11 REMY MOLEIN - VANDEVIVERE les armes Ij iS Le Coin du SamsSré La main-d’oeuvre beige en France 1923. D’YP r es West-Roosebeke Woesten Wulverghem Wytschaete Ypres. Zantvoorde Ziliebeke Zonnebeke (village) Partie rurale Zuydschote Partie rurale La tendance de 1 ^lSt![e_de,S ,Affa’reS ÉconomïqUeS> Nous relev on. s du Journal Le Soir L’inspection du travail pour la Flandre occidentale a procédé a une enquête au sujet de l’importance et des motifs de 1’exode en France de la main-d’ceuvre beige. En décembre dernier, on relevait dans le nord de la France 42.380 ouvriers beiges tra- vaillant régulièrement dans cette region. En mai et jtlin, ce nombre s’élève a 120.000, soit avait le double d’avant la guerre. Comme motifs principaux de 1’exode des. ouvriers, le service d’inspection indique la journée de travail plus longue en France les salaires plus élevés, l’indemnité de déplace- ment variant de 2 a 3 francs par jour les liens syndicaux moins stricts et laissant les ouvriers plus libres et enfin, le bénéfice du change, d’oü gain de 9 a 10 p. c. sur le salaire.» Dans ces conditions il n’est pas étonnant que 1’on ne trouve que difficilement des gens de métier dans les Flandres. Les gros salaires et la liberté de travail finiront par nous enlever tout bon ouvrier ce qui fatalement amènera la hausse de la main- d’ceuvre vu la pénurie d’ouvriers. Voila les beaux résultats de la stricte appli- cation en Belgique de la si néfaste loi de 8 heures. A I’honneur d’informer son honorable clientèle.^ qu il vient de transferer son magasin de Sellerie, Maroqui- nerie, Articles de Voyage, Voitures d’enfants, etc., de la RUE DE LILLE, Si, d la RUE AV BEURRE, 22. —0— Venez voir et compares nos prix et la qualité de nos articles. —0 La maison se charge de toutes reparations. Nous trouvons dans L’Horizon de Dinant, les considérations suivantes qui sont absolument j 011 dees. La menace de l’appel, terrible pour le sinistré nen que par le retard que cela apporte a la reconstruction de sa maison, est devenue un moyen journalier de chantage Ce procédé offic-iel est malpropre 1 r Quant d espérer que des deputes de sinistrés sen occuperont, cet espoir est perdu pour nous depuis les dernières éledions. b oici ce que dit L’Horizon K De divers cótés nous sont revenus ces temps derniers des échos d’une tendance inouïe du ministère des affaires économiques a restreindre les droits des sinistrés. Les directives données par 1’administra- tion centrale aux commissariats d’État sem- blent ne tenir aucun compte de la loi qui est notre charte en matière de dommages de guerre. Ces directives sont souvent en oppo sition avec ce que le législateur a décidé. Chose plus grave, 1’application et 1’inter- prétation de la loi appartiennent aux tribu- naux. Or le ministère semble vouloir iinposer sa manière de voir aux magistrats des cours et tribunaux de dommages de guerre il con- trecarre l’exécution de leurs décisions. Cette tendance nous n’hésitons pas a la dénoncer comme vraiment révolutionnaire. Toute l’économie de notre constitution réside dans la séparation des trois grands pouvoirs législatil, judiciaire et exécutif. Dans le respect de cette constitution sa- gement congue sont la source et le secret d’une prospérité que bien des peuples nous ont envïée et qui a résisté a plus d’une épreu- ve. Or l’attitude du ministère des affaires économiques aboutirait a réunir les trois pou voirs en un seul qui fait la loi, 1’applique, l’interprête et l’exécute comme il lui plait. Avions-nous raison de dire que cette atti tude est révolutionnaire A quels abimes irait 1’Etat si les fonc- tionnaires autocrates se mettaient, chacun dans leurs sphères, au-dessus de la loi et au-dessus des tribunaux Nous savons que la situation budgétaire a fait germer dans le cerveau de quelque dictateur aux finances la mauvaise pensée de restreindre la dette sacrée de 1’Etat envers les sinistrés. Cette dette avait été solennellement recon- nue avant et après la guerre un texte légal, qui n’est pas un chiffon de papier, en consacré la reconnaissance par un pays qui ne laisse pas protester sa signature. Qu’importe Il a été question, nous a-t-on affirmé, de proposer aux Chambres un nouveau projet de loi réduisant de 20% les droits des sinis trés. Mais comme il n’eüt pas été juste de traiter différemment les sinistrés qui ont déja obtenu leurs indemnités et ceux qui les atten ded encore, la loi devait avoir un effet rét'ro- actif. Les sinistrés obliges de rembourser 2O°/o des indemnités qu’ils ont touchées On voit comme Q’eut été joli Le bon sens de la du gouvernement a projet a avorté. Mais ce que Ie Gouvernement n’eut pas majorité des membres triomphé et ce fameux 5,5o a 6,00 5,5o a 5,75 6,00 6,00 5,oo a 5,5o 6,00 