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encore trempé, saturé d’eau. Mais d’après
des hommes compétents surtout les culti-
vateurs que j’ai consultés, nous pourrions,
dès le, mois d’aoüt, si nous avons un été con
venable, un été un peu sec, procéder air
drainage.
Je recomm ande done cette question au bien-
veillant examen de M. le ministre.
Je lui redommande également, comme je
l’ai déja fait si souvent, la question du paie-
ment des frais faits par les fermiers qui sont
revenus les premiers au pays et qui ont fait
de trés grands efforts et des frais élevés pour
reconstituer les terres ravagées. Il faut le
dire a leur louange, ce sont eux qui ont le plus
contribué a la reconstitution de nos terres. II
importe que tous recoivent le prix de leurs
efforts.
Je conjure M. le ministre de venir en aide
aux deux cultures industrielle.s dont je viens
de parler. Des mesures efficaces ne sont pas
toujours prises en faveur des agriculteurs,
il en a été pris déja beaucoup, je le reconnais,
maisje vise les cultures industrielles, qui
sont quelquefois négligées ou qui sont soumi-
ses a de lourdes charges fiscales.
M. Ruzette, ministre de 1’agriculture et
des travaux publics. Le département de
a cependant fait quelque chose
1’agriculture
pour eUx
M. Colaert. Monsieur le ministre, je
l’ai dit souvent, et même dans des circon-
stances solennelles. Vous avez fait beaucoup
pour 1’agriculture, mais vous n’avez pu agir
de même vis-a-vis des cultures spéciales dont
je viens de parler. Ce n’est pas votre faute.
Vous avez fait autant qüe vos honorables
prédécesseurs et, dans les circonstances
actuelles, plus qu’eux dans d’autres temps.
M. Ruzette, ministre de 1’agriculture et
des travaux publics. Ils n’avaient pas a
restaurer les régions dévastées
M. Colaert. C’est ce que je veux dire.
J’appelle 1’attention du ministre de 1’agricul
ture comme je le ferai également au cours
de la discussion du budget des dépenses
recouvrables en faveur de la Flandre Occi
dentale et spécialement de 1’arrondissement
d’Ypres, que M. le ministre connait parfaite-
ment puisqu’il y a habité pendant plusieurs
années. Il doit savoir que nous avons, plus
que quiconque, besoin des subsides et de
l’aide du gouvernement. J’insiste done en
terminant pour que 1’honorable ministre fasse
en faveur de notre contrée, de 1’agriculture
en géneral et des cultures spéciales dont j’ai
parlé, tout ce qu’il peut pour sauver les culti-
vateurs de la ruine. (Trés bien! sur de nom-
breux bancs.)
M. Ruzette, ministre de 1’agriculture et
des travaux publics. La culture du tabac
et celle du houblon ont fait, a juste titre,
1’objet des preoccupations des honorables
MM. Poncelet, de Béthune et Colaert. Je
signalerai leurs intéressantes observations a
mes honorables collègues des finances et des
affaires étrangères, chacun en ce qui le
concerne.
arrivera que les cultivateurs, qui n’ont pour
ainsi dire pas de fumier d’étable, a cause de
l’élevage insignifiant encore du bétail, ne
pourront point engraisser leurs terres. C’est
une situation des plus désastreuses. Il faut
qu’on écoute les cultivateurs un peu plus
qu’on ne le fait d’ordinaire. Quand ils ont a
acheter du charbon, par exemple, ils le paient
a des prix fantastiques. De même pour les
sous-produits des usines a gaz, pour le maïs
et autres produits dont ils ont besoin et qu’ils
ne peuvent cultiver ou produire eux-mêmes.
Quand on vient nous dire que les produits
de la ferme, animaux, beurre, oeufs, etc., sont
diers, cela est trés vrai, mais ce n’est pas,
quoiqu’on en dise, la faute des cultivateurs.
Ceux-ci font ce qu’ils peuvent. Certes, il peut
y avoir des abus de la part de quelques culti
vateurs, il y aura des abus tant qu’il y aura
des hommes,-- mais la généralité de nos culti
vateurs sont honnêtes,et ils regrettent, autant
que nous, la situation satisfaisante d’avant-
guerre, en déplorant ce qui se passe aujour-
d’hui.
J’ai un mot a dire apropos du drainage. Si
je demandais a 1’honorable ministre de faire
procéder actuellement au drainage des terres,
il me répondrait, avec raison, que ce n’est
pas le moment, a cause de l’humidité des
terres pendant 1’hiver pluyieux que
venons de traverser. Le sol est, en
est de la contrée houblonnière, comme je le
suis moi-même, étant natif de Poperinghe.
Un autre point Récemment j’ai saisi M. le
ministre de la question des engrais azotés
devant nous être livrés par 1’Allemagne. J’ai
demandé a M. le ministre de s’entendre avec
son honorable collègue des finances, pour
faire en sorte que les engrais puissent arriver
dans le pays comme autrefois. Nous éviterons
ainsi la spéculation qui se fait sur une grande
échelle, au prejudice de notre agriculture.
