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OPEN BRIEF
aart de Heeren Kamerleden
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struction du pays dévasté, c’est lebou plaisir des
fonctionnaires substitué d la libre initiative
privée, c’est la porte toule ouverte <i la corruption
administrative.
L’orateur propose, done d’envoyer au Sénat
et a la Chambre une protestation contre ce
projet de loi. Il est vrai qu'elle arrive.) a peut-
être trop tard au Sénat, mais la Chambre
des Représentants la recevra eri temps. Tout
an moins, nous pourrions deinander a la
législature de décréter que les art. i et 3 de
la loi ne seront pas applicables aux arrondis
sements dévastés d’Ypres et de Furnes.
Des applaudissements unanimes ratinent
cette proposition. MM. Vandromme, Thib-
Ibaut, Desimpel, 'Geuten, Deleu 1’appuient
■successivement, et font observer du reste que
la loi actuelle permet déja de s’opposer aux
cessions abusives.
6° La seance continue ensuite par des
conversations au sujet 'de 1’insuffisance des
coefficients'en matièrede bestiaux, des arriè-
res-engrais, de la mitoyenneté des murs, des
ventes forcées -du bét ai'. Ces matières sont si
embrouiUées 'qu’aucune solution nette n’a pu
interveair,
Après avoir encore remercié M. Butaye,
président de da Fédération, M. Desimpel léve
la séance a oinq heures.
Wist ge, dat hij pieperduik kan spelen ach
ter bergen circulairen, waarop hij, zwart op
wit, bewijs levert over zijn eerbied voor de
wet en zijn groote zorg voor de rechten der
geteisterden Hoe anders den schrik verkla
ren van de minderjarigen, kleine eigenaars
bij den verkoop van eigendommen met oor-
logschade
Ge zijt gekomen en hebt gezien, Heeren
Maarniet ons kanaal, dat was staatsgevaar
lijk, dat is al afgedaan werk daar zullen de
Senatoren voor zorgen ze hebben doodeen
voudig het gras voor uwe voeten weggemaaid.
Ee» afgevaardig Ie van Antwerpen verklaar
de dat hij een spandoek had gezien en dat het
voldoende was. Smeekschriften waardoor de
Yperlingen hun vaart vroegen liet een aan dés-,
statie op den grond vallen. Het was toch
maar reklaam, hé en nuttelooze bagage.
Oog en hart was voldaan, maar de chauf
feurs die geen drinkgeld kregen niet. Zeer
tevreden over uw uitstap zijt ge in luxetrèin
naar Brussel weder gekeerd en hebt gedroomd
van noeste werkers, verrijzende steden en
dorpen, lachende en bloeiende velden.
Al de Brusselsche bladen zullen bloemen
strooien en het wierookvat zwaaien voor M,
Verhaeghe en zijn Minister en men zal de ge-
teisterden, die wroeters vergeten, die niet
tegenstaande alle hinderpalen, hun in den
weg gelegd door het Ministerie van Ekono-
mische Zaken, Herbeleg en wat weet ik al
meer, steden en dorpen uit. den grond ge
stampt hebben. Het hangt van u af, Heeren,
dien arbeid te steunen opdat hij dure.
Ge zijt nu ingelicht, Heeren nu tenminste
kunt ge met kennis van zaken oordeelen
stelt een einde aan de weeklachten der geteis-
terden en gansch het land maar vooral de Ver
woeste streken zullen u eeuwig dankbaar zijn.
Aanvaardt, Heeren Afgevaardigden, de uit
drukking mijner groote hoogachting.
Een geteisterde-
Nous recevons d’un sinistré la lettre sui-
wante
Monsieur l'Editeur de l’YperscJte,
Je lis dans votre journal l’Ypersche du
samedi g Juin, Partiele Dixmude-Furnes
proteste également le passage suivant
Aussi depais un mois, dans notre ar
rondissement deux honorables citoyens
(des sinistrés ayani tout perdu en 1914)
de braves yens, pères de familie,
universellement; estimés, se sont laissé
aller au désespoir et ont mis Hn a leurs
jours pour échapper a cette situation in
supportable dans laquelle on place les
sinistrés
Ne suffisait-il pas du désastre de 1914 a.
