A la Federation des Cooperatives pour Dommages de Guerre HET YPERSCHE LARÉGiOND'YPRES Bijvoegsel Wekelijksch Overzicht Supplément 4C Jaargang, Nr 4 - 12 MEI 1923 bovenhand aan te matigen op de nijverheid der L’oeuvre magnifique de la Federation Le prochain emprunt 4e Année, N° 4 - 12 MAI 1923 'i irrr» i, .'in»mi Zooals ik verleden week deed voorzien, werden de duitsche voorstellen nergens aan genomen. Deze week hebben de verbonden landen hun weigerend antwoord aan het Reich medege deeld. Frankrijk en België hebben, na overeen komst, een gelijkluidend antwoord gegeven, hetwelk klaar en duidelijk de duitsche drog redenen weerlegt en de voorstellen als ontoe reikend verwerpt Engeland en Italië werken insgelijks samen en hun antwoord bevat eene uitnoodiging om nieuwe voorstellen te doen, welke meer kans hebben zouden om aanvaard of ten minste besproken te worden. Ziehier eenige kenmerkende trekken uit het frarisch-belgisch antwoord Vooreerst, be slaan de voorgestelde sommen slechts 1/4 van het bedrag vastgesteld door de Herstellings- commissie, hetwelk door Duitschland erkend wierd als zijnde zijne schuld jegens de Bond- genooten.... Frankrijk heeft op dit oogenblik reeds honderd milliard frank voorgeschoten, en België reeds vijftien milliard frank en voor beide landen blijft er, buiten de uit te keeren pensioenen, meer dan de helft hunner schade te vereffenen. Het economisch belang van Frankrijk en België, het economisch belang van gansch de wereld en de Rechtvaardigheid zelf, eischen dat de verwoeste landen niet langer meer veroordeeld zouden blijven zich zelven ten onder te helpen om hun schuld- eischerte helpen verrijken... Zij (Frankrijk en België) kunnen daaren boven niet nalaten te doen opmerken, dat de duitsche nota niets anders is, van ’t begin tot ■het einde, dan een slecht verdoken, stelsel matige opstand tegen het vredesverdrag van Versailles. Op 't oogenblik dat de Conferentie der Gezantschappen eens te meer komt te be- statigen dat Duitschland zijne verplichtingen nopens de ontwapening niet nakomt, zouden Frankrijk en België moeten verzaken aan de vredelievende maatregelen welke zij, door Duitschland ertoe verplicht, hebben moeten nemen Duitschland zou moeten ontslagen worden der uitgaven waarmede het belast is, zoo het zegt, en welke hem niets opbrengen dit bedoelt zeker het bezettingsleger, en België en Frankrijk zouden bijgevolge de zekerste waarborg hunner eigen zekerheid en eerbied voor het verdrag moeten opgeven Duitsch land zou volkomen moeten vrij gesteld worden, zoodathet hem zou toegelaten zijn alle voor deel te trekken uit de verwoestingen welke door hem opgehoopt werden in België en Frankrijk, ten einde zich in korten tijd de Au nom du conseil d’administration, au nom des cooperatives, je remercie la presse, qui, sans distinction de parti, a été unanime a encourager nos efforts et a applaudir a nos succès, de la participation qu’elie abien voulu nous accorder dès les premiers moments. M. le président donne ensuite lecture de la lettre de M. le premier ministre Theunis Lettre de M. Theunis Bruxelles, le 8 mai IQ23. Monsieur le Président, Lorsque vous avez bien voulu me faire part de la date de l’assemblée générale de la Fédé- ration dès Coopératives pour dommages de guerre et me demander d’y assister, c’est avec plaisir que j’ai accepté votre invitation. J’étais heureux de trouver ainsi l’occasion de vous dire, a vous, Monsieur le Président, et a tous, comme j’apprécie vos efforts intel ligents et désintéressés, de vous exprimer publiquement mon admiration pour l’ceuvre de reconstruction déja accomplie et de vous en remercier au nom du gouvernement. Enfin, si j’avais pu me rendre parmi vous, j’aurais, comme vous me l’avez demandé, dit quelques mots de l’émission de votre troisième emprunt d’un milliard. Cela me sera malheureusement impossible. Je n’insisterai pas auprès de vous sur le caractère impérieux des obligations qui ren- dent nécessaire ma présence au parlement, a l’heure oü aura lieu votre réunionvotre grande expérience de la chose publique vous l’aura fait comprendre. Tout ce que je vous demande est de vouloir bien m’excuser, auprès de ceux surtout qui ne connaissent pas, comme vous, la lourde sujétion du pouvoir D’ailleurs, s’il est une chose qui peut atté- nuer mon regret de manquer votre réunion, c’est l’impression que l’emprunt auquel je faisais allu sion, il y a un moment, sera, comme toute votre oeuvre, un éclatant succès. De toute part, on s’accorde pour en donner I’assurance. Qui ne sent, du reste, que préter d l’État beige ou d votre Coopérative qui fait un avec lui, est, aujourd’hui, en méme temps qu’un devoir, une des opérations les plus süres qui put étre faite II y a quelques jours, un financier américain me disait, tant l’effort admirable ac compli par la Belgique l’avait impressionné Moi,j’achète du franc beige Et de fait, la réaction de l’organisme natio nal qu’on aurait pu croire définitivement anémié a été magnifique. Nos budgets s’assainissent. Grace aux impóts nouveaux, courageusement votés, grace aussi aux plus-values d’impóts existants, nous pouvons