it II ill ill ji di place mass vrai 2! Fédération des Sinistrés de I’Arrondissement d’Ypri mois le froid, -iment, SncroyaSaBe.. Nous espérons que M. Theunis lors constitution du nouveau ministère, VOu bien amener le titulaire du portefeuille Affaires Économiques, a faire de la COnipi sion et a faire table rase de la legion de ha fonctionnaires nuisibles qui se livrenta brimades aux dépens des sinistrés ct d l’unique souci semble être de faire durer plus longtemps possible, les homages qi dctiennent. Puisse le nouveau Ministre mettre fin ég; ment aux plaintes justifiées des sinisl causéesparla mentalité singulièrede certs Inspecteurs du Remploi, qui, oublieuxde que l’infaillibilité n’est pas inhérente a k fonctions, s’érigent en Tribunal, en C d’Appel ct en Cour de Cassation et prél dent revenir sur le texte de jugements coi en force de chose jugée, tandis que les si, trés doivent attendee de leur mauvaisevolo la délivrance des certificats de remploi p obtenir leurs derniers titres. De quel droit un Inspecteur du Remp refuse-t-il un certificat de remploi a un sinisi qui a prouvé avoir dépensé plus d’argentq n’en a recu et qui demande ce certificat remploi pour obtenir le dernier titre Fat done examiner le dossier pour un rem] partiel, comme s’il s’agissait d'iin remploi tol Comment se fait-il que l’Inspection du R< ploi ne laissc a désirer que dans certa endroits Est il vrai ct peut-on dire que nous avons assez S’il manque des Inspecteurs Remploi, qu’on en nomme Nous faisons appel a tons ceux qui ont a plaindre de l’Inspection du Remploi pt qu’ils veuillent bien nous faire connaitrelei motifs de plaintes. Nous les transmettrom la Fédération des Sinistrés (bureau spécial Mais nous ne voulons pas qu’on continm se moquer de nous II est vrai que M. Méchant est d’avis q tout va bien pour autant qtie l’onn’eni rien Cela va bien, cela va bien. Notïs avons pu constater par la lecture de la séance du Sénat q*ne la proposition du Gouvernement de taxer les cessionnaires, a 3 ou 4 du montant de la cession de la créance pour .Dommages de guerre, avait été repoussée. Bravo pour le Sénat. Nous allons done démontrer a M. Verhae- ghe, combien il a souci des intéréts des sinis trés. La loi, qui n’est pas l’ceuvre de M. Ver haeghe, avait exonéré de droits d’enregistre- ment la cession des dommages de guerre. Le législateur avait en vue de favoriser les ces sions. Verhaeghe vint et le premier en Flandre... Nous n’allons pas faire a ce bon M. Verhaeghe le chagrin de rééditer les trop nombreuses circulaires dues a son esprit judicieux, juridique et impartial Non, d’ailleurs eet article prendrait trop Failure d’une nécrologie anticipée! Mais nous devons signaler a tous les habitants des Régions dévastées la sollicitude du Ministère des Affaires Économiques. Le droit de cession de créance a toujours été de fr. 1.40 porté lors de l’augmentation des droits d’enregis- trement a fr. 1.80 Ce tarif était le tarif uniforme pour le pays, et l’on aurait compris que le Gouvernement proposal aux Chambres de frapper les cessions de dommages de guerre du droit ordinaire fr. 1.80 (Le Sénat ne l’a d’ailleurs pas admis Mais comme il s’agissait de sinistrés, il fallait évi- demment appliquer au droit ordinaire de Ir. 1.80 (admis pour la partie non sinistrée du pays) un coefficient, et l’on a proposé un droit de 3 ou 4 u/0 pour les cessions de dom mages de guerre. N’y a-t-il pas de quoi faire réfléchir nos législateurs, appelés d voter des lois d’exception contre les sinistrés, sur la singuliere mentalité de certains fonctionnaires tout pnis- sants^ au Ministère des Affaires Économiques D ailleurs, au risque de nous répéter, nous sommes certains que peu de nos détracteurs voudraient consentir a venir habiter dans des maisons a moitié achevées, comme les nótres et a subir pendant de nombreux 1 la poussière et la tin des travaux d’achève dans ces immeubles qu’on nous envie la grève des che „no demande n°° d audience sera adressée a NL le Mi*1’5^ 1 1 ravaux publics pour l’entretenir de 1* j tion des ponts, des expropriations et du *1 Les bourgmestres des communes le 0 I la Lys feront partie de la délégation- I M. Deleu (Messines), au sujet du I J Wervicq, annonce que le service tran<?al J finalement prononcé pour un pont fix°’ J entrainera une considérable surélevati 1 rue donnant accès au pont. C’est la I qui se charge de construire celui-ci- I La réunion mensuelle des Délégués Clubs de sinistrés se tenait cette fois dans Sud de l’arrondissement, a Warnêton, a l'éc communale des garqons. Elle eüt lieu le ioj dernier, a 3 heures, sous la présidence de Desimpel, bourgmestre, président du Club Warnêton. i" Le procés-verbal de la réunion de 1 lut approuvé sans observations. M. Desimpel, avant d’aborder la suite l’ordre du jour et en présentant a l’assenib M Butaye, avocat a Ypres, président d Fédération, fait ressortircombien lescot® nications par voie ferrée sont mal étab pour Warnêton entre 10 heures du inati' 4 heures de l’après-midi, il n’y a plus®0 d y arriver. De même pour se rendre a L les communications sont tout aussi niauv® Et cela explique combien peu nombreux5 les délégués du Sud qui peuvent se ren aux réunions d’Ypres et combien peU 11 breux ceux du Nord qui ont pu se re» aujourd’hui a Warnêton. L’asseniblée d envoyer a M. le Ministre des Che®111 ter une pétition pour attirer son attenti® ces mauvaises communications. 