Leest en verspreidt HET YPERSOHE.
dan anderen last
stem uit
gij niet waar wij naartoe gaan,
en
s
en de
Notre canal
considérable. Il y a done lieu d’élaborer un
piojet d ensemble avec le concours des admi-
nistiations des chemins de fer, des ponts et
chaussées et de la Société du canal et des in
stallations maritimes.
On ne peut que féliciter la Deputation per
manente d avoir pris la sage resolution de faire
étudier le problème nouveau d’une facon mé-
thodique.
Or ce problème intéresse Anvers, pour la
simple raison que l’essor industriel et com
mercial des régions situées sur les rives du
canal, constitue un accroissement de l’hinter-
land de la métropole. Oui le développement
économique dont le Brabant et Bruxelles (tout
particulièrement) tirent a présent quelque va-
nité, étend singulièrement le trafic anversois
et garantit au grand port de l’Escaut un
nouvel essor.
II y a quelques jours, notre excellent con
frère R H., de la Dernière Heure mar-
quait de facon tout a fait caractéristique le
dépeuplement de Bruxelles, de la ville et non
pas de l’agglomération. II reprenait des chif-
fres intéressants qui montrent combien le
peuplemenUdes faubourgs se manifeste au dé
triment de Bruxelles-centre. Au cours de ce
dernier quart de siècle tous ses faubourgs,
sauf, Saint-Josse, ont augmenté considéra-
blement, doublé, voire plus que triplé leur
population, Bruxelles au contraire marque
depuis 1900 une diminution progressive du
nombre de ses habitants. Tandis que de 1900
a 1920 Forest a passé de g,5oo a 3l,l5o habi
tants ou que Schaerbeek, le plus important
de nos suburbs, a «sauté de 63,5ooa ioi,5oo
habitants, Bruxelles a vu sa population fléchir
de i83,ooo a 154,000. II en résulte que si cette
décroissance de 29,000 se répétait mathéma-
tiquement, Bruxelles deviendrait, en un siècle
environ, une capitale sans aucun habitant.
Par contre, les faubourgs surpeuplés encer-
cleraient la city et Bruxelles ne serait plus
qu’un vaste office a compartiments d’oü les
theatres mêmes auraient émigrer, faute de
spectate ars.
Évidemment nous n’en sommes pas la.
Tout de même les faits et surtout leurs consé-
quences doivent retenir l’attention. Mais il
y a autre chosè.
Il y a le peuplement de l’agglomération dü
a d’autres causes qu’a 1’exode des habitants
du centre. Certes il y a 1’accroissement de la
population dü a la guerre, a la crise des logis
zegt Meirelbeke die meer
heeft met zijn dik buikje.
Hoe verder, hoe beter meent Verbeek,
die, sterk gebouwd, beter tegen de vermoeie
nissen kan.
Zoo
Natuurlijk Hoe verder wij gaan, hoe
minder gevaar en hoe langer rust.
Meent ge, voor de rust?
Zeker, als we ver gaan is’t om langer te
rusten.
- Weet
sergeant vraagt Rogier.
Volgens ik gehoord heb, moet het hier
niet ver af zijn.
Danis ’t weer in open veld
jeene weide waar leeds andere
troepen’gelegen hebben. Gij ziet toch wel dat
er hier nergens noch huis noch schuur meer
staat'?
Als we niet moeten beginnen te graven,
is ’t al veel 1 zegt de Rosse tevreden.
Een gids komt ons tegen.
Waar is ’t
Honderd meters verder, in de weide
links. Gij zult er gereed gemaakte plaatsen
vinden, want er hebben nog troepen gelegen.
De honderd meters worden algelegd, de wei
de is daar en dadelijk gaan allen aan 't zoe
ken om eene van die gereedgemaakte kuilen
te vinden, ’t Is zeer donker en ’t valt met ge
makkelijk om op dat uitgestrekte veld iets te
- vinden.
Die vent heeft ons zeker iets wijs ge-
dans les régions dévastées. Mais il y a aussi
1 afllux d’une population nouvelle attirée par
la multiplication des industries dans les fau
bourgs et particulièrement le long des rives
des canaux de Bruxelles-maritime et de Char
leroi.
Et ce n’est pas peu.
Le citadin qui retrouverait sa capitale après
quinze ou vingt années d’absence, ne recon-
naitrait plus le pays. Celui-ci s’est transfor-
mé du tout au tout. De Vilvorde a Hal, dans
les plus modestes communes riveraines des
voies d’eau, les usines et les chantiers se sont
multipliés usines métallurgiques, centrales
électriques, minoteries, fabriques de produits
chimiques, usines de calcination, verreries,
toutes sortes de fabriques a productions
diverses. Et notez qu’il ne s’agit pas toujours
de modestes installations, mais bien d’établis-
sements industriels importants, occupant des
centaines d’ouvriers. Vilvorde, Haren, Ander-
lecht, Forest, Ruysbroeck, Drogenbosch, Mo
lenbeek, etc, etc., sont devenues de vérita-
bles ruches industrielles, bourdonnantes de
vie active comme les centres usiniers du
Hainaut.
S’étonner de cela
Mais pas du tout. C’est dans l’ordre et pa
ne fera pas que croitré, paree que le réseau
des voies maritimes et fèrrées s’étend et se
perfectionne et paree que les firmes indus
trielles savent trouver dans l’agglomération
une main-d’ceuvre abondante et variée aussi
bien que dans les régions industrielles de la
Wallonië.
