I i ii| I ill 1 HET YPERSCHE LARÉGIOIN D’YPRES Bijvoegsel .Hi Ijls Wekelijksch Overzicht l |j i Supplément ff ik 1 ■1111 II I- II' 4e Année, N° 5 - 19 MAI 1923 STAD Y P E R Nomination GExMEENTERAAD Zitting van Zaterdag 19 Mei, om 14 ure ten Stadhuize scds dien DAGORDE 1Proces-verba al der zitting van 28 April. 2. Wegenis Aankoop van gronden. 3. Gemeentekerkhof. Grondvergun- ningen. 4. Boterplas. Nieuw kwartier. 5. -• Stadseigendom. Verkoop van grond te Boesinghe. 6. Stadseigendom. St Elisabethstraat. 7. Taksverordeningen op de openbare vermakelijkheden en op de muziektuigen in de herbergen en andere openbare inrichtingen. Herziening. 8. Policie. Verordening. 9. Burgerlijke Godshuizen. Ruiling van grond. 10. Burgerlijke Godshuizen. Herop bouw van den Keerskorf Aanbesteding. 11. Kerkfabriek van St Pieters Reke ning van het jaar 1922. 12. Kerkfabriek van St Pieters. Begroe ting voor het jaar 1923. 13. Openbare vermakelijkheden. Vraag om toelage. 4e Jaargang, Nr 5 19 MEI 1923 En homme avisé, M. Clémenceau se rend compte qu’un juge d’une absolue indépen- dance est peut-ètre d’espèce assez rare. Au moins est-on parvenu a assurer au juge des conditions d’indépendance satisfaisantes. II y a des degrés dans l’indépendance comme il y en a dans la servitude. Mais cette indépen- dance du juge, telle que nous la voyóns dans la pratique, sera-t-elle sauvegardée Des juges a mandat limité viennent d’être menacés, sans nul doute, dans leur indépen- dance. Sous prétexte d’être guide par esprit d’économie et par le désir d’assurer une liqui dation plus rapide des affaires de dommages de guerre, le gouvernement cherche a se réserver le droit de mettre fin, par simple arrêté royal, au mandat des magistrats atta chés a nos tribunaux des dommages de guerre. La conséquence en sera que, pour demeurer en fonction, le magistral sera tenté d’obéir et c’est ce qu’il ne faut pas, comme nous l’enseigne M. Clémenceau aux instructions gouvernementales, soit a celles du débiteur confronté devant le tribunal avec le créancier. Est-ce la une solide garantie d’impartialité, d’indépendance, en un mot, de bonne justice? Sans nul doute que, si M. Clémenceau était appelé a répondre a la question que nous venons de poser, il dirait avec nous l’indé pendance de la magistrature n’est plus assurée, la oü le gouvernement s’arroge le droit de con gédier le magistral, comme on ne congédierait peut être pas un simple valet de ferme La loi, qui doit aboutir a eet attentat, passera, dit-on. Soyons des milliers et des milliers pour dire et pour crier pareille loi ne passera pas ,r F F M. Du Verger. Bij het opmaken van het wekelijksch over zicht van verleden week, waren de Engelsche jn Italiaansche nota nog niet kenbaar gemaakt jan Berlijn. De Duitsche Regeering was reeds mismoedig door de beredeneerde wei gering van Frankrijk en België, maar alle hoop was niet verloren, verre zij van daar. Immers was het een zeer goed voorteeken poor Duitschland, te zien dat de Bondgenoo- :en in geen samenwerking bleven om hun ant woord te doen kennen. Vandaar trokken zij iet besluit dat de andere mogendheden de landelwijze van Frankrijk en België niet goedkeurden en dat er aldus verdeeldheid zou mtstaan. Verders hadden zij volle vertrou wen dat Engeland en Italië de Bezetting jouden afkeuren, zelfs ertegen opkomen en Duitschland aanmoedigen in zijn passieven egenstand. Helaas, de ontgoocheling was poot niet alleen lieten de engelsch-italiaan- ;che verklaringen weten dat de duitsche voor stellen ontoereikend waren, maar zij bevatten pen enkel berispend woord over de bezet- :ing. Op 't eerste oogenblik verwekte dit ont vetting bij de Regeering en bij nadere overwe ging viel deze laatste uit in woede. Maar die woede verblindt de bevolking niet en men spreekt steeds met meer overtuiging van 2uno over boord te werpen. Doch weinigen rijn bereid om in zulke moeilijke omstandig heden het Bestuur in handen te nemen. Ook schijnt men eene andere oplossing te zoeken. Volgens de laatste geruchten zou Duitsch land eene nieuwe formuul zoeken tot verdere voorstellen. Maar op het bijzonderste punt tenminste voor ons en voor Frankrijk na pelijk wat de te storten som geldt, schijnt er weinig hoop op verandering. Wat baat het )ns meerderen waarborg voor de grensveilig- leid te hebben, indien wij intusschen onze verwoeste gewesten niet kunnnen herstellen iet hetgene de overwonneling zal storten ingeland zou dat moeten inzien en zich aan inze zijde scharen om dit ten minste te beko- ien. Duitschland zal inbrengen dat het reeds ver verdrukt was om te kunnen betalen wat ien van hem vraagt en dat de Roerbezetting emnog veel verder uitgeput heeft, zoodat het 1 t geheel niet meer kan geven dan het voor- esteld heeft. Maar iedereen die gezond oor- eelt, weet genoeg dat dit alles slechts opge- aakt spel is. In een voorig overzicht werd er 5 genoegzaam aan het licht gesteld hoe >lke overwegingen moeten weerlegd worden. Maar op veel hulpmoeten wijniet rekenen een zeker aantal schuldeischers hun -laar te lijf gaan, zullen deze die hem moeg kunnen ontwringen de anderen niet ?er helpen om hun recht te doen gelden. 