i II ■Hl YPERSCHE:-|LARÉG1OND’YPRES Supplément Bijvoegsel J r yV'ekelijksch Overzicht ?w R La le$on des Regions Dévastées a h /’.S. - Nous regrettons de devoir, par manque de place, remettre la publication du compte-rendu de la seance de Warnclon d noire prochain numéro. ILT Gij beste koffie drinken Begeeft U naar den oud gekenden Koffiewinkel van G. VandcLanoitte-De Baadt, in de Dixmudestraat, YPER. PROTESTATION envoyée aux Chambres par la Federation des Sinistrés de VArrondissement d’Ypres bedenking zou toch achteruit geschoven wor- worden om zich liever te houden bij de vriendschap van Frankrijk. Inmiddels gaande Bondgenooten voort met briefwisseling te onderhouden nopens hunne inzichten en er wordt niet met overhaasting gehandeld ten einde, zoo mogelijk, in nauwer samenwerking te blijven. Rik. pe groote trekken van de nieuwe duitsche r^iinn zi in wel deze welke verleden week voorstenen e j hier opgegeven werden. Nochtans geelt de nota een gansch anderen indruk dan >je vorige de toon is vooreerst met meer nPrlao-eud, en vervolgens wordt er niet zoo um“ t, meer in gesproken van ontruiming der Koer. Bij nader onderzoek blijkt nochtans dat jeze voorstellen al even onaannemelijk zijn als de vorige. Dit wordt reeds te kennen ge geven door de dagbladen van al de verbon den landen, welke de meening hunner Regee- ring weergeven. Het aanbod van het monopoliuwi der ijzer- wegen is een looze trek immers ondergaan de duitsche spoorbanen een groeten deficit. Zelfs het voorstel om aan een internationaal kongres de oplossing der vergoedingskwestie te onderwerpen, is enkel goed om zand in de oogente werpen1I< t is immers klaar dat de Amerikanen en de Neutralen, die aan deze Bijeenkomst zouden deelnemen, niets anders zouden wenschen dan tot allen prijs eene over eenkomst te treffen zij lij len in hunne han- delszaken door den tegenwoordigen abnor- malen, onzekeren toestand en •daarom zouden zij de zaken willen vereffenen al ware het •ook ten koste der rechtmatigste eóschen dergeaen die meest door den oorlog hebben geleden België- en Frankrijk. De fransdhc regeering heeft reeds een ver-- zoek gestuurd tot Engeland otn een geiweem- schappelijk antwoord te geven op de duitsche nota. M. Poincaré vraagt daartoe dat eraou gevergd worden van het Reich, den passieven tegenstand te doen eindigen, en dan zou er door de Bondgenoot m saam n overgegaan wor den tot het «onderzoek der vergoedingsvoor- "aarden. België werkt van zijnen kant uit die macht om le verzoening te bewerken tus- schen bovengenoemde landen ten einde een eendrachtig simenwerken te kunnen bevor deren. Woensdag werd er eene algemeene op schudding teweeg gebracht door eene v.alsche tijding komende van Londen deze zegde eamenlijk dat Engeland weigerde zich aan te s uiten bij België en Frankrijk om hunne wer- klI)g tegenover Dnitschland te steunen. Dit Ware zooveel geweest als eene scheuring, w zeer nadeelige gevolgen kon na zich eepen. Gelukkig!ijk deed de engelsche Re» d£Ze Kluchten logenstraften en ’t sti?1^"6^ *n tegendeel dat er te Londen ern- me^?Street^ wor,clt om nadere medewerking n lank’^ te bevorderen. De toestand is afl>j- °°r ^”8e^and, want het moet ofwel aan h" ^ran^rij^> of ».vel vaarwel zeggen cjer 'et '<)Ori'echt de bijzonderste leveran- an bhtilschland te blijven. Deze laatste La Federation des Sinistrés de l’Arrondis- sement d’Ypres, Reunie en son assemblee mensuelle, Warneten, le i o juin IQ23 Attcndu que le projet de loi modifiant la legislation sur les dommages de guerre, actuel- leinent soumis aux deliberations du Sénat, compliquera la liquidation de ces dommages, arrètera.la reconstruction des localités dévas tées, enlèvera aux sinistrés la confiance dans leurs tribunaux et dans le gouvernement, et jettera la perturbation dans tous les esprits Supplie le Sénat et la Chambre des Repré- secrtants de ne pas voter les articles de ce projet de loi qui autorisent la revocation facul tative des magistrats et la suppression facul tative des cessions des droits aux dommages de guerre Ou tout au moins, vu la situation excep- tionnelle des arrondissements dévastés d’Ypres dt de Fürnes, de décréter que ces modifica tions ne sont pas applicables dans le ressort de'Ces deux arrondissements La Fédération, sans entrer dans une plus ample discussion, fait valoir que la revoca tion <d’un magistral pour le remplacer par un autre au gré du gouvernement, partie judiciaire en cause, est une grave atteinfe a l’indépendance et au respect de la magistra- tureet la negation de toute garantie de justice aux intéressés Que cette mesure ne peut en Tien avancer la r.apidité de l'exiincti des affaires de dom mages de guerre, et que