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CONSUMMATION AUX 100 KM.
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voiture la plus écouomique du monde. - Économie dans la consommaüon et I’entretien.
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Cette année, elle espère couvrir ses frais géné-
raüx sans ie secours de l’État, et elle envisage
menie la possibilité de rembourser a l’État
une partie des subsides requs. Elle cherche a
réaliser ce but d’une noble ambition couvrir
tous les frais généraux des coopératives et de
.’organisme central, sans que l’État ait a
intervenir, toutes les dépenses étant couver-
tes par le léger prélèvement que les sinistrés
consentent de grand coeur sur leurs indemni-
tés en faveur d’intermédiaires aussi précieux...
et de banquiers aussi raisonnables
Sans doute, la perfection n’est pas de ce
monde, et il peut arriver qu’un sinistré ait a
se plaindre d’une cooperative ou qu’une coo
perative ne soit pas satisfaite d’une mesure
prise par la Fédération. L’un et l’autre ont
une facon bien simple de faire contróler leurs
griefs ils n’ont qu’a s’adresser a la Delega
tion permanente des sinistrés auprès de la
Fédération des Coopératives. Celle-ci fera
l’enquête qui s’imposeet, s’il y a un abus, elle
s’emploiera a le faire disparaitre. On doit a
son intervention plusieurs décisions heureu-
ses. Le nouveau président de la Délégation
permanente estM. Léonce Van Alleynnes, ad
ministrateur de la Coopérative d’Ypres les
vice-presidents sont MM. Adolphe Ledoux-,
architecte a Jambes, et Lucien Timmermans,
de Louvain. Son secrétaire est M. Marcel
Houlteaux, avocat a Visé, Toutes les régions
sinistrées ont des représentants a la Déléga
tion permanente. Les sinistrés qui ne vou-
draient pas recourir a elle peuvent encore
s’adresser au bureau permanent de la Fédé
ration nationale des sinistrés, qui vient d’étre
établi 5, place Louise, a Bruxelles.
La Fédération des sinistrés va poursuivre
son action, et elle fait appel a tous les groupe-
ments qui n’y auraient pas encore adhéré.
Trop de sinistrés s’imaginent qu’une fois leur
dossier terminé et leurs dommages liquidés,
ils peuvent se désintéresser de la question
des dommages de guerre c’est une erreur,
et l’avenir pourrait bien le leur démontrer
avaht qu’il soit longtemps. Pour nous, nous
croyons qu’il faut être au poste de combat,
préts a lutter de nouveau énergiquement pour
la défense de nos droits et a nous opposer a
de nouvelles reductions de ceux-ci.
Paul BE AU PAIN.
Président de la Fédération nationale
des sinistrés.
TTTI|;|' Gij beste koffie drinken
\A/ Begeeft U naar den oud gekenden
V V Koffiewinkel van G. Vande Lanoitte-De Bandt,
in de Dixmudestraat, YPER.
Zou ik door uwe tusschenkomst niet kun
nen weten of het waar is dat men te Yper een
lokaal aan het bouwen is, dat moet dienen
als werklieden kring, en dat er geen een Yper-
ling aan werkt Ik heb hooren zeggen dat
er zelf geen Belgen aan bezig zijn, maar al
Italianen Ik heb nog meer hooren zeggen
’t is dat aan dit huis, die moet dienen voor
hetverdedigen van het Suren werk, die vreem
delingen tot io uren daags werken. Ik heb
moeite om al die geruchten te gelooven en ik
kan ze moeilijk controoleeren, daar ik sedert
twee maanden verplicht ben buiten stad werk
te gaan zoeken en den Maandag vertrek tet
den Zaterdag avond. Een Yfrerling.
ÉT T- f
reconnaitre qu’on en a tiré des résultats
impressionnants. La Fédération groupe actuel-
lement 3ig coopératives, avec plus de cent
cinquante-cinq mille affiliés. Depuis le icr
janvier, elle est chargée de liquider pour le
compte du ministère des affaires économiques
au moyen du produit de ses emprunts les
sommes allouées par jugements ou par trans
actions, quand le total ne dépasse pas i5.ooo
francs. Elle est dispensée de soumettre au visa
de la Commission des transactions toutes
celles qui ne dépassent pas 5ooo francs. Bien-
tót elle sera chargée de la liquidation des
indemnités allouées aux déportés. C’est une
suggestion trés heureuse qu’a faite un de ses
commissaires, M. Van Schoor, sénateur sup-
pléant de Termonde, un de ces hommes de
dévouement en vers qui les sinistrés n’auront
jamais assez de gratitude.
Citer des chiffres est toujours ingrat, mais
rien n’est plus éloquent qu’un chiffre. En igrg,
la Fédération a ouvert i35 crédits. Ce chiffre
est passé a 20.665 en igzo, puis a 6g.8i8 en
ig2i, a 120.go3 crédits en ig22. Elle a versé
aux sinistrés a ce jour plus de quatorze cents
millions. Dans ce chiffre sont comprises plus
de ig.ooo transactions, qui représententqd mil
lions et demi. En avril, il est entré en moyenne
153 dossiers par jour a la Fédération, et il en
est sorti chaque jour autant. On compte cette
année examiner de la sorte plus de 45.000
affaires. Un autre chiffre marque le progrès
accompli non seulement par la Fédération
(en l’occurrence son service du contentieux),
mais aussi par les coopératives locales et les
commissaires d’Ètat spéciaux qui sont déta-
chés auprès de celles ci c’est que 80 p. c.
des dossiers environ peuvent être admis dès
le premier examen. Quand on évoque les
difficultés du début, les inquiétudes ressenties
par tous ceux qui voyaient naitre un nouveau
système contre lequel se dressaient tant de
preventions, on a peine a croire que de tels
résultats aient pu être ajteints.
