L Cortège Annuel I pas II plus d’unité clans la dé- ministre les plain- J Vaile de Êtöessines -<»-— - LE SSIMANCHE 11 MARS 1®S3 de la Mi-Carême. 36 groupes et chars. Formation du Cortège a 2 de relevée. Mise en maiche a 2 1/2 heures. Trams supplémentaires.—Consulter 1’affiche^ froisser sa notre ministre de a la reconnaissance tes auxquelles donnent lieu les retards appor tés a la délivrance des certificats de remploi. Je lui demande aussi de tenir la main a ce que les demandes de constats soient examinées et instruites dans l’ordre de leur inscription. Je tiens aussi a dire quelques mots des amendements que le gouvernement a déposé aux articles 5 et 6 du titre III du budget. Ces amendements apportent des modifica tions a la loi organique sur les dommages de guerre or, c’est, je pense, une methode peu. recommandable de les intercaler dans une loi budgétaire. Le gouvernement présente un article 6 nouveau en vue de porter remède a. la situation difficile qui lui est faite par suite de la brièveté des délais de recours contre les jugements rendus. L’exposé vise le délai d’appel. Le désistement de l’État ne devra done plus être décrété. .11 est arrivé que des désiste- ments allaient a l’encontre de Ia loi ou d’une jurisprudence admise et uniformément appli- quée, rompant ainsi l’égalité qui doit exister entre sinistrés. Il y aurait done lieu de sou- mettre les désistements a un examen plus at tend f. J’ai déja eu l’occasion de dire l’an dernier que les retards apportés au règlement des af faires par suite des appels dits conservatoires donnaient lieu a des réclamations trés vives et je remercie M. le ministre de son interven tion. Le texte qui nous est proposé devrait être remanié. Il me parait tout d’abord certain que le désistement de l’État ne porte prejudice au sinistré s’il est également appelant. D’autre part, il me parait que c’est le représentant de l’État prés la cour qui est qualifié pour infor mer ces juridictions du désistement de l’État. Le sinistré devraitavoir le droitde se désister dans les mêrries conditions et un délai devrait être fixé pour l’exercice de ce droit pour ne pas prolonger l’état d’incertitude resultant pour les sinistrés de l’appel interjeté. M. Beauduin, dans son rapport et dans l’excellent discours qu’il a prononcé hier, a préconisé, pour ménager les disponibilités du trésor, d’ajourner une partie des travaux pré- vus aux articles 3g a 63 du budget. Je pense cependant qu’il sera d’accord avec moi pour faire exception pour les travaux dont l’exécution fait partie du programme de restauration de nos regions dévastées.. Parmi ces travaux figure le rétablissement du canal d’Ypres a l’Yser, qui a été sacrifié aux nécessités de la défense du pays. Je le remercie de ce qu’il a dit au sujet de la reconstruction des ponts sur la Lys, qui doivent assurer les communications entre nos localités frontières et la France. J’ajoute qu’il est urgent aussi de rétablir les bureaux de re cettes de nos stations de chemin de fe-r, qui se trouvent encore établis dans des baraquements en bois. Ce sont des travaux utiles et indispensables au relevement de la région. Je voudrais aussi que le gouvernement s’em- ploie a rendre a nos regions les institutions qui s’y trouvaient avant la güerre, telle l’Insti- tution royale de Messines. Je crois que ces revindications sont modes- tes ctlégitimes, nos regions out suffisamment souffert pour que je puisse demander qu’on leur rende leur physionomie et leursressources d’autrefois. (Trés bien trés bien sur de nom- breztx bancs'). et a des erreurs indéniables pour les recon structions, paree que la valeur 1914 du dom- mage a été mal établie. p autre part, certaines reconstructions ont été entreprises dans des conditions particuliè- rement onéreuses pour l’État, et aujourd’hui encore 'des protestations s’élèvent un peu paitout paree que les constructions entrepri- ses ne s’achèvent pas. Néanmoins, je suis d’avis que la réparation administrative peut se justifier encore dans les localités mal desservies pour les transports, mais partout ailleurs elle peut, selon moi, préparer sa disparition. Au cours d’une interpellation de M. Braf- lort, il a été dit que les reparations en nature exécutées en vertu de Partiele 27 de la loi sur les dommages de guerre ne devaient plus être soumises a l’homologation des tribunaux de- puis le vote d’une disposition qui fut insérée a la loi budgétaire des voies et moyens que nous avoirs votée le 3o décembre dernier. Je me demande si telle est bien la portée de la disposition que nous avoirs votée. II résulte des documents, tant de la Cham- bre que du Sénat, que l’amendement qui a été introduit au budget des voies et moyens pour l’exercice 1923 vise uniquement les reparations en nature fournies en exécution de l’accord Bemelmans, intervenu entre la Commission des reparations et le gouvernement allemand. Pour ce qui concerne les contrats de res tauration agricole, je crois qu’il y aurait avan- tage a procéder plutót par transactions que par avarices. x Les tribunaux restent chargés de fixer les indemnités. Or, en fait, ces contrats de res- taurations agricoles constituent de véritables transactions. La commission du Sénat a cru devoir attirer Inattention du gouvernement sur les doubles remplois qui pourraient résulter de l’attribu- tion a des sinistrés d’indemriités en nature