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Conseil Communal d'Ypres
Séance du samedi 14 avril 1923
par la
n
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législateurs sont mal informés il ne s’agit
pas de leur dormer des leqons.
M. Colaert. Soit. Nous allcJns done
déléguer certains d’entre nous, mais comme*
député, je n’en ferai pas partie. Nous ne
sommes pas informés officiellement... Je crois
qu’il est inutile d’insister davantage. Passons
a une autre communication.
M. Delahaye se plaint du prix énorme
auquel le concessionnaire de l’électricité fait
le raccordement des abonnés de l’électricité.
M. Colaert. On ne doit pas interpeler
sans prévenir le Collége, sinon nous n’en
sortirons jamais. L’échevin intéressé doit être
mis a même de répondre.
M. Sobry. Le budget de Ia villepour
IQ23 est renvoyé approuvé, mais avec une
augmentation de dépenses d’environ 200.000
francs a laquelle la ville aura a chercher le
moyen de faire face par des économies ou des
emprunts. Or, le gouvernement s’oppose a de
pareils emprunts, ainsi qu’a toute dépense
que les recettes ne contrebalancent pas. Eh
bien
M. Van Alleynnes fait ressortir que la
Ville a voté des taxes pour faire face a ses
dépenses. Or, ce sont les pouvoirs publics
qui sont cause que nous ne pouvons pas les
appliquer 1 Tout cela est illogique.
M. Colaert. La Députation permanente
refuse de recevoir les députations de la ville
d’Ypres. Elle va peut-être revenir sur cette
décision. Vous voyez comme l’administration
de la ville d’Ypres est devenue difficile.
M. Donck. Il y aeu une adjudication
pour le monument anglais de la Porte de
Menin. A-t-on des nouvelles sur le résultat
M. Colaert. Jusqu’ici nous ne connais-
sons rien.
La séance publique estlevée a 5 heures.
Discours
prononcé par M. Iweins d’Eeckhoutte, membre
de la Commission de l’1nstitution Royale de
Messines, lors des funérailles de M. Thevelin,
n9taire d Messines
C’est avec une profonde douleur, qu’au nom
de la Commission administrative de l’Institu-
tion Royale de Messines, je m’incline devant
le cercueil de celui qui fut notre Président.
Depuis de longues années, M. Thevelin
consacrait a notre Institution son temps et le
meilleur de son intelligence et de son dévoue-
ment sa grande expérience des affaires, en
avait fait pour nous un conseiller et un guide
toujours écouté son affabilité lui attirait
d’autrepart l’amitié de tous.
Les probabilités humaines semblaient nous
promettre encore une longue collaboration, la
Providence en a décidé autrement nous nous
inclinons devant Sa volonté, en présentant a
-la familie du défunt nos respectueuses condo
léances. Assurés que Dieu a récompensé jus-
tement cette vie, toute de travail etd’honneur,
nous adressons a notre Président un Adieu
douloureux et plein d’espérance.
en est la
belles, et il est impossible que la situation
perdure.
M. Colaert. Lundi l’adjudicataire doit
comparaitre devant le Collége des échevins.
M. Donck. Ne pourrait-on pas avoir
quelqu’équipe volante, supplémentaire, pour
le repavage de nos routes éventrées
M. Colaert. Nous nous en occupons
aussi, mais la situation actuelle est extraor
dinaire. Il nous faut de la patience. Il y a
dans toutes les routes, des tranchées a ouvrir
et a réouvrir.
M. Bouquet. II faudrait des lanternes
aux endroits dangereux.
M. Colaert. Malheureusement on les
vole, et nous ne pouvons pas cependant
mettre un agent toute la nuit a cöté de chaque
lanterne. Ce sont des gens venant, la nuit,
de l’étranger, qui sont les voleurs. On ne
saurait s’imaginer la besogne a laquelle les
échevins ont a faire face. On critique facile-
ment, mais tout est a faire en même temps.
M. Donck. Oü en est le service du
frigo
M. Van der Mersch. Les Yprois sont
absolument fibres de s’adresser a l’État pour
être les cessionnaires de ce service. En ce
moment les brugeois exploitent le frigo.
M. Colaert. Le 5 avril, nous avons
requ une communication officielle annonqant
que la chaussée d’Ypres a Menin sera refec-
tionnée cette année.
M. Delahaye. L’entrée de la chaus
sée de Poperinghe est dans un si mauvais
état que l’écoulement des eaux ne peut plus
se faire et qu’après une pluie la chaussée est
inondée.
M. Donck. Les Sénateurs viendront
sous peu voir la situation de la ville. Ne
serait-il pas bon de les recevoir officiellement?
Nous avons de grandes questions a traiter
avec eux le canal, les cessions...
