lil I. Wi 11I8 II i ca usepje il i NWMiM 4e Année, N° 9 - 16 JUIN 1923 ffl. ■Ir' Journal hebdomadaire de 1'Arrondissement d Ypres Organe de l’Asscciation des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. II it l ■F I Weekblad I voor het Arrondissement Yper O Redaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPER1NGHE ftW, Opstel Les articles non signés sont refuses sa es titres Ra le Leêtre ouverile a Messieurs les Deputes Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Abonnement 8 fr. par an - Etranger 12 fr. On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges 1 il |s it |UX' |canal h's. ii Fruit. r’est 5ieM01 - Naamlooze artikels geweigerd cloche officielle et la cloche sinistrée. C’est a quoi la Region d’Ypres «.s’attache 1 Empê- chez les brimades de sinistrës par la bureau cratie militante et triomphante et vous aurez bien mérité du pays en general et de la Region Dévastée en particulier. Veuillez agréer, Messieurs les Députés, l’assurance de mes sentiments de haute consi deration. Un Sinistré. Nous sommes adversaires du nouveau pro- jet de loi. Nous avons dit r.ös raisons et la Federation nationale a p: is soin de les dc- velopper, en les appuyant sur des considera tions appréciées dans tons les milieux de si- nistrés. Nous n’en voulons pour preuve que l’empressement avec lequel un journal de Louvain a reproduit le manifeste et les pro testations qui, partant de la régión de Dixmu- de, font écho a celles s’élevant de la region d’Ypres. Relisez le manifeste, reproduit dans notre dernier numéro, et vous verrez que la Fédération ne se borne pas a condamner le projet de loi en discussion au Sénat, mais le critique et s’efforce de justifier sa manière de voir par des arguments non encore démolis. Ainsi que nos lecteurs le savent, le Jour nal des Tribunaux était, lui, sympathique au prejet comme a tout projet ay ant pour objet la reduction des dépenses et des in- demnités dans la plus large ties mesures. L’occasion s’otfrait done belle d’une discus sion loyale et courtoise entre adversaires et partisans du projetJ Nous pensions, en effet, que le Journal des Tribunaux était épris de libre discussion et n’avait rien de commun avec certaines chapelles oil 1’on se plait aux laches injures et aux excommunications faci- les. Nous finirons par croire que nous avons eu tort d’avoir aussi bonne opinion. Le Journal des Tribunaux vient de con- sacrer un nouvel article au fameux projet en question. Il trépigne de joie comme un enfant a qui 1’on vient de donnei un jouet. Des mani festations de cette joie exubérante tant et plus de nouveaux arguments aucun des appreciations insultantes a 1’adresse des ac- tuellcsjuridictions des dommages «qui sont d’une insuffisance notoire, tant au point de vue rendement que compétence comme aussi a 1’adresse des cessionnaires, ces indi- vidus ces trafiquants qui roulent car- rosse, et accusent une prospérité insolente de pareilles appreciations a profusion. On s’étonne de ne pas trouver au bas de ce factum la signature de Daudet lui-même, grand maitre en 1’art d’injurier. en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE wavers Wioi wez a B ■anAs quotidv ■ose du F l^hgeute de M le> alors qu’il faudra.it tresser des ■gsinistrés?' - FW toutes les Waives Écoi Ivpels (fa Wteploi, -is. II dé( sinistrés PWirquoi, il r'/“* ’^merités, entendre les deux cloches Messieurs les Deputes, «Excusez la témérité d’un électeur des legions Dévastées, de cette partie du pays Ifon spécule et ou 1’on travaille, doser, Lime un Paysan du Danube, vous parler de Le excursion ou plutót de votre visite pro Ke aux Regions Dévastées. C’est a raison Be notre pen de confiance dans les résultats Icette visite officielle quo je me permets de Lus crier casse-cou. En effet, il en sera de Le visite comme de celle d’un général dans Lcaserne, et je gage fort que, vous verrez ■rop peu lorsque les autos bien nettoyées et ■antes de 1’0. R. D. vous transporteront bidenient, trop rapidement a notre gré. Je Connais que l’c at des routes est tel que vos nuffeurs devront souvent raientir 1 allure de Ls voitures, mais a quoi bon en rase cam- Igne Je suppose que M. le Directeur\ei- leglie, délégué par le Ministre, sera chai gé e vous faire apprécier les résultats de sa Witique toute négative. 