La veiture la plus éconoinique du monde. I =3 CONSUMMATION AUX 100 KM. Lcoiiomie dans la consonimation et I’entretien. Reflexions Excursion Sénatoriale a h Agents Concessionnaires Garage Dunn Cie (MM. Quinet et.Wolley), porte de Menin, Ypres temps en temps, ils se sont arrêtés pour voir le paysage et admire les merveilles de la reconstruction économique par 1’Etat. C’est ainsi qu’ils ont eu une heure de temps a Ypres pour voir les Halles, S’ Martin et la Cité Ligy, a Roulers pour diner, etc. Ce n’est pas par de semblables ballades que .’on fera accroire aux sinistrés que les sphères officielles s’intéressent a eux. Nos honorables Sénateurs n’en connaissent pas plus après qu’avant. La plupart des autos appartenaient a 1’office des Regions Dévastées (O. R. D.), 1’essence aussi sans doute, ainsi que les chauffeurs. C’est done nous qui avons payé les frais de cette,inutile excursion. Nous supposons que de hauts fonctionnai- res pilotaient nos orateurs, mais 1’excursion était organisée de telle faqon qu’il était impos sible aux participants de prendre des infor mations sur place auprès des personnes de la Région a même de les éclairer. Nous avons 'eu les Journalistes en ballade. Nous avons eu les Sénateurs en ballade. Quand aurons-nous maintenant les Repré- sentants en ballade Ceux-ci vont se plaindre, si on les fait attendre encore longtemps. Pourquoi, eux, ne profiteraient-ils pas aussi sur les Régions Dévastées Nos Sénateurs Beiges, au nombre de plus de soixante-dix, ont fait une courte apparition lundi dernier dans les régions dévastées. Arrivés par train de Bruxelles a Courtrai, ils y ont trouvé ving-trois autos officielles mises gracieusement a leur disposition par le Gou vernement. Ils ont ensuite, a 3o a l’heure, traversé Menin, Wervicq, Comines, Warnêton, Mes- sines, Ypres, Roulers, Staden, Dixmude, Nieuport, et sont arrivés a temps a Ostende Au risque de se répéter, il est assez curieux de constater que le spectateur impartial et désintéressé de l’activité de nos régions dévastées, ne parvient pas a se dégager des préjugés qui règnental’égarddenos pionniers. Il n’est pas difficile de deviner d’oü part le débinage systématique, d’oü nous vient notre reputation de spéculateurs, d’aventuriers, que sais-je. Il se produit ici un phénomène naturel. Les jouisseurs, les paresseux, ceux qui ont peur de l’effort, ont redouté la vie active et sans confort de nos régions dévastées et sont restés loin d’ici. Il s’est par le fait opéré une sélection, et les énergiques qui ont travaillé et réussi, sont jalousés, enviés, critiqués. Voyez le cas des ventes avec dommages de guerre, nos débineurs, déserteurs, p... vinai- gre ont fait la place a plus actifs qu’eux. Ils prêchaient le défaitisme Comme les régions dévastées se reinvent, ceux qui ont vendu leurs propriétés le regrettent et se vengent en nous noircissant. Le malheur veut que la région dévastéesoit traitée en.parente pauvre, on la recoit au bout de la table, on la dédaig- ne Notre sort est lié a des parlementaires qui ont trop d’occupations et trop peu d’ener- gieNousavons perdu ceux qui étaienttoujours sur la brèche. Et voila pourquoi, on nous craint trop peu et 1’on ne s’occupe plus de nous. Nos concitoyens ont eu un beau geste de solidarité en tachant d’émouvoir et d’éclairer les Sénateurs. Qu’ils continuent leur propa- gande pour leur canal et pour la revendica- tion de leurs droits, par la parole et par la plume. Co seront de bonnes semailles 1 et elles lèveront. Que, pénétrés de la Justice de leur cause, les habitants de nos régions dévastées mettent en action notre devise nationale L’Union fait la force et ils parviendront a crier assez fort pour être entendus. 7 1/2 litres d’ESSENCE 250 grammes d’HUILE remploi les alinéas 2 3 (art. 5o) fixent en ce sens l’interprétation de la loi. La déclaration Carton s’exprime Il est arrivé que des tribunaux ont accordé des indemnités, en laissant aux sinistrés un délai assez long pour le remploiCe délai est parfois de 5 ans. Des sinistrés se contentent de toucher des intéréts parfois importants et attendent l’expiration du délai pour remployer. C’est méconnaitre la pensee du législateür. La circulaire conclut Ces déclarations sont significative's. Il en résulte de la manière la plus claire, que l’art. 5o dans sa teneur actuelle, doit s’appliquer rétroactivement. Avant d’examiner le bien-fondé des argu ments invoqués, il faut observer que, si M. Mechelynck trouve que les alinéas 2 3 du nouvel article 5o, fixent l’interprétation de la loi du io mai 1919 conformément a son prin cipe, on sé demande ce que peut bien être l’interprétation d’une loi. Comment se fait-il que le principe de la loi interprétée ne res- semble plus du tout a celui de la loi primitive? Quant a l’honorable M. Carton, il poussera sans doute un profond soupir, en voyant la confusion que Ton établit entre sa proposition de réduire les délais de remploi et 1’intention qu’on luiprête, de ne plusaccorder