnement 8 fr. par an Etranger 12 fr. On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d’Ypres Organe de l’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Après M Mles mir.istres Jaspar et Delacroix, bruit, a La prochaine reunion mensuelle des )élégués des clubs aura lieu le dimanche 11 mars, a 2.45 heures trés précises (et non >lusa 3 h.), a la Caserne d’Infanterie. ORDRE DU JOUR 1°) Coinpte-rendu de la derrière reunion. 2°) Communications. 3°) Voeux des Clubs. 4°) Des mesures a préconiser en faveur de la ulture du tabac, de la chicorée et du houblon. 5") Constructions par l’Et at Intéréts. Les Autorités communales, des localités oü i’existe pas encore de club, et les coopéra- tives sont priés de se faire représenter a nos reunions. Federatie der Geteisterden van het Arrondissement Yper Van de Vyvere, s’emploie, sans réduire les droits des sinistrés. C’est qu’en effet, deux moyens i De aanstaande maandelijksche verga- iering der Afgevaardigden der Bonden zal plaats hebben den Zondag 11 Maart aan staande, om 2.45 uren stipt (en niet meer om 3uren), te Yper, Voetvolkkazerne. DAGORDE ij Verslag der laatste zitting. 2*9 Mededeelingen. 3") Wenschen der bonden. 4Q) Maatregelen voor te stellen om de teelt der tabak, suiker ij en en hoppe aan te moedigen. 5") Herbowwingen door den Staat Intresten. Afgezanten der plaatselijke besturen in de gemeenten waar nog geen bond bestaat, en van de Coöperatieven, worden verzocht deze vergaderingen bij te wonen. De Sekretaris, R. LECLUYSE. (S‘ Jan). l’Etat. Cela leur fait honneur. Ils sont et ils entendent rester les serviteurs de la loi. C’est trés bien. Mais a quoi leur sert-il de s’obsti- ner dans un noble entêtement? Tout jugement qui ne sera pas conforme aux conclusions de M. le commissaire de l’État doit ètre porté, par ordre supérieur, c’est du moins ce qui nous est affirmé de bonne source, devant la cour des dommages de guerre, c. a d. devant des magistrats qui vivent trés éloignés- de la region dévastée, qui sont plus prés des régions officielles, des commentateurs, de ces coupeurs de cheveux en quatre qui rêvent de l’amélioration de nos finances par la restric tion du droit des sinistrés. A qui done, dans ces conditions, lavictoire finale L’expérience est la pour nous le dire. Ce n’est pas tout, la cour des dommages de guerre est insuffisamment organisée. Pasassez de Chambres 1 L.e résultat de cette situation, c’est que le délai normal pour passer devant la cour des dommages est d’un an environ. Un an, c’est vite dit. Les commentateurs a froid ne s’en émeuvent pas. Tel n’est pas le cas du sinistré qui après tant d’annees de déboires et de malheurs a mis toute son espé- rance dans la realisation de Sts droits au dommage. Un an, c’est beaucoup c’est trop. M. Van de Vyvere le sait mais il ne s’en soucie guère. Ln vain s’efforce-t-il de dire que la nomination des presidents de chambre de pend de M. Masson. C’est lui qui estministre des régions dévastées c’est lui qui est au courant de la situation qui règne c’est a lui au besoin affaire des propositions a son col- lègue. Mais, il ne fait rien. Il laisse subsister eet état de choses. Pourquoi Une chose certaine, c’est que le sinistré redoute a juste titre ce délai d’un an Cela seul, pour lui, c’est une terrible condamnation. Même s’il a des droits sérieux a faire valoir, même quand il sait la jurisprudence de la cour favorable a. son point de vue, il préfère trés souvent faire abandon de ses prétentions il préfère perdre que de gagner son procés. Le gagner c’est la solution de son litige remise a un an. Qu’est ce done que la justice organisée de cette facon, si ce n’est une affreuse caricature. La jurisprudence est de plus en plus restrictive, sous I’impulsion des commissaires de l’État, fonctionnaires placés sous le con trole de M. Van de Vyvere cette tendance restrictive se