11 a d’ailleurs eifectué [commande de nombreux plumeaux qui Lont a enlever la couche de poussière qui •couvre les dossiers enterrés a 1’Inspection 1 Remploi. Vous admirerez ensuite les noni uses maisons que M. Verhaeghe et notre W Commissaire, apparaissant pour la cir- pstance en sa bonne ville, ont fait recon- ®'re par l’État. Si les pierres pouvaient wier ainsi que les sinistrës 1 1 Vous passerez L vite et ne regarderez pas trop les trous Ip^ts causés par la lenteur mise a dclivrer aux sinistrés. M. Verhaeghe vous texte de ses nombreuscs circulaires Ifehspénétréesdu respect dela légalité et du Fó des droits des sinistrés, a telle enseigne Fhvente des propriétés avec dommages Bguerre est devenue... une tres mauvaise lotion pour les sinistrés vendeurs, pour m'nturs et pour les propriétaires malheu- n ose pas insister sur la visite a faire Que les sinistrés demandent a cor et os autos s’y embourberaient, et puis B qv'estion de creuser un nouveau canal au Rhin et dans ces conditions, nous ns mal venus d’oser insister. Vous ren- ’ruxelles, heureux et satisfaits, et les -ions de Bruxelles inséreront la Ministère et célébrcront l’action Verhaeghe et de sou Minis- qu il laudrait tresser des couronnes >assez tenaces pour être parvenus, -j entraves du Ministère des momiques, du Bureau spécial des Rservatoires, et de 1’Inspection du jeeonstruire les villes et villages Pend de vous que cette initiative Puisse continuer a s’exercer. vous faudrait, pour être la Autour du nouveau projet de loi Ce que dit le Journal des Tribunaux» Des injures au lieu d’arguments La jalousie mauvaise conseillère Orgaan der Vereeniging der Geteisterd f der Ypersche Clubs, e„2te,Sterden’ A titre d’échantillon de cette [ittératurc, nous reproduisons la tin de ce libellé D’éviderice, ce projet de loi, inalgré modestie, ne pouvait avoir 1’heur de plaire a tout le monde il portait prejudice a dés intéréts qui, en raison même de leur illégi i- mité, devaient protester avec plus de véhé- mence. Nous vivons a une époque singuliere pü tout se syndicalise, même les mauvaiscs pensées et les desseins pervers. Evidemment, protestations, manifestos de groupements de sinistrés ont vu le jour. Netouchez pas a l’arche sainte. Ne com- mettez pas ce crime de modifier quoi que ce soit a la legislation existante, nous sommes si heureux, si contents, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, voyez, nous engraissons a vue d’reil telle est la pënsée JfecrctéYlc eux qiii s’élèvent conti e le projet de loi. Heureusement leurs suggestions tendan- cieuses ne paraissent pas „devoir être sui- vies le Sénat semble vouloir persister dans ses desseins, les commissions réunies de la justice et des affaires économiques chargées d’examiner le projet viennent de déposér leur rapport. Elles l’approuvent et y appor- tent seulement quelques modifications de détail, heureuses d’ailleurs. Ayons foi dans l’avenir. Nous ne répondrons pas a cette prose de sous-Jaspar, aussi injurieuse pour nous qu’elle est indigne du Journal des Tribunaux. Elle démontre que si son auteur partage la basse envie suscitée dans certains milieux par des cessionnaires, voire même par des sinis trés, il ignore tout du próblème de la restau- ration des regions dévastées qui, a défaut du concours des sinistrés et des cessionnaires représentants de l’initiative privée devrait être résolu a l’intervention d’une nuée de bud- gétivores autrement voraces et dont il se fait l’avocat sans même peut-être s’en douter. II n’y a que deux solutions l’initiative privée ou l’initiative de l’État choisissez. Cette prose révèle smtout un curieux état d’espritqui 9a et lase manifeste a notre égard ce n’est pas de la sympathie ce n’est pas de l’indifférence c’est de la rage 1 Quoi que le Journal des Tribunaux en pense, ceux qui prennent la défense des inté réts des sinistrés, ne s’engraissent pas a vue d’oeil.' Nous avons la fierté de dire notre pen- sée en toute indépendance et avec le plus complet désintéressement. Ce que nous vou lons, c’est que notre region, notre foyer com mun car nous sommes las d’etre traités trop souvent comme des étrangers, des intrus dont on souhaite le depart renaissè au plus tót a la vie. Ce que nous voulons, c’est que le gouvernement ne mette pas, sans profit aucun, d’inutiles entraves a l’initiative privée. Ce que nous tenons a affirmer, c’est que les cession- 'i 11 iill Hi i a Mi J II SKSEMH3HSB33Bra ES jYPERSCfiE

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 1