d’intérêts que du jour oü le sinistré aurait commencé son remploi. S’il avait voulu cela, il aurait proposé d’accorder des intéréts au fur et a mesure des débours qu’importait alors le délai de remploi or, il ne parle que de cela. Il n’y a pas beaucoup de rapport. Il faut maintenant examiner si les choses jugées au provisoire ne confèrent aucun droit acquis et si les lois interprétatives ont un effet rétroactif. Il y a deux questions dans la première Le jugement provisoire confère-t-il un droit et dans ce cas, quelle en est la nature Le juge ment provisoire aura-t-il, dans une certaine mesure, force de chose jugee D’abord, aucun texte de loi ne reconnait d’existence aux jugements qualifiés provisoi- res. Iln’existe que des jugements provisionnels et dans la matière qui nous occupe, ces jugements-la sont les jugements deallocation provisionnelle. Les jugements sur dommages de guerre répondent presque tous a la définition du contrat judiciaire, telle qu’elle figure sous ce titre aux Pandectes, art. 5 accord de deux parties devant le juge sur un point contesté entre elles, accord expressément ou tacite- ment convenu. De ce contrat résulte le droit qui fait 1’ob- jet du jugement. Mais aussi longtemps que ce droit est provisoire, il est conditionnel, lié a la condition suspensive du jugement définitif. Dans quelle mesure est-ce un droit acquis Laurent (tome 1-198) estime que le droit con ditionnel est un droit acquis, quand il s’agit d’un droit contractuel. Il est vrai, ajoute-t-il, que le contrat fait sous condition suspensive n’existe que si la condition s’accomplit, mais cela n’empêche pas qu’il en résulte un droit dans le domaine du créancier, pendant que la condition est en suspens. La condition ici est 1’intervention d’un jugement définitif sur la question principale. Il n’est pas vrai de dire que, tout en admet- tant le principal, e’est-a-dire en maintenant le chiffre de 1’allocation provisionnelle an térieure, le jugement définitif puisse modifier le régime de ses intéréts. Si 1’on admet 1’un, il faut admettre I’autre, les dispositions du jugement pour y prendre le train pour Bruxelles. De provisoire étaient indivisibles. Comment pour- rait-on plus tard, admettre la disposition prin cipale et rejeter la disposition secondaire Dans la matière qui nous occupe, il s’agit toujours de sommes d’argent. La condition du droit a rester propriétaire d’une somme provisoirement allouée est, semble-t-il, que le jugement définitif vous accorde au moins cette somme et, si cela se produit, que le juge ment provisoire soit ainsi implicitement con- firmé, de quel droit en diviserait-on les dispo sitions, en maintenant le principal et en écar- tant 1’accessoire Au surplus, il ne s’agit pas ici de modifier une décision provisoire, tout le monde est d’accord que cela peut se faire ce que 1’on veut, c’est soumettre au régime d’une loi nou velle, des jugements rendus sous une loi an térieure. On veut prendre autour pour alentour Sous prétexte de clianger un jugement, on changerait la loi, en vertu de laquelle il est rendu. Comme il vaut mieux écarter le plus possi ble le soupqon de rétroactivité, on déballe ’argument de la loi interpretative. Ouvrons encore les Pandectes. Une loi interpretative, lisons-nous, est celle qui fixe le sens ou la portée d’une loi ou d’une partie de loi antérieure, présentant quelqu’ob- scurité ou quelqu’ambiguïté. Les lois interprétatives ne constituent pas des lois nouvelles sur la matière dont elles s’occupent. Le mot Interpretation a pour une cer taine classe de gens exactement le même sens que Transformation. L’obscurité d’une loi ou d’un jugement ne réside pas pour eux dans une équivoque de texte, mais tout bonnement dans une disposition qui n’est pas de leur goüt et qu’ils croient pouvoir, par ce moyen primitif, mettre au niveau de leur propre opinion. Nous trouvons dans Laurent (tome 1-286) et dans les Pandectes. (Loi en gén. 56) la réponse qu’il convient d’adresser a ceux qui qualifient bravement d’Interprétationles altérations de tout calibre qu’ils proposent II va de soi que si, dans une loi interpre tative, il se trouvait une disposition nouvelle, dont le but ne serait pas de fixer le sens et la portée d’une loi antérieure, on rentrerait dans les principes généraux de la non-rétroactivité pour ce qui concerne cette disposition spé ciale. C’est-a-dire que, si la loi du 6 septembre est interprétative pour partie, elle est nou velle, pour une autre et que ses dispositions nouvelles ne peuvent, en vertu du principe de la non-rétroactivité inscrit dans les codes, avoir aucun effet sur des droits patrimoniaux acquis dans le passé. Citroën, ce qu’ils en pensent. Demandez aux propriétaires d’une automobile .Catalogue et démonstrations gratuits sur demande. Citroën, ce qu’ils en pensent. U GV* --- Jerusalem, ta harpe veuve, Suspendue aux saules du fleuve, Se taisait devant le Seigneur 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 3