1S juist wat gebeurd is met de Bondge- a°ten jegens Duitschland jammer is het dat -^eenen vooruit betaald werden terwijl de eren nog moesten wachten op hun deel. 1 hopen dat de Rechtveerdigheid toch hovenhand halen. Rik. Ol A W S3 IC R X EZ Le Conseil Communal de Bruxelles, au cours de sa séance du i5 mai dernier, a promu au grade de commissaire-adjoint de police, notre concitoyen M. Albert TASSEEL qui a fait brillamment la campagne 1914-1918. Nos plus vivesfélicitations au nouvel officier de police. Clémenceau journaliste L’indépendance du Juge inenceau contre Van de Vyvere s Juges, ouiDes Valets, non! “mpn S S°n escaPac^e en Amérique, M. jenceau garde Je ;t au S de SeS éoDts parlent pour lui. En ir d’ho:crite d être Un merve’lleux conduc es nine meS’ Un Orateur au verbe clair, que que tout cela, l’inoubliable •gani- sateur de la victoire, il joint celui d’être un écrivain de bonne race, de riche culture, tout a fait remarquable par l’éclat et la forte con cision de son style. Son bagage littéraire se compose d’essais, d’une piece de théatre, mais, c’est surtout, faut-il le dire le souvenir du journaliste qui restera le plus vivace. Pen dant des années durant, il fit paraitre chaque jour, tantót dans tel journal, tantót dans tel autre, des pages singulièrement vivantes. Sa campagne a propos de 1’affaire Dreyfus res tera légendaire. Le propos du journaliste c’est d’aborder, au hasard de l’actualité, les sujets les plus divers. II n’est done pas étonnant qu’au cours de sa longue carrière, M. Clémenceau ait été amené a dire son opinion au sujet des bonnes garanties de justice. Puisque la question de l’indépendance du juge je devrais dire des magistrats de nos Tribunaux des Dommages de guerre semble mise en discussion, peut- être, n’est-il pas sans intérêt d’en appeler a eet illustre témoignage Opposant le juge au soldat, M. Clémenceau a pu écrire notamment Le juge doit être libre, prononcer dans la souveraineté de sa conscience. Si vous doutez que le principal mérite d’une bonne institution soit d’arracher le juge aux tentations d’obéir, lisez tous les écrits, tous les discours sur la matière, et vousverrez que sur ce point au moins tous les hommes de tous les temps sont d’accord. Sans doute, les gouvernements ont épuisé leur art, après avoir proclamé l’indépendance du juge, a la lui enlever dans la mesure du possible. Mais ce sont la de ces choses qu’on fait sans en vouloir j amais convenir. Le juge ne connait d’autre servitude que celle de la loi voïla le principe qu’on proclamé bien haut, quitte a en reprendre obliquement tout ce qu’il est possible. Que d’éloquence dépensée la-dessus dans nos assemblées Que de rhétorique pompeuse pour vanter les bienfaits del’inamovibilité, pourmon- trer que le juge est libre dés qu’on ne peut le chasser, en feignant d’ignorer par quelle contre-partie d’avancement et de faveurs se reprend cette liberté aussitót concédée Tout au moins a-t-on proclamé la doctrine, si on n’a pas eu le courage de l’appliquer On n’a pas tout fait de ce qui se pouvait faire cependant on s’est mis en chemin, et a force de répéter au juge que la beauté de son devoir est dans l’indépen- dance, il arrive que des magistrats finissent par se pénétrer de cette idéé, et même, exceptionnellement, par agir en quence. Le soldat, lui, est a l’opposé d’une telle conception. Le róle social qui lui est imparti est de servitude absolue. Même si je vous commande de tirer sur vos père et mère dit l’empereur allemand a ses soldats, vous devez obéir C’est en effet le dernier terme de l’asservissement machiné de la créature humaine. En France, on ne va pas wjusqu’a dire ces choses, mais la doctrine des actes conduit a la même conséquence. L’obéissance passive, quel qu’en puisse être le résultat, fait la gloire du sol- dat, comme l’indépendance fait celle du juge. L’indépendance du soldat est un crime puni de mort, Comme l’obéissance du juge implique doctrinalement le déshonneur. L’un rend des arrêts, non des services. L’autre rend des services, non des arrêts. Le prétoire commande après délibération l’armée execute, sans avoir le droit ni les moyens de déliberer. i!' consé- i; 1! 'hui.:,. Benuttiging.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 9