I HI pnales Parlementaires F las Haccourt, Slype, Lierre (Saint- Bleid, ont 1 viandes, Musée Merghelynck et kxL'La Surmont de Volsberghe, a Ypres Maisondes Drapiers.aAudenarde; Beguinage, SÉNAT Séa-ice du lr Mars (Voir noire numéro du io mars) Van den Bussche. Rentrant dans la ;cussion du budgetdes affaireséconomiques, courageux it incendie pcnséqueiyö millions En 1920,011 avait prévu 1.403 millions de crédit on n’a dépensé que 608 millions. En 1921, il a été alloué 58i mil lions et dépensé 376 millions. En 1922, les ci édits étaient de 571 millions et les dépenses ont été de 365 millions. L’ensemble des crédits sollicités pour les quatre exercices a done été de 2,900 millions de francs et les dépenses de 1,5.26 millions. La difference globale est done de 1,373 millions de francs». Pour l’exercice en cours, j’ai serré les prévi- sions d aussi prés que possible. Je ne sollicite des crédits que pour les dépenses. La tache accomplie par les hauts-commis- saires et l’Office comprend d’abord la restau- ration du domaine communal dans les régions dévastées. Souvent ce domaine était détruit.-La com mune elle-même était détruite. II n’y. avait ni population, ni bourgmestre. Les hauts-com missaires ont dü assumer les pouvoirs locaux. Aujourd’hui, les communes ont, toutes, leur bourgmestre et leur conseil communal. La population? Dans les communes adoptées de la Flandre occidentale, au 3i décembre 1918, la popula tion comprenait 84,791 personnes. Au 3i décembre 1919, il y en avait 184,226; au 3i décembre 1920, 23g,5o5 au 3i décembre 1922, 276,532. Or, la population normale d’avant- guerre était pour ces communes de 3i8,o;>o-, A la l'inde l’année, nous aurons atteint ee chi fire. Le rapport de la commission, dans le para graf,he relatiïa la restauration desbiens privés, provinciaux et communaux, semble demander quelques precisions en ce qui concerne la nature des biens communaux a reconstituer, qui sont compris sous la rubrique Edifices publics divers Dans cette categorie viennent se ranger les hópiUux, orphplinats, hospices, les habitations du personnel enseignant, presbytères, chapel- les, «imetières, et divers autres edifices, tels que le tribunal de Fames, Musée Merghelinck et maison Surmont de Volsberghe, a Ypres, Maison des Drapicrs, a Audenarde, etc. Quant a la restauration des édifices com munaux - églises, maisons communales, bati ments scolaires, presbytères, hospices, orphe- linats il en avait été détrfiit, dans l’ensemble des communes adoptées, 1167. Ont été reconstruits ou sonten voie d’achè- vement 779 édifices, soit les deux tiers de l’ensemble. Ace propos je rencontre l’observation de M. Beauduin, qui m’a demandé de remèttre a des temps meilleurs une série de ces reconstruc tions. J’ai ici le programme de ce quidoitètre ainsi reconstruit. Ci apres lerelevé desquatre-vingt-huit «édi fices publics divers auxquels il est fait allu- sión dans ce paragraphe. Habitations du personnel enseignantBleid, Izel, blavay, Jollain-Merlin, Lovenjoul, I-Iermée, Liezele, Louveigné, Oostduinkerke, Warcoing, Zantvoorde. Presbytères, vicariats, etc. Angreau, Blé- haries, Bleid (Gomery), Becelaere, Breen- donek, Boncelles, Bueken, Confines, Dranou- tre Eessen, Ere, Ghèluvelt, Handzaeme, Houthulst, Izel, Julénont, Keyem, Lange- marek, Locre, Leffinghe, Marquain, Musson, Nevele, Pin (Izel), Roisin, Warcoing, War- néton, Zarren. Cimetières Becelaere, Marchipont, Saint- Maur, Reninghe, Waelhem. Hópitaux, hospices, orphelinats, etc. Confines, Dixmude (2), Hooghlede, Lange- marek, OostnieuwkerkePasschendaele, Vladsloo, Warnéton, West-Roosebeke. Chapelles -- Pierre). Remises, pompes Tintigny. Halle aux. Maison L a Dixmude; théatre et tribunal de Furnes Kursaal de Middelkerke dépot de tramways a Coxyde morgue et bureau de police a Lef finghe casino et abattoir a Dinantréseau électrique de Hensies distribution d’eau, a Jamioulx halles universitaire» (partie) et théatre de Louvain. .Quelques batiments communaux non spé- cialement dénommés. Sur l’ensemble, il y a pen de constructions qu’il serai t avantageuxderemettreaplustard. Le programme a été conqu de facon a tenir compte de 1’urgence. Presque tous les édifices communaux seront achevés a la fin de l’année. M. le comte de Brouchoven de Bergeyck Le rapporteur a cité le chifire de 5 millions pour la reconstruction de l’église Saint-Martin a Ypres. M. Van de Vyyere, ministre des affaires éco- nomiques. Ce chiffre est exact. Il reste des vestiges infinimentprécieux, debris de statues, tombeaux, etc de cette église Saint-Martin d’Ypres. Nous avonsrecueilli. pieusement tout cela. Et ce n’est pas payer trop cherune recon stitution pareille, qui est due a toute lapopu- lation. j’en arrivea uneautre attribution des hauts- commissaires royauxet de l’Office des region® dévastées qui n’est pas strictement légale. Au début, avant que les tribunaux de dommages de guerre fussent constitués, nous avons a'ccor- dé des avances aux sinistrés, parl’orgarie des hauts-commissaires. Cette partie de leur acti- vité prendra bientót fin. Mais ce n’est pas tout. Au début l’État a du se substituer auxparticuliers pour feconstruire a leur place. Les entrepreneurs manquaient, on ne pouvait pas recourir a 1’adjudication. On a dü employer la régie, sous la forme du contrat américain. Ce n’était p$is la perfection, mais sans la régie la reconstitution n’eüt pas commencée avant trois ou quatre ans. Est venue alors une seconde période d’adjudications par 1’Etat pour le compte du sinistré. Ce nouveau sys- tèine a donné des résultats non négligeables et réalise une économie, car 1’Etat obtient de meilleures conditions que le particulier.