mème, dans l’arron- dissement d’Ypres,elle retardera la liquidation des affaires pendant un-nombre considerable d’amaées, consacrant ainsi des ruines innom- brables et prolongeant des frats administratifs énormes Que la cession de leurs droits par les sinis trés, incapables de procéder eux-mêmes a la reconstruction de leurs immeubles, au profit de citoyens qui reconstruiront a leur lieu et place sans qn’il en coüte un centime de plus au Trésor, a été le plus puissant facteur des progrès realises jusqu’ici dans le pays dévasté; Qu’arréter l’effet des cessions c’est anéantir en mème temps la fortune immobilière de toutes les personnes in'capables, légalement ou physiquement, de reconstruire par elles- mémes leurs propriétés Que la loi actuelle sur les dommages de guerre arme déja les tribunaux et l’Etat contre les abus s’il s’en présentait Que remplacer enfin la stabilité de la loi par l’arbitraire des fonctionnaires c’est détno- raliser l’opinion publique et ouvrir la porte a la corruption administrative. Les membres de la Chambre des Repre- sentantsvont aller visiter k-s regions dévastées de la Flandre Occidentale. Ce voyage le.ir procurera une agréable surprise. Les administrateurs de la Fédéra tion des Cooperatives iennent de passer en revue tout l’ancien front. Ils sont revenus émerveillés de ce qu’ils ont vu. Le président du conseil d’admiaistration, M. Michel Levie, avait bien voulu me demander d’ètre du voyage. Venez avec nous, m’avait-il dit, avec.cette cordiale simplicity qui le caractérise. Vous nous direz trés sincèrement ce que vous pen- sez des résultats obtenus. Une visite des lieux, si rapide soit elle, vous édifiera mieux que n’importe quelle statistique. J’ai promis de donner mon impression en toute franchise. Je veux tenir parole. Nous avons parcuuru toute cette région sa- crée, oü chaque nom évoque dans nos souve nirs des pages douloureuses de notre histoire d’hier. Nous avons rëvu certains endroits dont nous avions con’empl au lendemain de l’armistice, l’effroyable détresse. 11 y avait alors de ces lieux d’épouvante et de mort, ou la destruction était si totale, que la tourmente avait a ce point ravages, qu’il semblait que la vie n’y pourrait jamais renai’.re. Et voici que des villages accueillants sont sortis du chaos des ruines, par un prestigiev.x changement de décor. Ah je ne dis point cela de tous les vr ijages mais je dis paree qu’il serait 'in- juste de ne pas le dire qu’un effort gigan- tesque a été fait, et que la Flandre meurtrie reraitavecunerapiditéqui metennos edeurs le plus joyeux espoir. De cesterres bouleversées de cescanauxcomblés, deces routeseffondrées de ces champs de devastation, de ce no man’s land tragique, oü le barbelé semblmt avoirremplacé la végi'talion, o;. a refait, par un miracle d’énergie et de vojonté, des ferines ct des champs de labour, des chemins oü il n’est plus besoin de boussole pour s’orienter et qu’animè un incessant charroi, tout un pays au visage quasi souriant, d'oü le souvenir de la gueire serait presque banni si 1’on n’y ren- contrait encore tant de cimeticres, et si tant d’arbres mutilés n’y dressaient toujours sur le ciel leurs silhouettes meurtries, Nous avons vu Menin tout grouillant de l’animation d’un inarché important, Warneton, Messines, Wytschaete <-t son terrible cratère (qui n’est plus qu’une depression verdoyante et ileurie), Remmel, on de belles construc tions ciaires s’alignent, et dont M. Delobcl rêve de faire un séjour accueillant le Mont- Rouge, qui offre un panorama unique en Flandre Dickebusch et sa voisine Voorme- zeele Ypres, oü 1’on travaille avec uneardeur fiévreuse,ètdont la population s'accroit vérita- blement de jour en jour puis Saint-Jean, Saint-Julien, Poelcappelle, oil la Cigogne évoque la gloire impcrissablc de Guynemer la forêt d’Houthulst, enclose encore comme un vaste cimetière oü la mort guette touiours les pas imprudents Clercken, Dixmude, dont la Grand’Place sera superbe, dans une unité de style du plus plaisant aspect Per- vyse, Ramscappelle, Nieuport, avec ses nou- velles écluses... Les reconstructions par l'Étrt abondent. Pour 1’arrondissement d’Ypres seul on peut compter plus de 5,ooo maisons dues a ce sys tems, dont on aurait tort de dire trop de mal, mais sui le compte duquel il reste beaucoup de réserves a faire. 11 faut y ajouter, 1,606 habitations semi-définitives et chiffres im- pressionnants plus de i3,ooo maisons reconstruites par l’initiative privée. Et c est ici que je demande aux parlemen- taires de réfléchir. Quand ils verront toutes haring, N' 9 - ’6 JUNI 1923 4- Année, N" 9 - 16 JUIN 1923 (9 nieuwe uw

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 9