a 6,25 5,5o 5,25 - 6,00 5,5o 6,00 tous les fonctionnaires, du evidemment de diminuer de toutes fa?ons la valeur 1914 des immeubles sinistrés. Et il est certain que le Commissaire de 1’Etat, qui parviendrait a décider les sinistrés a renoncer a leurs dommages de guerre, serait nommé super commissaire ad vitam oeternam avec droit de passer sa charge a ses descendants jusqu’a la Ne génération. Mais ce merle blanc est encore a découvrir, laai aan zijne geëerde kalanten weten dat hij zijn magazijn van Gareelmaker ij, Marokijnwerk, Reisartikelen, Kindervoituren, enz. komt over te brengen van de RIJSSELSTRAATSi, naar de BOTERSTRAAT, 22. -o- Komt zien en ver gelijkt onze prijzen met de hoedanigheid onzer artikelen, —o— Het huis gelast zich met alle herstellingen, - o et dans les hautes sphères gouvernementales on le regrette bien, et l’on en veut un peu a ces sinistrés qui s’entêtent a réclamer la reconstruction de leur maison. Si cet as n a pas jailli spontanément du corps si sympathique des commissaires de 1’Etat, les instructions que ces Messieurs ont revues sont telles, qu’ils mettent en oeuvre toute leur science et tous les artifices en leur pouvoir pour diminuer les évaluations de la valeur 1914 des immeubles. Si alors, pour compenser cette sous-évalua- tion, le coëfficiënt était suffisant, les immeubles pourraient être réédifiés dans leur état pri- mitif. Mais le coëfficiënt est le facteur sur lequel les fonctionnaires dirigent en ce moment le feu de toutes leurs batteries. Ceux qui tiennent a se faire valoir dans l’esprit de leurs chefs, tranchent la question comme Alexandre coupait le nceud gordien Le coëfficiënt de 5,5o est beaucoup trop fort Et le premier qui moufte comme l’on disait dans la joyeuse revue Ypr’ y en a j’en prends un en note et je les mets tous dedans Mais ceux qui ont conscience de l’impor tance de leur mission et qui désirent accom- plir leur devoir sans autre préoccupation, ceux-la sont bien forcés de voir les réalités de l’heure et d’admettre que loin d’etre diminué, le coëfficiënt doit être augmenté. Car la hausse des matériaux est générale. Pas un, dont le prix n’ait augmenté dans des proportions considérables. Certains cependant avaient résisté a la forte hausse jusqu’a ces dernières semainesj et c’étaient ceux-la quien partie, permettaient aux architectes et entrepreneurs, d’obtenir l’équivalence avec un coëfficiënt variant entre 5,5o et 6. Mais, a présent, par suite de ce mouvement ascendant de tous les matériaux indistincte- ment, il n’est plus possible de se maintenir dans ces limites, et il faudrajbien que Faug- mentation du coëfficiënt soit décidée. Sinon les sinistrés devront ou bien con- struire des immeubles d’une importance moindre que ce qui existait en 1914, ou bien renoncer a reconstruire. Nous donnerons en un prochain article, quelques comparaisons de prix entre le cours des matériaux en 1922 et en 1923. osé faire directement et ouvertement, le Minis tère des Affaires économiques va-t-il tenter de le faire indirectement et... sournoisement. Divers indices nous le font craindre. On nous a signalé notamment cette ma noeuvre dont on ne peut assez souligner le caractère odieux. Le sinistré obtient par jugement des indemnités qu’il a patiemment attendues.' L’Etat, abusant de ]a situation malheureuse de ce créancier lui tient ce joli raisonnement Je vais en appel du jugement qui me con- damne a vous payer telle somme. Devant la Cour, que j’ai moi-mème encombrée, vous pourrez attendre patiemment des mois et des mois la solution de votre affaire. Voulez- vous renoncer a telle partie ou a telle propor tion des indemnités qui vous ont été allouées par le tribunal et alors je ne vais pas en appel Neuf fois sur dix, le sinistré doit accep ter cette proposition. S’il ne l’accepte pas, le ministère impose au Commissaire d’État, sou vent contre son gré, de mener l’affaire en appel. Nous citons cette honnête manoeuvre choisie parmi quelques autres qui sont du même tonneau. Au nom des sinistrés, au nom de la con science publique nous élevons une solennelle et énergique protestation contre des procédés de ce genre. II se trouvera bien a la Chambre un dépüté d’un arrondissement sinistré pour rappeler au ministre intéressé que ses fonctionnaires doi- vent respecter la constitution, la loi, sinon la plus élémentaire loyauté. Et s’il faut un bout de loi pour reprimer ou empêcher des abus comme ceux que nous signalens, on trouvera bien une majorité pour le voter. Qu’une loi, par exemple, rendre exécu- toire en dépit de l’appel les jugements de première instance pour la partie conforme aux conclusions du commissaire de l’État. YVES. few'/® 0 -li- Z-ZfU-.-pzlE^- II

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 3