L’honorable ministre m’a d’abord trés
aimablement répondu qu’il avait soumis la
question a son collègue et que la question
était a 1’examen. Je dois des remerciements a
M. le ministre de 1’agriculture paree que j’ai
pu constater qu’il a répondu complémentaire-
ment a la question que je lui avais posée, en
disant qu’il ne pouvait pas espérer arriver a
un résultat avantle icr mars. Je le comprends,
et je regrette qu’il en soit ainsi. Cependant, je
voudrais bien savoir ou nous en sommes a la
date d’aujourd’hui, i3 mars, avec ces négo-
ciations. Y a-t-il quelque espoir d’arriver a un
résultat prochain La solution est des plus
urgentes.
Voici notamment ce que je sais pour la
France la commission des reparations; pré-
sidée par M. Barthou, a décidéque la France
doit insister pour que les azotes puissent arri
ver comme autrefois, car il ne faut pas oublier
et M. le ministre le sait sans doute mieux
que moi qu’il y a des engrais dont les prix
ont doublé.
M. de Liedekerke. - Plus que doublé
M. Colaert. Je parle d’après les der-
niers marchés d’Anvers et que j’ai d’ailleurs
consultés, et je crois qu’on peut dire,en effet,
que certains engrais ont plus que doublé,
comme vient de le dire l’honorable M. de
Liedekerke.
J’appelle done encore une fois 1’attention
de l’honorable ministre sur cette question. Si
nous n’obtenons pas les engrais de 1’Allema-
gne, bien entendu moyennant paiement, ou
lucrative et importante au point de vue social
meme, puisqu’elle donnait de 1’ouvrage a de
«ombreux ouvriers et même a des femmes et
a des enfants, pour les différentes operations
.que !e tabac doit subir avant d’entrer en
;grange.
Cette culture doit être encouragée et les
-meilleurs moyens sont ceux que j’ai indiqués
tantót. Je le répète, l’augmentation des droits
n’a pas atteint complement le but, et quoique
M. Butaye en disc, il est certain que les
planteuis ne sont pas satisfaits de la situation
.-actuelle, même après l’augmentation de cer-
ilains droils d’eiitrée.
Ils espèrent toutefois que grace a l’inter-
vention de M. le ministre de 1’agriculture ils
I rbtiendi ont les faveurs qui permettront de
i irêtablirla culture du tabac.
Quaiul il s agrt du houblon, il ne laut pas
décourager non plus les cultivateurs. Vous
savez que les plants restent sept ou huit ans.
On nous dit attendez des temps meilleurs,
mais cette attente crée des illusions, empêche
squ’on se livre a d’autres cultures, et devient
.découragennte. II jmtre beaucoup d’argent
4 lans la culture du houblon: les engrais, les
-perches et jroteaux, la cueillette, séchage, etc.
Tont cela cuüte che.r. Les cultivateurs ne
^•eulent pas faire la dépense, étant donné que
lie prïx du houblon ne correspond plus aux
dépenses a faire. Je pense done que M. le
Kninistre ferait bien de venir au secours de ces
u deux intéressantes industries.
M. Butaye. L’année passée, le rapport
■rétait insuffisant pour couvrir les dépenses de
Ia culture houblonnière cette année, beau-
coup de cultivateurs ont détruit en partie ces
cultures. Cela est trés préjudiciable et il est
done nécessaire de travailler a obtenir une
.augmentation du prix du houblon.
M. r.E PRÉSIDENT. Veuillez ne pas inter-
■ronipre, Mr Butaye. Faites-vous inscrire,
mais ne prolongez pas le discours de M. Co-
Jlaert.
M. Colaert. Je ne me plains pas des
interruptions de M. Butaye, qui prouve ainsi en acomptes sur nos dommages de guerre, il
qu’il m’écoute. (On rit.) Mais ses interrup
tions, qu’il n’a pas l’habitude de faire, déran-
■gent un peu l’ordre dans lequel je désire par
ler, qu’il me laisse done continuer et achever
mes observations.
M. DE Liedekerke. Mais il n’est pas de
f-votre avis.
M. Colaert. - Je constate, au contraire,
.si je le comprends bien, qu’il confirme ce que
je viens de dire, et, d’avance, ce que je désire
dire encore, mais je constate aussi avec plai-
sir que l’honorable M. de Liedekerke partage
mon avis.
Un mot des prix du houblon. Le houblon a
été vendu l’an dernier 25o a 2?5 francs, récolte
de 1921. Avec pareil prix, on ne peut aniver
a maintenir la culture. Les tendances ne sont
pas meilleures cette année-ci que 1 an dernier.
J’ajoute qu’il m’a été affirmé que presque tout
le produit de la culture de 1922 existe encore
dans les magasins de Poperinghe. J’attendsla
confirmation de cette affirmation. II est bon
que je signale ces choses a M. le ministie et
-que ’insiste auprès de lui surle fait que si l’on
ne vient pas a leur aide, les deux cultures dont
j’ai parlé vont nécessairement disparaitre,
I alors que pour l’ensemble du pays, 1 anonc is
sement d’Ypres représente, poui le hou on
etle tabac, les deux tiers de la culture, en
tons cas la moitié de la totalité. Je ne se
;pas contredit a eet égard par M. Butaye q
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