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Je lui redommande également, comme je l’ai déja fait si souvent, la question du paie- ment des frais faits par les fermiers qui sont revenus les premiers au pays et qui ont fait de trés grands efforts et des frais élevés pour reconstituer les terres ravagées. Il faut le dire a leur louange, ce sont eux qui ont le plus contribué a la reconstitution de nos terres. II importe que tous recoivent le prix de leurs efforts. Je conjure M. le ministre de venir en aide aux deux cultures industrielle.s dont je viens de parler. Des mesures efficaces ne sont pas toujours prises en faveur des agriculteurs, il en a été pris déja beaucoup, je le reconnais, maisje vise les cultures industrielles, qui sont quelquefois négligées ou qui sont soumi- ses a de lourdes charges fiscales. M. Ruzette, ministre de 1’agriculture et des travaux publics. Le département de a cependant fait quelque chose 1’agriculture pour eUx M. Colaert. Monsieur le ministre, je l’ai dit souvent, et même dans des circon- stances solennelles. Vous avez fait beaucoup pour 1’agriculture, mais vous n’avez pu agir de même vis-a-vis des cultures spéciales dont je viens de parler. Ce n’est pas votre faute. Vous avez fait autant qüe vos honorables prédécesseurs et, dans les circonstances actuelles, plus qu’eux dans d’autres temps. M. Ruzette, ministre de 1’agriculture et des travaux publics. Ils n’avaient pas a restaurer les régions dévastées M. Colaert. C’est ce que je veux dire. J’appelle 1’attention du ministre de 1’agricul ture comme je le ferai également au cours de la discussion du budget des dépenses recouvrables en faveur de la Flandre Occi dentale et spécialement de 1’arrondissement d’Ypres, que M. le ministre connait parfaite- ment puisqu’il y a habité pendant plusieurs années. Il doit savoir que nous avons, plus que quiconque, besoin des subsides et de l’aide du gouvernement. J’insiste done en terminant pour que 1’honorable ministre fasse en faveur de notre contrée, de 1’agriculture en géneral et des cultures spéciales dont j’ai parlé, tout ce qu’il peut pour sauver les culti- vateurs de la ruine. (Trés bien! sur de nom- breux bancs.) M. Ruzette, ministre de 1’agriculture et des travaux publics. La culture du tabac et celle du houblon ont fait, a juste titre, 1’objet des preoccupations des honorables MM. Poncelet, de Béthune et Colaert. Je signalerai leurs intéressantes observations a mes honorables collègues des finances et des affaires étrangères, chacun en ce qui le concerne. arrivera que les cultivateurs, qui n’ont pour ainsi dire pas de fumier d’étable, a cause de l’élevage insignifiant encore du bétail, ne pourront point engraisser leurs terres. C’est une situation des plus désastreuses. Il faut qu’on écoute les cultivateurs un peu plus qu’on ne le fait d’ordinaire. Quand ils ont a acheter du charbon, par exemple, ils le paient a des prix fantastiques. De même pour les sous-produits des usines a gaz, pour le maïs et autres produits dont ils ont besoin et qu’ils ne peuvent cultiver ou produire eux-mêmes. Quand on vient nous dire que les produits de la ferme, animaux, beurre, oeufs, etc., sont diers, cela est trés vrai, mais ce n’est pas, quoiqu’on en dise, la faute des cultivateurs. Ceux-ci font ce qu’ils peuvent. Certes, il peut y avoir des abus de la part de quelques culti vateurs, il y aura des abus tant qu’il y aura des hommes,-- mais la généralité de nos culti vateurs sont honnêtes,et ils regrettent, autant que nous, la situation satisfaisante d’avant- guerre, en déplorant ce qui se passe aujour- d’hui. J’ai un mot a dire apropos du drainage. Si je demandais a 1’honorable ministre de faire procéder actuellement au drainage des terres, il me répondrait, avec raison, que ce n’est pas le moment, a cause de l’humidité des terres pendant 1’hiver pluyieux que venons de traverser. Le sol est, en est de la contrée houblonnière, comme je le suis moi-même, étant natif de Poperinghe. Un autre point Récemment j’ai saisi M. le ministre de la question des engrais azotés devant nous être livrés par 1’Allemagne. J’ai demandé a M. le ministre de s’entendre avec son honorable collègue des finances, pour faire en sorte que les engrais puissent arriver dans le pays comme autrefois. Nous éviterons ainsi la spéculation qui se fait sur une grande échelle, au prejudice de notre agriculture. L’honorable ministre m’a d’abord trés aimablement répondu qu’il avait soumis la question a son collègue et que la question était a 1’examen. Je dois des remerciements a M. le ministre de 1’agriculture