2° Maintenant que de fer est bien finie, une suellement et crée ainsi des favorisés et des victimés Ignorez-vous qu’il se prépare en ce moment une grande manifestation pour protester contre ces agisseihents .UneFédération des Cooperatives de l’arron dissement Furnes-Dixmude vient d’etre créée dans ce but. Cette assemblee a voté un ordre du jour énergique et vient de demander une entrevue au ministre. L’assemblée des Bourg mestres et Secrétaires commünaux de l’arron dissement a protesté aussi énergiquement contre ces agissements. Tous les Cortseils communaux de l’arrondissement voteront un ordre du jour de protestation dans leur prochaine séance. Une grande indignation règne dans notre pays et on est bien décidé a ne plus tolérer les atteintes graves que les bureaux susdits portent continuellement a ce principe de la Constitution qui dit Tous les Beiges sont égaux devant la loi 1 11 faudrait que les lois qu’on vote soient mieux rcdigées pour que le ministère ne puisse les interpreter d’une facon tout a fait opposée a la volbnté du législateur, tout en changeant continuellement l’interprétation. Pour vous donner un exemple, je prends un cas parmi cent On a laissé croire aux sinistrés qu’on pou- vait acheter des dommages de guerre de maisons détruites et on voyait même les Tribunaux et les Cooperatives donner des avances de 70 o sur ces- biens au nouveau propriétaire, ce avec l’assentiment du minis tère. Or, récemment une nouvelle interpola tion défend aux commissaires d'État d’accor- der une indemnité de remploi aux acqucreurs qui sont déja en possession d’une autre mai son, et cela soi-disant pour empêcher la spéculation et dans l’intérct des sinistrés r En voulant toucher quelques spéculateurs (si on peut lesappeler ainsi, car sans les nou- veauxacquércurs comment nos localités seront- elles recontruites puisque plus de la moitié de la population d’avant-guerre a disparu d’une facon ou d’autre en voulant done toucher ceux-Ia, on n’a pas remarqué qu’on ruine en même temps des centaines de per- sonnes honorables qui n’ont cependant con- trevenu aaucune loi, a aucun reglement, pour la plupart des sinistrés dont le coeur bat d’angoisse a l’idée de ce que le Gouvernement leur réserve. Nous voyons ainsi des personnes qui en toute confiance ont acheté une maison en iggo Une avance accordée de 70 leur a permis de la reconstruire, et maintenant qu’ils viennent d’obtenir un jugement définitif, on leur accorde en tout et pour tout la valeur de 1914 Ces personnes, dont les neuf-dixièmes ne possèdent pas eet argent, seront done obligées de rembourser ce qu’ils ont touché et dépensé de bonne foi, il y a deux ans 1 Elles se verront donc complètementruinées. D’autres, qui ont acheté dans les mêmes con ditions an an après', done en 1921, mais qui ont pu obtenir plus tót que les premiers un jugement définitif, supposons en I<J22, ceux la se sont vu accorder un coefficient 5 de rem ploi Ce qui n’est en somme que juste Mais peut-on comprendre ces deux poids et ces deux mesures Personne ne saurait l’ad- mettre. A ceux qui ont acheté une maison pour leur propre usage et a qui le Tribunal accorde suivant le tarif en vigueur un coëfficiënt 5 de remploi, reqoivent quelquès jours après un avis du Gouvernement disant qu’il se pour- voira en appel s’ils ne se déclarent pas satis- faits d’un coefficient moindre quecelui accordé par le Tribunal. Ceci se fait depuis quelques semaines, alors que ceux qui ont eu lebonheur d’obtenir un jugement définitif avant ont touché un coëfficiënt 5.! 1 Cela devientvrai- ment intolérable. Aussi depuis un mois, dans notre arrondissement deux honorables citoyens (des sinistrés ayant tout perdu en 1914), de braves gens, pères de familie, universellement estimés, se sont laissé aller au désespoii et ont mis fin aleurs jours pour échappei a cette situation insupportable dans laquelle on place les sinistrés Pourquoi continuellement changer 1 inter prétation de la loi et cela avec efiet ictro actif. Qu’on mette la population au courant de ce qu’elle peut faire ou ne pas laiie, alois on saura a quoi s’en ti.nir, on sera prévenu- Mais qu’on ne vienne pas ruiner les biates gens et les mettre dans une situation pres- qu’aussi grave qu’en 1914 et cela sous piétexte. qu’un fonctionnaire quelconque a trouvé bon de proposer et de changer l’interprétation de la loi 1 Je vbus supplie, Monsieur le Représentant, d’aider a ce qu’on respecte ce qui est lait jusqu’a ce jour Qu’on prenne toutes les dis positions nouvelles qu’on trouve nécessaires pourvu qu’elles se rapportent a des faits ne prenant cours qu’après le vote de la loi des mesures qu’on puisse appliquer a tous et qui ne font un tort quelconque aux personnes ayant agi de bonne foi. Je ne suis nullement intéressé personnelle- ment dans une de ces afiaires. Je vous écris comme Président de la Fédération des Coopé- ratives de l’arrondissement F'urnes-Dixmude, oü or. est bien placé pour voir et constater qu’il se passe vraiment des choses iniques, injustes et intolcrables dans le pays des sinis- tr's, des faits qui méritent l’attention du législateur en qui nous placons toute notre confiance. Veuillez agréer, Monsieur le Représentant, mes salutations trés distinguées. A. KAB AU, Conseiller Communal ct Provincial a Dixmude. 11111 11 iij m iim T

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 2