Autrefois on installait les usines a proximi-
té des charbonnages du Sud. Mais a présent
que les voies d’eau se sont multipliées, que
les combustibles de la Campine, de l’Angle-
terre et du Nord de la France peuvent être
livrés a bas prix a meilleur prix même que
les charbons du Hainaut, en période normale
on peut assurer ailleurs la prospérité des
industries. La question des matières premières
proehes des centres de fabrication ne se pose
plus.
Réagir contre cette évolution
Ce serait bien puéril et si vain.
La vérité, c’est que notre pays subit en ce
moment une évolution industrielle remarqua-
ble et que le plus simple est de s’y adapter et
d’en tirer parti. M. R.
maakt 1 mort Peet die graag iets zou vinden
waar wij samen zijn.
’k Geloof het ook, Jef.
- Laat ons wat'verder op gaan.
- Eurêka
Hebt gij iets
Zeker, zie eens hier nette woonplaats
voor twee man, overdekt met boogplaten, den
vloer bedekt met eene dikke bedding droog
gras. Eerste klas 1
Dat valt mêe Wij huren het
Wie zou denken dat in zulk ellendig
landschap, zulk goed logis te vinden is, hé
Er is plaats om al ons gereedschap in te
bergen en wij strekken ons genoeglijk uit op
dat zachte leger.
Toen wij juist neer liggen komt de adjudant
langs dien kant.
Arend Peet
Ei, adjudant, langs hier
Ligt gij hier ?...hebt gij plaats voor mij
Neen, hier is slechts plaats voor twee
Zoo dat is nu nog fijn. Ik dacht dat gij
voor mij ook zoudt gezorgd hebben
Gij hebt niets gevraagd, adjudant,
dan zorgt elk voor zijn eigen
Ik danku.... ’t is goed
Maak u niet dik, adjudant, er zijn nog
plaatsen genoeg en waar slechts plaats is
voor twee, kunnen er geen drie, want wij
hebben geenen zolder.
Hij trekt er van onder, Jef I
’k Ben blij dat er geen plaats is ’k heb
hem veel liever niet. (’t Vervolgt).
los, tientallen lichtjes gaan op
kanonnen beginnen te blaften.
Wat is dat
- Zwijg, maak dat wij hier weg komen
Sommigen loopen, anderen schuiven achter
len straatoever en tusschen al dat rumoei
dinkl de stem van den adjudant
Vooruit 1... rapper volgen... de anderen
rdjn reeds verder.
- ’t Is uwe schuld klinkt een
«de donkerte.
Wat mag er gaande zijn vraagt een
man dienevens mij loopt.
- Zeker eene verkenning die ontdekt werd.
Van ons
Ik weet het niet.
Weldra wordt alles weer stiller, alleen
’t kanon doet zich nog hooren en wij vervol
gen onzen weg naar eene nieuwe legeip aa s,
gelukkig zoo wij er wat rust mochten vinden.
XII.
Een Landschap.
De weg is lang en lastig. Nu meer dan ooit
■leen zich de gevolgen gevoelen va» de ver-
nweienissen der vorige dagen en van de slap -
looze nachten die wij komen door bre"g
Eerst wordt er verre gegaan lai
dan langs kleine kronkelpaden
spoomeg, dan J g en .ikkeldraad door,
tusschen granaatput P
dar. weer op een gebaande” gnntweg
De .nmmon beginnen het hoofd te laten
zakken en onregelmatig te volgen.
- Me dunkt dat het wel ver is, dezen keel
Nous reproduisons ci-après un Leading
du Neptune mettant en évidence l’absolue
nécessité pour une agglomeration d’avoir
la disposition de son commerce et de son
industrie de bonnes communications par eau.
Au début de Involution industrielle de la
Belgique, les usines s’édifiaient a proximité
des charbonnages. Maintenant que notre
pays, par sa situation, peut mettre a la dispo
sition de ses industries non seulement ses
■harbons du pays Wallon et de la Campine
nais aussi ceux venant d’Angleterre, de
Fiance, d Allemagne, voire de Hollande, les
cosines prospèrentfia oü les transports sont
1 b<ja compte et oü la main d’oeuvre est'
^abondante.
Nous avons notre abondante main d’oeuvre,
il ne nous manque que notre canal. Travailions
lone sans relache a. Fobtention de cette
reparation. Ce serait pour nous, les pionniers
du pays dévasté, une honte si nous ne parve
nions a faire d’Ypres ■qu’une ville, belle peut-
ètre, mais sans vie. Il faut que la ville que
inous aurons refaite soit aussi vigoureuse que
jeune et qu’elle premie une digne place dans
.essor économique de la Belgique.
"’La ’Presse vient d’annoncer la constitution
I par la Deputation permanente du Brabant,
-d’une commission extraordinaire, présidée
par M. le gouverneur Béco, composée de dé-
putés permanents, de mandataires commu-
naux et de techniciens, et qui est chargée
d’étudier "la question du développement de la
wille de Vilvorde et des communes voisines.
A première vue le fait parait peu important.
Mai-s il s’en faut. En réalité cette décision a
■trait a Fétude de l’essor économique d’une
partie de l’agglomération bruxelloise, celle
qui s’étend de la capitale a Machelen et plus
Loin, le long du canal de Bruxelles-maritime.
En prenant cette décision, la Deputation
permanente s’est inspirée des voeux maintes
jfois exprimés au sein du Conseil provincial
du Brabant. De plus, clle constate que la ville
de Vilvorde et les communes voisines sont
appelées a prendre un grand développement
tanten raison de leur proximité de la capitale
jue de la creation d’un port industriel et de la
construction du canal de Pont-Brule a Bee-
ringen. Déja ce développement industriel est
vuur