paree que j’ai pu constater qu’il a répondu complémentaire- ment a la question que je lui avais posée, en disant qu’il ne pouvait pas espérer arriver a un résultat avantle icr mars. Je le comprends, et je regrette qu’il en soit ainsi. Cependant, je voudrais bien savoir ou nous en sommes a la date d’aujourd’hui, i3 mars, avec ces négo- ciations. Y a-t-il quelque espoir d’arriver a un résultat prochain La solution est des plus urgentes. Voici notamment ce que je sais pour la France la commission des reparations; pré- sidée par M. Barthou, a décidéque la France doit insister pour que les azotes puissent arri ver comme autrefois, car il ne faut pas oublier et M. le ministre le sait sans doute mieux que moi qu’il y a des engrais dont les prix ont doublé. M. de Liedekerke. - Plus que doublé M. Colaert. Je parle d’après les der- niers marchés d’Anvers et que j’ai d’ailleurs consultés, et je crois qu’on peut dire,en effet, que certains engrais ont plus que doublé, comme vient de le dire l’honorable M. de Liedekerke. J’appelle done encore une fois 1’attention de l’honorable ministre sur cette question. Si nous n’obtenons pas les engrais de 1’Allema- gne, bien entendu moyennant paiement, ou lucrative et importante au point de vue social meme, puisqu’elle donnait de 1’ouvrage a de «ombreux ouvriers et même a des femmes et a des enfants, pour les différentes operations .que !e tabac doit subir avant d’entrer en ;grange. Cette culture doit être encouragée et les -meilleurs moyens sont ceux que j’ai indiqués tantót. Je le répète, l’augmentation des droits n’a pas atteint complement le but, et quoique M. Butaye en disc, il est certain que les planteuis ne sont pas satisfaits de la situation .-actuelle, même après l’augmentation de cer- ilains droils d’eiitrée. Ils espèrent toutefois que grace a l’inter- vention de M. le ministre de 1’agriculture ils I rbtiendi ont les faveurs qui permettront de i irêtablirla culture du tabac. Quaiul il s agrt du houblon, il ne laut pas décourager non plus les cultivateurs. Vous savez que les plants restent sept ou huit ans. On nous dit attendez des temps meilleurs, mais cette attente crée des illusions, empêche squ’on se livre a d’autres cultures, et devient .découragennte. II jmtre beaucoup d’argent 4 lans la culture du houblon: les engrais, les -perches et jroteaux, la cueillette, séchage, etc. Tont cela cuüte che.r. Les cultivateurs ne ^•eulent pas faire la dépense, étant donné que lie prïx du houblon ne correspond plus aux dépenses a faire. Je pense done que M. le Kninistre ferait bien de venir au secours de ces u deux intéressantes industries. M. Butaye. L’année passée, le rapport ■rétait insuffisant pour couvrir les dépenses de Ia culture houblonnière cette année, beau- coup de cultivateurs ont détruit en partie ces cultures. Cela est trés préjudiciable et il est done nécessaire de travailler a obtenir une .augmentation du prix du houblon. M. r.E PRÉSIDENT. Veuillez ne pas inter- ■ronipre, Mr Butaye. Faites-vous inscrire, mais ne prolongez pas le discours de M. Co- Jlaert. M. Colaert. Je ne me plains pas des interruptions de M. Butaye, qui prouve ainsi en acomptes sur nos dommages de guerre, il qu’il m’écoute. (On rit.) Mais ses interrup tions, qu’il n’a pas l’habitude de faire, déran- ■gent un peu l’ordre dans lequel je désire par ler, qu’il me laisse done continuer et achever mes observations. M. DE Liedekerke. Mais il n’est pas de f-votre avis. M. Colaert. - Je constate, au contraire, .si je le comprends bien, qu’il confirme ce que je viens de dire, et, d’avance, ce que je désire dire encore, mais je constate aussi avec plai- sir que l’honorable M. de Liedekerke partage mon avis. Un mot des prix du houblon. Le houblon a été vendu l’an dernier 25o a 2?5 francs, récolte de 1921. Avec pareil prix, on ne peut aniver a maintenir la culture. Les tendances ne sont pas meilleures cette année-ci que 1 an dernier. J’ajoute qu’il m’a été affirmé que presque tout le produit de la culture de 1922 existe encore dans les magasins de Poperinghe. J’attendsla confirmation de cette affirmation. II est bon que je signale ces choses a M. le ministie et -que ’insiste auprès de lui surle fait que si l’on ne vient pas a leur aide, les deux cultures dont j’ai parlé vont nécessairement disparaitre, I alors que pour l’ensemble du pays, 1 anonc is sement d’Ypres représente, poui le hou on etle tabac, les deux tiers de la culture, en tons cas la moitié de la totalité. Je ne se ;pas contredit a eet égard par M. Butaye q 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 7