- Cette année verra s’exécuter de grands travaux de reconstruction tint en batiments publics que d’immeubles privés. Dans ces conditions, il ne peut être question de suppri mer tous les hauts-commissaires royaux, mais on peut envisager une reduction du personriel de leurs services. Le nombre des habitations datruites a été évalué a 85,000. Il y en a 74,000 de recon- struites mais il y a parmi elles 11,000 maisons provisoires provenant du Fonds du Roi Albert. Le moment arrive ou nous pourrons com- mencer a désadopter de nombreuses commu nes. Nous voyons que les communes, a me- sure qu’elles se relèvent peuvent reveriir a la vie normale. Il y a.eu 241 communes adoptées, Jusqu’ici une trentaine ont demandé a être désadoptées. Il reste a ajouter un point e’est le relevé des recettes faites. Ily a notammentles ventes de matériaux. Jusqu’ici ces ventes ont rapporté 72.826,000 francs; l’entréprise des transports a rapporté un pen plus de 10 millions: nous avionsr-mis du matériel a 1’administration des domains® pour 619,000 francs; elle a vendu pour 4 millions de bois et de briques la vente du matériel et de transport dont nous n’avions plusbesoin a rapporté 1,240,000 francs; enfim nous avons revendu pour 168,000 francs de terrains qui ne nous étaient plus n*c*®**-ir»s. Pour livraison de bois a d’autres departe ments 19.2 !o,ooo francs. En tout n5,568,ooo francs que nous avons recouvrcs. J’en arrive a l’Office des dommages ,j-’.- r-re dont relèvent les tribunaux c harges de oxer les indemnifies revenant aux parficuliers *t administrations et dont la principale mission. ltjr(; l’attenlion sur lesmilliers de courageux Itivateurs qui, dès 1’armistice, sont rentrés je leur pleine initiative, ont commencé le rellement des terrains et jusqu’ici ne sont s parvenus a rentrer dans le coüt de leurs penses. Us ont introduit leurs demandes devant les bunaux de dommages de guerre, mais jus- ’ici peu ou pas de jugements n’ont été ulus en leur faveur. e fais appel aux sentiments de générosité et mnianité du ministre pour qu’il trouve un iven de faire prompteinent indemniser ces aves gons, soit au moyen d’une transaction, jt en instituant un organisme analogue a [ui qui a fonctionné audébut des travaux de instruction agricole. Ce serait un moyen donnar satisfaction a cette masse de petits riculteurs, pionniers de notre restauration ricolequi, de cette faqon, ne seront pas les rniers a receve ir la juste remuneration de ir rude labeur. M. lebaYoiiGiliès de Pclichy, rapporteur. ippi.ie les observations de M. Van den issche. Elles sont justifiées. Je les recom- ande a M. le minis'rre. .1/. Va’i de Vyvere, ministre des affaires éco- aniques. Les deux rapports de MM. sauduin et Gillès de Pclichy sont pleins de nseignenientsqui saronfiutiles a l’administra- )n. Le département des affaires êconomiques se >in posai tan début d’ad ministration snombreu- s. Peu a peu il a été déchargé. II ne reste 'us actuellement que deux grands services: la construction et l’Office des dommages de terre. L’Office de reconstruction'se trouve déchar- lui-inème de deux grosses questions. La temière est celle du rapatriement des Beiges efugiés cette besogne est actuellement a peu rès accomplie. II y avait un département des ecours a donner aux réfugiés etaux rapatriés est aboli. Vous savez que, comine agents d’exécution, 'Office des régions dévastées possède des uuts-commissaires royaux ct des commis- uires adjoints. II y en avait dix-sept au début; il n en re&te ’lus que onze. Le personnel administratif des hauts-com- •issariatsa cgalemcnt été redui ten proportion. Nous pi océdons de trois manières. A mesui e lu-e la tache sc simplifie, nous diminuons le ’ombre d’agenls puis nous reduisons les Mrifiütions des commissaires royaux. Le système primitif était celui-ci Les budgets des communes adoptées étaient Sonmisaux hauts-commissairesroyaux. L Flat ®°niblait le déficit des que les hauts-commis- Saires avaient donné leur approbation. Aujourd’hui, par lalöi quenousavonsvotee, l’État n’estplus engagé. Pour obteniruncrédit, k ministre doit engager sa responsabilité. Ce système a permisaux hauts-commi'ssaii es diminuer leur personnel. La besogne des hauts-commissariats a été «aornie. On a pu discuter la méthode adoptee, ‘taisj’ai trouve, quand je »uis arrivé au minis ^''e, des services en plein fonctionnement. Je dois dire que j’ai rencontré paimi les Ms-comnfissaires un concours trés dévoue ^hès amical. Grace a eux,un immense travail p été accompli. a demandé une vue d’ensemble sur dépenses faites pour les reconstructions. il ne faut pas imaginer que tons les cié '°tés successivement ont été dépenses, c les premiers budgets les previsions c... fortes. On avait alloué en 1919» P0U1 1 éhhee des e?ionsdévastées, 3q6millionsmais on n a

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 5