4e Année, N° G - 26 MAI 1923
uhambre de Discipline
e Jaar, N° 6 - 26 MEI 1923
a A. XX S 3E 1$, I ES
leheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE
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Les articles non signés so nt refuses
La voix des Sënhstrés
Président Mc Reynaert, Notaire a Ypres.
Syndic Me Masureel, Notaire a Staden.
Rapporteur M' Van Eecke, Notaire a
’operinghe.
Trésorier Mc Pieters, Notaire a Reninghe.
Secrétaire Mc D’Huvettere, Notaire a
ïp’res.
Membres Me Van de Lanoitte, Notaire
Vlamertinghe et Me Bayart, Notaire a
•ecelaere.
Le fameux pro jet de loi
Le cas de M. Van de Vyvere
Les inspirateurs du projet
Hi-han! Hi-han!
Un plat de pétales de roses
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journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d Ypres
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Ce que la Federation des Coopératives
a fait pour la
reconstitution Nationale
COMPOSITION
DES NOTA1RES
ie I’Arrondissement d’YpreE
pour I’année 1923-1924.
Détrompez - vous,
onsieur le Ministre
- Weekblad - -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Glubs, enz.
Dernièrement s’est tenue a l’Hotel de
vide de Bruxelles, sous la présidence de M.
le ministre d’Etat Levie, l’assemblée géné
rale annuelle de la Federation des Coppé-
ratives pour Dommages de Guerre. Il m’a
paru que c’est le moment de dire ce que les
sinistrés pensent du róle de la Fédération des
Coopératives je parle de ceux qui ne jugent
pas des choses a travers leurs petits ennuis
personnels, leurs deceptions possibles, leurs
grids particuliers on leurs satisfactions égoïs
tes. Je ne parle pas non plus des fonction-
naires que cela contrarie, paree qu’ils voient
Nous savons que les cessionnaires sont
1’objet d’une active campagne. Nous avons
dit, a cette meme place, ce que nous en pen-
sons. Mais, al’occasion du nouveau projet de
loi déposé par le gouvernement, il convenait
d’y revenir. L’auteur de 1’article paru dans
notre numéro de la semaine dernière sous le
titre La persécution des acquéreurs d’indem-
nités pour dommages de guerre vient de le
faire avec un rare bonheur. Quand on passe
en effet, en révüe griefs formulés a
charge des cessionnaires, sans esprit prévenu,
a la lumière d’une same critique, il n’en reste
moins que rien. Il reste au contraire établi,
que la cession estun des principaux, si-pas le
principal facteur, de la restauration de nos
regions dévastées. Les personnages officiels
semblent ne point du tout s’en douter et
pareils a Don Quichotte, ne s’escriment qu’avec
plus d’ardeur contre des abus intaginaires.
D’autre part, nous avons signalé le régime
auquel M. Van de Vyvere s’efforce de sou-
rnettre les magistrats de nos juridictions des
dommages de guerre. Sans doute, la preuve
sera-t-elle fournie que les sinistrés et les Bei
ges né sont pas encore assez avachis, asSez
veules, pour se faire a l’idée d’une justice,
domestiq.uée.
Dés a présent, le projet de loi apparait
comma 1’ceuvre la plus sotte qui se puisse
imaginer. Et M. Van de Vyvere est trop avisé
pour ne pas s’etre rendu compte qu’il a été
joué de maitresse faqon par son entourage
le projet de loi fera prime sur le marché de la
bétise humaine. C’est a croire qu’il est inspiré
par M*e Aliboron lui-même et, si ce n’étaient
les intéréts en cause et toutes les sérieuses
preoccupations du moment, a le voir aihsi
présenté, par le gouvernement, avec le sérieux
d’un prêtre porteur de reliques, il serait
accueilli n’en doutez pas par un immense
éclat de rire.
Les ministres ont une excuse ils ne peu-
vent songer a tout, et trop souvent ils en sont
réduits a entériner les propositions d’une
incompétence abritée derrière le titre pom-
peux de haut fonctionnaire Mais, il est
pour le moins facheux que le nom de M. Van
de Vyvere soit associé a un projet aussi extra
vagant. Nous ne pouvons quo le regretter
trés sincèrement pour lui.
