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Ypres - Ostende
IN o mi nation
Le Théatre La Fontaine a Ypres
40
’t Ypersche
16-6-23
ginder komen
^aSboek-Roman uit het laatste offensief
door Lodewijk Arend.
15.58
i6.25
i5.o5
15.36
15.48
i5.59
g. 3(5
9-44
9.58
10.29
A partir du ier juillet prochain, un nouveau
train sera mis en circulation entre Ypres et
Ostende. Ce train sera un mï-direct, sans
arréts entre Thourout et Ostende. La durée
du trajet setrouve réduite a cinq quarts d’heure.
Void ce nouvel horaire
A. Ostende
Thourout
Lichtervelde
Roulers
Ypres
B. Ypres
Langemarck i5.ig
Staden i5.35
Cortemarck 15.46
Thóurout
Ostende
Lundi dernier, a trois heures de relevée,
dans Ia salie des fetes de Monsieur Georges
Lapiere, plus de 5oo élèves de nos écoles offi-
cielles attendaient impatiemment le lever du
rideau.
Les jeunes artistes du V Theatre La Fon
taine patronné par Monsieur le Ministre de
1’Instruction publique et des Beaux Arts de
France, de passage a Ypres, avaient au pro
gramme quelques comedies tiroes des fables
de La Fontaine et jouées en costume d’ani-
maux.
Le succès espéré par la petite troupe ne se
fit pas attendre chaudement et de tout cceur
nos écoliers, par de longs applaudissements,
manifestaient leur joieet leuradmiration, pour
ces acteurs de leur age qui incarnaient si bien
leur róle.
La Cigale et la Fourmi Le Loup et
l’Agneau L’Huitre et les Plaideurs», Le
Lion et le Kat Le Chat, la Belette
et le petit Lapin avec tout 1’esprit qu’y a
mis le grand poète, furent interprètées d’une
faqon aussi naturelle que parfaite.
Une mention toute spéciale a la petite
déclamatrice qui, comme preface a chaque
comédie, récitait le texte de la fable rare-
ment il nous a eté donné 1’occasion d’appré-
cier une si belle diction soulignée par des
geste» impeccables.
Nul doute que notre jeunesse estudiantine
gardera de cette representation instructive
autant que récréative, un souvenir durable.
Le Moniteur annonce la nomination de
MRene De Clercq, substitut du Procureur
Géifcral de complément a la Cour d’Appel
de Gand, aux fonctions de Conseiller a la
Cour d’Appel de Gand.
Nous présentons a M. De Clercq, qui a
exercé les fonctions de Procureur du Roi a
Ypres, nos bien sincères félicitations.
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Koningi
Savez-vous qu’il y a dans telle ville des
1 .indies des rues entières rebaties par des
cessionnaires Sans eux, il y aurait la des
espaces déserts il y aurait des trous énor-
mes dans ces quartiers, oil les maisons s’alig-
nenta pi ésent comme des soldats a la parade.
Si certains cessionnaires ont réalisé des
profits, n ont-ils pas couru des risques Ces
spéculateurs »-la ont elaboré de leur audace,
de leur initiative, de leur activité, ces résul-
tats que vous admirez. Sans eux, certains
fonctionnaires ne mettraient pas tant de plu
mes a leur chapeau. Ce qu’ils ont fait, pour-
quoi veut-onempêcher d’autres de le faire aus
si? Pourqvoi tolérez-vous chez les uns ce que
vous condamnez chez les autres Car et
e’est ici encore qu-on se retrouve en pleine
incoherence il est des cessionnaires qui
échappent aux foudres ministérielles. Quand,
par exemple, il s’agit du Fonds du roi Albert,
il n’est plus question de tout cela... Pourtant,
il est dit quelque part que tous les Beiges
sont égaux devant la loi
Messieurs les députés, ne vous laissez pas
égarer. Allez voir sur place, faites votre en
quête comme nous avons fait la nótre. Vous
reviendrez satisfaits et convaincus, et vous
direz au ministre que son entourage l’égare, que
tous les sinistrés condamnent de telles erreurs,
qu’ils demandent qu’on en Jinisse avec les circu
laires interprétatives qui font la caricature de la
loi. La loi est la loi. Elle est la meme pour tous.