espérer équilibrer bientót a l’aide de nos recettes permanentes, non seule- ment les dépenses d’administration de l’État et les charges de sa dette normale, mais aussi les charges indirectes de la guerre, dont le traité nous a laissé toutle fardeau, voire méme une partie des charges de la dette contractée pour faire l’avance des réparations. Mais, ilest des limites aux sacrifices et l’on doit compter que le gouvernement, demain comme hier, ne négligera rien de ce qui peut pousser l’Allemagne a satisfaire enfin aux exigences de la justice. (Vifs applaudisse- ments). La reprise progressive des affaires dont on constate plusieurs indices, est, d’ailleurs, de nature a nous aider. Pendant le premier tri- mestre, nos exportations de produits fabriqués, la pierre de touche de notre balance commer- ciale, ont dépassé de 42 p. c. le chiffre corres- pondant de l’année dernière. Le trafic de notre grand port d’Anvers est en développe- ment continu. Le volume des transactions augmente. Le chómage apris fin. Certes, la situation est loin encore de ce La plupart de nos villes etvillages qui eurent a subir les terribles dévastations de l’ennemi étaient représentésM ardi apr ès-midien la salie des milices de l’hótel de ville de Bruxelles, par les centaines de délégués des coopérati ves pour dommages de guerre, venus de tous les coins du pays, en vue de l’assemblée annuelle de la Fédération. L’assemblée est présidéepar M. le Ministre d’État, Michel Levie, président de la Fédé ration, entouré de MM. Wodon, Richir, Kes- temont, Ugeux, Mertens, Vinck, Buyl, Rom- bauts, Van Schoor, De Coninck, Verhaeghe, Picavet, etc. M. Levie ouvre la séance en prononqant l’allocution suivante Allocution Présidentielle La délégation permanente de la Fédéra tion Nationale des sinistrés a bien voulu, ce matin, participer a notre manifestation. Les sinistrés, qui ont vu de pres les hor reurs de la guerre et qui ont souffert dans leurs personnes et dans leurs biens, n’ont pas oublié, et n’oublieront jamais ce qu’ils doivent a nos combattants. Je les remercie de s’être joints a nous pour déposer sur la tombe du Soldat Inconnu notre hommage pieux et reconnaissant. J’ouvre, Messieurs, notre assemblée statu taire annuelle. Ce sera surtout l’assemblée de notre troi sième emprunt. Vous rappelez-vous nos appréhensions et nos inquiétudes lorsque nous nous réunissions pour annoncer le premier emprunt Nous avions, certes, la confiance du gou vernement, mai^ l’opinion publique nous con- naissait-elle Aurait-elle la confiance qu’il fallait pour assurer le succès de l’emprunt Vous savez que cette confiance nc nous a pas fait défaut et vous savez que le succès de notre premier emprunt a été grand. Lé succès du second emprunt, l’an dernier, a été plus grand encore. Je ne crains pas d’affirmer, dès aujourd’hui, que le succès du troisième emprunt dépassera toutes les espérances. Messieurs, je remercie en votre nom les pouvoirs publics de la confiance que, dès l’origine, ils n’ont pas cessé de nous montrer. Je remercie enméme temps l’opinion publique tout entière qui, dès la première heure, a montré qu’elie comprenait l’importance de la mission que nous avons assumée et qu’elie se rendait compte des résultats auxquels nous sommes arrivés. Je vous remercie, Messieurs, d’etre venus aussi nombreux a cette réunion. M. le ministre des affaires économiques, dont l’administration ne cesse de nous encou rager, s’est excusé de ne pouvoir assister a notre réunion, étant retenu a la Chambre. M. le premier ministre Theunis avait bien voulu me promettre qu’il serait des nótres et qu’il prendrait la parole ici. II en est malheu reusement empêché, étant retenu a la Cham bre. II m’a adressé une lettre dont je vous donnerai lecture dans quelques instants. 5> Je tiens également a remercier la presse du concours cordial que, depuis l’origine de notre société, elle nous a assuré non seule- ment a Bruxelles, mais dans tout le pays. Que ferait-on dans notre pays sans le concours de la presse landen door hem ten onder gebrachtBelgië en Frankrijk zouden den waarborg dien zij ge nomen hebben, moeten lossen, en blootgesteld klijven aan al het geweld der duitsche hand angers en in ruiling van al die toegevingen zouden beide landen nogmaals eenige schoone Woorden op een stuk papier ontvangen «dien Duitschland eens goed wil nadenken, zal het niet verwonderd zijn dat zulke voor stellen afgewezen worden. e Weigering tot het aanvaarden dezer eer- s e duitsche voorstellen wil natuurlijk niet Zeggen dat alle hoop op overeenkomst verloren is. Neen, vooreerst zal Duitschland zelf waar- c ynlijk inzien dat er iets meer moet toege- ^eyen worden en vervolgens zal de engelsch- 'aansche nota daartoe eene nieuwe uitnoo- 'g'ng bevatten, welke tot verdere onderhan- _e lnëen kan aanleiding geven. Rik. ^édération nationale des sinistrés inJra..Fédération nationale des sinistrés a Unta. ^ace Louise, 5, a Bruxelles, bureau permanent oü peuvent nl-> r<fsse,r t°us les sinistrés qui ont des «mtes a faire valoir. Secrétaire général, Led°ux. q. s. L. D. css

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 9