a fournir par les différents, departements inté ressés a la liquidation des dommages de guerre. Il semble que grace a la comptabilité minu- tieuse qui est tenue au service de liquidation des dommages de guerre des erreurs de l’espèce ne sont pas a craindre. Notre rapporteur parle dans son rapport des contrats de parachèvement conclus a l’intervention du ministère de (’agriculture et il donne, avec raison, son approbation a ce systeme, qui doit permettre la liquidation rapide des demandes se rapportant aux dom mages aux terres. Mais il arrive assez fré- quemment que les dommages vises aux con trats ont été subis par des locataires qui ne sont plus les occupants d’aujourd’hui. Ilya la une difficulté queje signale a 1’attention de i’honorable ministre. Une part pareils et ceci soit dit sans un titre que agriculture conservera n°s populations. 3.092 demandes introd,rites pour 1’ensem- du pays, et sur ce total 266.474 demandes »nt définitivement terminées. nous manque, pour avoir une vue d’en- ble, des renscignements au sujet de la nation effective par la voie administrative, comprend notamment les contrats de instruction et de restauration agricole. Il ésulte que 1’oeuvrede la réparation menace ieser sur le pays pendant nombre d’années 3 re. otre rapporteur, se faisant l’écho des liétudes qui s’y sont manifestées, souligne hiffre de 23.5oo.ooo francs, auquel s’élève jilt des tribunaux des dommages de guerre préconisé un recours plus fréquent a la isaction, a l’intervention, soit de 1’admi- ration, soit du juge de paix. i reste pour ma part partisan de réserver ervention des tribunaux pour les affaires ortantes. Icux qui sont mélés a la pratique des affai- voas ‘diro.it que les chambres composant tribunaux de dommages de guerre ne ment pas leur plein rendement, paree qu’il a pas suffisamment de dossiers en éiat tre jugés. .es commissaires d’État ne suffisent 1 besogne. 1 faudrait dcvelopper l’organisation des léges d’arbitres par commune on par can- en les composant de faqon a donner tes garanties au point de vue de l’intégrité leurs decisions. .e concours de» cooperatives n’est pas a jliger. Pour diminuer le coüt des tribunaux dommages de guerre, je pense qu’il serait sirable de sollicker autant que possible le icours des magistrats ordinaires et les ;es de paix me paraissent particulièremèrit alifiés pour présider" nos juridictions de nmages de guerre. Des arrètés royaux viennent de parattre au \niiteur créant des.chambres a juge unique ks de nos tribunaux en remplacement des famines actuellement établies, entrainant isi 11 suppression des assesseurs, sauf kir quelques chambres. Des chambres a juge unique fonctionnént ■puis 1920 dans les arrondissements d’Ypres de Furnes, mais leur competence est limitée ir un ariêté royal du 28 juillet 1920. Je ne sachc pas que eet arreté ait été rap- )rté et je me permets de demander s’il doit re main te nu. Quoi qu’il en soit, le gouvernement a bien it en ne supprimant pas completement les ssesseurs je pense même que, pour certains ibunaux, il est allé trop loin. La présence 'assesseurs apparait comme indispensable ans les affaires compliquées et importantes ii se présentent les questions complexes et péciales a trancher. La presence d’assesseürs évite souvent des 'ais d’expertise. Or, les Irais de.xpeitise evant les tribunaux des dommages de guene ont considérables je crois que de ce cóté les economies pourraient être réalisées. Notre rapporteur semble marquer une pré- érence pour la réparation administrative. Sans doute, l’action de l’État a rendu des services incontestables dans nos 1 ég.ons lévastées, oü l’initiative privée eut été inca pable de se manifester avec succès au lende Nain de l’armistice. 11 fallait y assurer le retour des populations, il fallait y appeler la ‘>iain-d’ceuvre et les matériaux. II fallait aussi rendre a la culture des milliers d’hectares de terres bouleversées par les obus et je ne con- ®ais personne qui ne rende hommage a 1 ceuvie atlniirable entreprise et menée a bonne fin pai le service de reconstitution des teires e Castries. Ce sera, rnodoss-ii I’; de Mais, il faut bien l’avouer, l’indemmsation J-n nature a donné lieu a de graves mécomp e des indemnités doit revenir en pareils cas aux anciens occupants qui ont droit d’etre indemnisés sur la base de la valeur 1914. Peut-être pourrait-cn dans les contrats déterminer cette valeur et fixer les droits de l’occupant d’avant-guerre enl’appelant comme partie intervenante. II serait a souhaiter que des mesures soient prises pour assurer plus d’unité dans la jurisprudence. Il n’arrive que trop souvent que des smis trés,.se trouvant dans des situations identiques ct appartenant au meme milieu social, sont soumis a des traiteinents différents au point de vue de la liquidation de leurs dommages de guerre. Ils est facheux aussi de constater que la iurisprudence des cours d’appel varie suivant les différents ressorts et que l’Etat et les sini strés se trouvent désarmés lorsque les déci- sions sont rendues en fait. Il y a la une situa tion qui rompt l’égalité entre les smistres et cll]C la legislation francaise a reglee par 1 or- d’une commission superieure des images de guerre qui fixe les méthodes et bases devaluation des dommages. je dois enfin signaler au ministre les plain-

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 7