A propos de Maitre Aliboron, vous con-
naissez peut-étre la délicieuse fantaisie laissée
par Lucien, l’auteur grec mieux connu peut-
êtrepar ses dialogues des morts. Cette fantaisie
s’appelle L’ane oil la Luciade Lucius
apprend de Palestre, la servante, les secrets
de la magicienne chez qui il vient d’arriver
en se frictionnant d’une certaine huile cqnte-
nue en des flacons, elle prend des formes de
l’oiseau ou de la béte. Pour retrouver sa
forme primitive, il lui sufiit de manger des
pétales de roses. Ce n’est pas tout de con-
naitre le secret, encore faut-il l’expérimenter.
Lucius veut en faire I’essai et, voulant devenir
oiseau, se frictionne al’aidede 1’huilecontenue
dans un des précieux flacons, mais Palestre
s’étant trompée de flacon, voila qu’il devient
tout autre chose car il eut, au lieu de
plumes, a l’heure mème, poil bourru par tout
le corps, queue au derrière, oreilles en tete
longues sans mesure, corne dure aux pieds et
aux mains. Certes, pour se tirer d’embarras,
il lui eüt suffi de manger des pétales de roses,
mais des voleurs survenan-t, il n’en eut pas
1’occasion et ce n’est que’longtemps plus tard,
après de plaisantes et cruelles aventures, qu’il
retrouva enfin la forme humaine.
Les inspirateurs du fameux projet ont ils
done, eux aussi, voulu éprouver les effets
d’un liquide analogue Ou bien faut-il croire
qu’ils ont. été victimcs d’une quelconque magi
cienne Tout le fait supposer. Certes, ils
n’ont pas, j’aime a le croire, poil bourru par
tout le corps, queue au derrière, oreilles en
tête, longues sans mesure, corne dure aux
pieds et aux mains mais, depuis quelque
temps, qu’ils parlent ou qu’ils écrivent, qu’ils
suggèrent descirculaires ministérielles, ou
inspirent des projets de loi, leurs paroles,
faits et gestes, peuvent sc résumer par des
Hi-HanHi-Han 1 afire,ix, déchirants, incroya
bles.
Tant d’infortune nc peut nous laisser indif
férents. Si chacun voulait y mettre du sièn,
nous trouverions peut-étre a leur offrir un bon
plat de pétales de roses. Que dites-vous de
l’idée Je me borne a vous la soumettre.
M. Du Verger.
La majeure partie des sinistrés est pénétrée
1 idéé que des instructions ont été données
ix Inspecteurs du Remploi en vue de retar-
[r paiement des indemnités. Malgré toutes
s objurgations et nos protestations, nous
Instatons que ITnspection du Remploi laisse
llésirer. Manque-t-on d’inspecteurs, qu’on
Inomme 1 Mais surtout qu’il existe un con-
re 1 Que les fonctionnaires du Remploi
pendent non des Directeurs du Ministère
lls du Commissariat Principal Que le sys-
re actuel cesse au plus tot, car les résultats
jdnétastes. Nombre deconstructionsdemeu-
’nachevées, les entrepreneurs nous (juit-
IL les sinistrés se découragent. En outre, il
I ’nouï qu’il n’y ajt pas un seu] juiiste a
BsPection du Remploi et que l’on exige
1 examen des premières tranches, une
■brasserie et des formalités nuisibles a la
■«'■té désirée.
W est également incomprehensible que
Jpection du Remploi semble armée de pou-
s Iels qu elle puisse désacter et modifier
Wubements et les arrêts, le respect de la
Br, J ^ee’ fluoi et que le sinistré soit
H sans defense devant l’arbitraire du fonc-
Sommes-nous en Russie
■onsieur l’Inspecteur des Cours et Tribu-
finaAez-vous rien a dire au Remploi?
l.e ^Lnistre croit-il tont ce que ses
H Mn^'leS -U' accro're Dctrompez-
H 0(|.' e ^Lnistre, l’optimisme est pure-
H Clel et le pessimisme est plutót de
ax°ns eu beaucoup de promesses!
j tendons des actes.
BOSS
H ET
LA REGION
YPERSCHE
D’YPRES
U
DE LA