retrouve dans les décisions de nos cours de dommages de guerre nous parlons plus spécialeiqent de celle de Gand enfin, la garantie d’appel offerte aux sinistrés est devenue illusoire, sauf en certains cas exceptionnels. A M. Van de Vyvere 1’honneur d’avoir si bien orienté la jurisprudence et de laisser la cour des dommages de guerre a l’état d’insuffisance ou elle se trouve. Il y a des conclusions a tirer de tout cela. On peut aussi confier aux tribunaux le soin de restreindre les droits des sinistrés. Cela fait moins de bruit et les tribunaux ont bon dös. Une jurisprudence restrictive, voila la vraie formule. Hélas il semble bien qu’elle soit en voie de réalisation. Le sinistré qui se présente aujourd’hui devant les tribunaux des dommages est moins bien traité que celui qui s’est présenté il y a de longs mois. Il a patienté, a cédé son tour a d’autres pour toute recom pense il apprendra que la jurisprudence, con- trairement au bon vin, devient plus chiche, plus sévère, plus inquisitoriale au fur et a mesure que le temps s’écoule. Des notions nouvelles voient le jour d’utiles distinctions sont faites entre la valeur réelle et la valeur vénale la notion du luxe devient de plus en plus étendue, de plus en plus élastique la notion du risque volontairement encourucréée de toutes pièces fait som’apparition dans le domaine des jugements. On en arrive aux interpretations les plus fantaisistes, les plus baroques, les pluseffarantes. La jurisprudence obéit au mystérieux mot d’ordre des restric tions et encore des restrictions Le but est sur le point d’être atteint. Il ne reste plus aux adversaires des sinistrés voyez a ce propos une étude parue dans le Journal des Tribunaux qu’a chanter discrètement les louanges de M. Van de Vyvere, le général des commis saires de 1’Etat. Si les tribunaux des dommages consacrent volontiers des theories restrictives, on peut admettre que dans une certaine mesure, ils se sont laissés impressionner par telle ou telle le<?on fournie par l’expérience, ou bien encore par le cofit énorme de la restauration. Mais, il seraitvain de méconnaitre a eet égard leróle important joué par MM. les commissaires de l’État placés, comme on sait, sous le con trole direct de M- Van de Vyvere. C’est de la que viennent la plupart des interpretations restrictives. C’est le commissaire de 1’Etat qui prépare le dossier, c’est lui qui propose des conclusions, c’est lui qui obéit a des instructions générales venues de Bruxelles et pour peu qu’un tribunal finit par lui céder, d’autres tribunaux auront tót fait de le suivre. Il est si facile d’ailleurs d’enregistrer les con clusions toutes préparées par MM. les com missaires del’État. La paresse, le manque de caractère, l’incompétence qu’on peut trouver a des degrés divers chez les presidents et assesseurs de nos tribunaux des dommages, comme chez les autres mortels, peuvent ainsi devenir desauxiliaires précieux a nos commis saires d’État dont le maintien en fonctions ou leur avancement dépend de leur zèle a obéir aux ordres de Bruxelles. Ce n’est d’ailleurs la qu’un aspect de la question. Il existe, a Ypres notamment, des magistrats trop consciencieux de leurs devoirs pour céder aux fantaisies ministérielles trans mises par l'intermédiaire des commissaires de C’est qu’en effet, deux moyens s oflrent. °n peut d’abord modifier la loi sur les dom- mages de guerre. Mais, a ce moyen, il ne faut Pas songer les discussions parlementaires vie«nent a peine de se terminer a ce sujet Sans avoir amené d’appréciables résultats et tout ministre qui se respecte y songe a deux f°is avant de tenter une aventure au r’sfiu® 7 laisser et ses galons et sa populante. 8 est pas fi craindre que notre ministre i ^S'oji.s dévastées prenne de ce cóté de nouve Initiatives. LA REGION D’YPRES HET YPERSCHE

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 1