Pourquoi prétendrait-on déposséder certains
citoyens des droits qu’elle leur accorde
Paul BEAJJPAIN,
President de la Federation Nationale
des Sinistrés.
Eene siddering van fierheid en genoegen
rilt door onze leden en zij die de voeten lieten
slepen van vermoeidheid en pijn, heften ze
weer wat hooger op om beter den stap door
de straten te doen weerklinken.
In ’t dorp wordt er halt gemaakt en overal
heerscht er leven en blijdschap en waar 't zoo
lang volslagen donker bleef gedurende den
nacht, ziet men, bij ’t nederdalen van den
avond, overal licht aangaan dat door de ven
sters en open deuren gröóte gouden stralen de
straat op zendt en blijheid verkondigt.
Het gebouw waar we onzen intrek nemen
voor den nacht is een breed huis met groote
ingangspoort.
Eerst een nauw gangsken door, dan den
wenteltrap op en we landen aan in eene
groote, ruime zaal, die wellicht moest dienen
als feestzaal. Thans zien wij er niets anders in
dan twee rijen houten balken met een verdiep.
Die slieten zooals ze dadelijk gedoopt
worden, werden door den vijand achterge
laten en deden dienst als beddebakken. Ruwe
schaafkrullen, welke nog den polk vertoonen
door de duitschers, die ze onlangs verlaten
hebben er ingedrukt, maken de matras uit.
De onderste rei wordt dadelijk en zonder
veel moeite ingenomen, maar de bovenste
moet met groote inspanning beklommen wor
den. Toch wordt er niet veel ruzie gemaakt
en niet veel gesproken, want al de manschap
pen zijn dood moe en vragen niets meer dan
een plaatsje om hun rommel neer te werpen en
dan eenige rust te kunnen genieten.
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templeronl Ia
disent bien qu
certains rec-
faudrait fébcitei
cule et odieux
on crie
traite t
L
érations nouvelles, quand ils con-
Flandre ressuscitée, qu’ils se
"1 a fallu beaucoup d’audace a
■constructeurs et qu’il est actuelle-
dans ce pays des gens entreprenants qu’il
!n et non flétrir d’un mot, ridi-
en l’occurrence. Aujourd’hui,
haro sur le cessionnaire. On le
je spéculateur. On dresse contre lui
un arsenal de circulaires et d’ukases.
r,U t d’une remarauable imbécilité. On a
commence par
affaires des c_
füis on a
daas
remarquable imbécilité. On
-- donner l’ordre de traiter les
cessionnaires après les autres.
pris pour système d’interjeter appel
la plupart des ces affaires on a instauré
tout un régime d’inquisition destiné a dégoü-
ter définitivement les aspirants cessionnaires.
Ceux qui veulent se laisser faire peuvent s’en
tirermoyennant certains sacrifices. Quant aux
autres, ma foi on a mille moyens de les ame-
ner a composition.
Joli régime, n’est-ce pas qui remplace la
justice par une sorte de bas maquignonnage I
Car montrez-moi un seul article de la loi qui
justifie ces mesures contre les cessionnaires
Messieurs les députés, vous ètes gens de
bonne foi vous voulez agir en connaissance
de cause vous n’êtes point disposés a vous
laisser bourrer le crane par des fonctionnai
res intéressés a faire de certains cas de véri-
tables marchés. Eh bien quand vous irez
dansles régions dévastées, interrogez les sinis
trés parlez a ceux qui connaissent la ques
tion paree qu’ils la vïvent pour ainsi dire,
chaque jour, depuis quatre ans parlez aux
administrateurs de cooperatives demandez-
leur si, vraiment, ils croient qu’il faut condam-
ner les cessions. Je puis vous aftirmer que la
plupart vous répondront que sans les cession
naires on n’en serait pas oü l’on en est, qu’ds
ont rendu un grand service au pays, et qu’il est
absurde de vouloir en faire a présent des
pari as.