M. Colaert est d’avis qu’il n’y a pas lieu
de les recevoir. Ces Messieurs ne nous écri-
vent pas et ne nous demandent rien. Les
journaux seuls ont annoncé leur visite. Nous
ne savons rien officiellement.
M. Van der Mersch trouve au contraire
qu’il faut profiter de ce que ces Messieurs
viennent pour leur causer et les éclairer.
M. Van Alleynnes appuie cette manière
de voir.
M. Colaert. Nous ne sommes pas
officiellement informés, dés lors il vaut mieux
ne pas les recevoir.
MM. Donck, Van der Mersch, Van Alleyn
nes et d’autres insistent. II ne faut pas que
nous laissions les Sénateurs sous la seule
impression que leur donne les fameux com
muniqués officiels. Nous ne pouvons que
gagner a les mettre au courant.
M. Glorie. Nous sommes menacés de
mesures législatives rigoureuses en matière
de cessions. Si ce projet passe a la Chambre,
ce sera voté, et le résultat en, sera déplorable
pour la ville.
M. Colaert. Oui.
M. Glorie. Dés lors, il nous faut
profiter de chaque occasion pour éclairer les
législateurs. Ces Messieurs ne sont pas au
courant. De la vient tout le mal. Parlons leur
done quand ils viendront chez nous.
M. Colaert. Nous ne pouvons pas
recevoir ceux qui ne s’annoncent pas officiel
lement.
Les Conseillers ci-dessus insistent Les
La séance s’ouvre a 3.3o h. Sont présents
MM. Colaert, bourgmestre, président; Sobry,
Van der Mersch, échevins Bouquet, Iweins,
Lemahieu, Declercq, Delhem, Van Alleynnes,
Glorie, Donck, Delhem, Delahaye, conseil
lers et Versailles, secrétaire.
Absents MM. Van Nieuwenhove (indis-
posé), D’Huvettere.
1. Le procés-verbal de la précédente
séance est admis sans observation.
2. Voirie. Acquisition de terrain.
Un terrain rue Longue de Thourout est
acheté a M. Biebuyck. Approuvé.
3. Propriétécommunale. Vente de terrain.
II s’agit de la vente d’un terrain situé
derrière la gare et le canal vers Comines.
b) d’un autre terrain rue du Chateau d’Eau.
Des demandes sont faites pour 1’acquisition
de ces deux fonds. Le Conseil décide de les
mettre en adjudication publique. (Mise a
prix de 20 fr.)
,4. Cimetière communal. Concessions de
terrain. Adopté.
5.’— Monument des combattants décédés.
Ce monument sera adossé au mur deda maison
Ligy, rue des Halles. On est occupé de con-
struire ce mur, et il est nécessaire de voter
des fonds pour en payer le coüt. - Adopté a
l’unanimité sauf la voix de M. Van Alleynnes.
'6. Remboursement d la Trésorerie de
fonds avancés pendant la guerre pour le paie-
ment de dettes. Il s’agit d’une simple régula-
rité d’écritures de comptabilité.
7. Hospices civils. Vente d’un terrain
a. Noordschote. Le Conseil homologue.
8. Quartier du Commerce. Kermesse
annuelle. Le subside ordinaire de i5o fr.
est alloué.
g. Location publique de terrains a Zillebeke
et a Dickebusch. Y aura-t-il lieu de louer
pour un an ou pour neuf ans demande l’éche
vin M. Sobry, rapporteur.
M. Van Alleynnes propose de louer pour
trois, six, neuf ans.
Ces terrains sont en trés mauvais état, et
an ne trouverait pas amateur, si on ne loue
aas au moins pour neuf ans, disent certains
?onseillers. Ces terrains ne sont plus inon-
lables, d’ailleurs.
La durée du bail est fixée a neuf ans
najorité des membres.
10. CommunicationsM. Colaert.
Jepuis hier, le plan terrier du Tribunal est
trrivé, et il se trouve done actuellement a
lotre inspection. Il y a urgence a procéder a
ette construction il est done bon de' ne pas
>erdre un temps précieux. L’administration
ailitaire a prévenu la Ville qu’il lui faut la
aserne pour la fin de l’année. On peut espérer
délai de grace, mais cela ne change rien a
urgence.
M. Bouquet demande oil
uestion du bassin de natation
M. Van der Mersch. Nous attendons
epuis trois mois le rapport de M. L...
M. Colaert. Nous lui rappellerons la
lose. S’il n’apas le temps de faire le rapport,
faudra que nous en chargions un autre.
M. Bouquet demande qu’on mette en
at la bascule de Tabattoir, ainsi que le
arché au bétail et le marché aux poissons.
nfin, tous les Yprois se plaignent du service
l’ébouage, on ne vient pas enlever les pou-