La transaction est le système idéal pour la
liquidation des dommages de peu d’impor-
tance. On peut dire a ce moment qu’environ
75 °/o des dossiers examinés par les coopéra
tives et contrólés par la Fédération ne dépas
sent pas 5ooo francs, et cependant la plupart
des coopératives ajournent l’examen des
demandes qui consistent surtout en reclama
tions pour réquisitions de cuivres et de laines,
sauf les cas d’indigence, bien entendu. Un
sinistré auquel on n’aurait pris que son mate-
las est plus intéressant que n’importe quel
autre, si c’est un indigent.
Nous avons dit que la Fédération des Coo
pératives était une riche affaire pour le Trésor
public. En effet, oü l’État serait-il allé cher-
cher les fonds qu’on a versés aux sinistrés sans
les emprunts des régions dévastées Qui a
assuré le succès de ces emprunts En grande
partie la confiance du public dans les coopé
ratives pour dommages de guerre. Les affai
res les plus séduisantes ne peuvent trouver
bon accueil du public si celui-ci n’a pas foi
dans l’ceuvre entreprise. Mais il n’y a pas que
cela. La Fédération a eu besoin des subsides
de l’État elle est en train de s’arranger de
facon a pouvoir les rendre. II n’y a pas beau
coup d’organismes hélas qui pourraient
se vanter d’en faire autant. En 1922, une
somme de 2 millions avait été inscrite au
budget des affaires économiques pour faire
face aux dépenses de la Fédération. Elle n’a
prelevéque les sept huitièmesde cette somme.
I 7 1/2 litres d’ESSENCE
250 grammes d’HUILE
nnaires Garage1 Dunn C'e (MM. Quinet et Wolley), porte de Menin, Ypres
aux propriétaires d’une automobile Catalogue et démonstrations gratuits sur demande.
A
Lvec effroi arriver trop vite une liquidation
qu’ils croyaient si lointaine encore. Je ne
jarle pas davantage des auteurs de pam
phlets a retardement, ni même de ceux qui
lancent des engins qui font beaucoup de bruit
avant d’éclater... et qui n’éclatent pas. Je n’ai
pas de couronne de chêne et je ne veux faire
peur a personne.
Qu’est-ce que la Fédération des Coopéra
tives
Voila une question qui ne devrait plus se
poser en ce moment, et cependant elle n’est
pas inutile puisqu’il y a encore des gens qui
croientque c’est une affaire Ne riez pas
Un grand journal a refusé de parler de la
Fédération des Coopératives paree qu’il ne
veut pas faire de réclame gratuite a une affaire
commerciale... Nous en sommes la
Je suis done bien obligé de répéter ici que
la Fédération des Coopératives est une entre-
prise officieuse, fonctionnant en dehors des
institutions officielles, mais que c’est, en som-
me une entreprise d’intérèt général sans but
lucratif.
Pour ceux qui l’administrent, c’est une
affaire de mince rapport ils n’y gagnent pas
trois cents francs par an, bien qu’ils y consa-
crent beaucoup d’heureg par semaine. Pour le
Trésor public, c’est, au contraire, une riche
affaire, comme vous devrez en convenir sur le
vu de quelques chiffres. Et, pour les sinistrés,
il faut bien avouer que c’est le salut ceci
soit dit sans vouloir diminuer les mérites de
personne mais paree qu’il faut bien tout de
même que ceux qu’on sert n’apparaissent pas
toujours comme des ingrats.
On sait comment la Fédération est née.
Après. l’armistice, la loi sur les dommages de
guerre n’était pas mise au point. II était bien
difficile alors aux sinistrés de connaitre leurs
droits. On a eu l’idée de créer des coopéra
tives et de les grouper en une Fédération,
organisme central, cceur et cerveau de cette
création. Le gouvernement, il faut lui rendre
cette justice, n’a pas eu trop peur d’une ini
tiative qui pouvait passer pour audacieuse, il a
soldé les premières dépenses d’installation et
degestion des coopératives, celles-ci ont com
mence a faire des avances de 70 p. c. sur la
valeurde igiq d’abord, et bientót sur celle-ci
augmentée de la valeur de remploi.
L La seconde étape fut la mobilisation des
titres judiciaires. La Fédération devint un
des caissiers de l’État. Cela aussi c’était une
initiative audacieuse. Et cependant, oü en
serions-nous a présent sans cela Certains
sinistrés peuvent s’en rendre compte ce sont
,-ceux qui ont dü s’adresser a la Société Natio-
pale de Crédit a l’Industrie (dont il faudra
pien que nous nous occupions sous peu).
Le développement et l’activité des coopéra
tives de sinistrés ne tardèrent pas a donner a
foiganisme central une importance qu’on
3etait loin d’avoir prévue. Il fallut songer a
■C'éei des ressources, et c’est alors qu’on eut
yecours a l’emprunt. On put de la sorte appli-
■qiiei des coefficients au calcul des ax ances,
^PPis on songea a confier Ia conclusion de
■L-ansactions a la Fédération.
ous avons toujours dit que par ce mow n
clr,iverait a une prompte liquidation des
^Rimniages de guerre. Mais que de batailles
a lallu livrer pour arriver a faire rendre a
^■fs5stème si pratique et si simple le maxi-
c,lctPourrait-on perfectionner encore I
système, le rendre plus souple, moins
C’est possible. Mais il y a lieu de
I—
Demandez
Citroen,
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ee qu’ils en pensent. D