C’estleternelle question du rcmploi, N’a-t-
onpas reconnu qu’il faut l’encourager La
cause n'est-elle pas entendue Sans la prime
au remploi, oü en serait la renaissance des
regions dévastées ?Le cessionniare est venu
ilifait ce que d’autres n’osaient pas faire. II
arecueilli des mains débiles ou hésitantes des
droits qu’il ahonnêtementpayés. II a agi dans
lecadre de la loi. Son action s’est exercée au
profit de la collectivité.
Na de eerste rustpoos komt er meer leven
in die afgetobde lichamen en langs al'e zijden
gaan zware zuchten en licht gekreun op bij
’t aftrekken van schoenen en zokken blijft van
velen het vel der voeten aan de wol hangen
en komt het rauwe roodevleesch te voorschijn.
Wat hebben die zware, lompe schoenen ook
lang en onzacht gewreven op die met water
door week te voeten. Entoch kiagenze niet, die
lamgeloopen, kranige jongens. Zijn ze niet
terug in dat bezette land geraakt dat sinds
zoovele maanden als een onbereikbaar doel
was en scheeA onveroverbaar te zijn
Na de voeten wat verfrischt en met verband
doek omzwachteld te hebben wordt de pijn
minder erg en er komt weer beweging in de
uitgestrekte lijven.
Zelf te mOé en lijdend aan de voeten heb
ik geen oog kunnen slaan op mijne sectie.
Toch zie ik weldra dat van mijn hoekbed uit
al mijne mannen neven een liggen.
Bleske klaagt om er medelijden mee te heb
ben och, sergeant toch, hoe ik hier geraakt
ben ik weet het niet. Dat is nu van gisteren
avond acht uren dat wij op gang zijn, en
altijd maar gaan. Mijne schouders zijn blauw
en dood van ’t danig dragen en mijne voeten
vertoonen ’t bloedig vleesch alsof ze door de
bende van Baekelandt gebrand werden. Ik
kan niet meer roeren, ’k ben geradbraakt.
De gebroeders Versteen zijn kleine kerel
tjes, maar taai. Zij hebben den weg algelegd
zonder den mond te kunnen stoppen en daar
mee zijn ze min terneergeslagen door den
(Zie volgende bladzijde).
Nieuwe Wegen.
I (vervolg)
doet"6 U1St 'lee^ °nS een’Ksz’lls hersteld, doch
len z°nS 'neer gevoelen dat de voeten gezwol-
tiger Cn ^e^wetst en het gaan wordt las-
Idut Oc^tans ’s iedereen blij te moede, om-
I zoo Zü0Ver bunnen vooruitgaan, omdat
Fdat \v" heestdr’ftig ontvangen worden, om-
|Wvt ei°' worden dat de vijand ver-
Bi'nnin,rOrnen niet eene laatste krachtin-
t^schen bistel aan. Overal staan de
I r°epen stoeP en in de straten en
I h'idon t>, 1S toe terwijl ze soms
- t p "ne gedachten uiten
f -ój6 de delgen
- Ma^ek.Omen’ mannen
I 3(le p eenS lloeveel dat er ;:’ïn
I nieer xVaren 1 'U'S ze’de tiat er geen Belgen
Dort?V i2'e
overal’
- 'o d'^T^ ^eig'sc’t'le driekleur, na
e catacomben geleefd te hebben,
e wapperen en aan al de ven-
Jgi van den Honing of
l5.2O
Depart
g.IO
9-37
9.45
9-59
Arrivée
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