1918, fallait il réellement encore faire dé nou-
velles victimes parmi les honnètes gens,
comme si une première ruine ne leur suffisait
pas. N’y aurait-il pas lieu de réchercher le ou
les responsables, et de les faire connaitre
Neserait-il pas juste devoirprocéder a une en
quête, et que, par votre journal, tout le pays
sache de quelles vexations ont été J’objet
les deux malheureuses victimes auxquelles
fait allusion Partiele de votre journal Sur les
épaules de qui pèse cette responsabilité
En outre, n’est ce pas un veritable guet-
apens Et la responsabilité des fautifs n’est-
elle pas d’autant plus engagée, que M. le
Ministre Jaspar, dans un discours a Poperin-
ghe en 1920, encourageait de toutes ses forces
la reconstruction de la région dévastée soit
par les sinistrés eux-mêmes, soit par des ces-
sionnaires
Lorsque Ie pays avait besoin de revivre, on
nous a traitreusement tendu la main, donrié
de Pargent pour que nous endossions tous les
ennuis, toutes les misères, toutes les tracaS-
series qui vont de pair avec la reconstruction.
Maintenant, après dépense de nos fonds dans
des conditions loyales, quelque bureau met-
rTlf. Geuten (Wervicq). Les Franqais
3 t en Belgique d’un régime de faveur.
FU,SS lie pour les Beiges le sans remploi
A°'S narun titre non négociable, les Fran-
^’’^strés en Belgique se le voient payer
^Vrgent comptant, avec obligation, bien
^endu de remployer en Belgique. Mais les
Beiges, sinistrés en France, sont payés seule-
t Ji Bons qu’ils ne parviennent pas a
cier. H n’Y a ^onc Pas 'a réciprocité
"Xue par l’entente Franco-Belge. Mais on
eVoitguère de moyen de remédier a eet état
de choses.
Cette question amène M. Fhibbaat (Locre)
Remander qu’on insiste pour obtenir l’exo-
I ératjon des droits d’entrée de France en I
Belgique sur le mobilier acheté en remploi en i
France. MM. Desmedt(Warnêton). Desimpel,
I Geuten et d’autres interviennent pour répon-
i dre que cette exoneration est accordée. Le
faitdont se plaint M. Thibbaut doit être la i
conséquence d’un défaut d’observation des
1 fonnalités requises... ou d’une faute du pré-
posé. Endommages de guerre du reste, fait-on
I observer, il n’y a plus de loi, on est le jouöt
I de toutes sortes de services administratifs qui
I neconnaissent que Parbitraire.
4»— Pourquoi faut-il faire intervenir les
propriétaires lors du paiement aux póon-
niers Après une longue discussion '©n
I reconfiait qu’il n’est peut-étre pas possible de
nepas tenir compte des propriétaires, mais
qu’une simple procuration du propriétaine au
Ifermier devrait suffire. A quoi bon, en e<et,
demanderaux propriétaires, parfois nombreax,
des extraits de naissance, des certificats de
bonne conduite, des compositions de familie,
des actes de notoriété, alors qu’il s’agit de
payer les salaires dus pourle travail des ]<on-
niers
Au cours decette discussion, une digression
amène l'assemblée a parler du drainage. Tous
lesfermiers présents sont d’ayis qu’il n’y a
plus désormais aucun inconvénient a drainer
les terres, la ou celles-ci n’ont pas été :par
trop bouleversées.
M. Desimpel donne la parole a M.
Javocat Butaye au sujet du dernier point a
llordre du jour.
TButaye fait ressortircombien sera désa.--
heuse pour les sinistrés la loi dont le projet
s Cst ce moment discuté par le Sénat.
i Jjart'cle ier de ce projet decide que, pour
e ater lexamen des affaires, le gouvernement
|Pe|rta toutinstant démissionner n magistrat
Onctions pour reinplacer par un j.uge de
Frrière, ou mêrne par le Tribunal civil. Or,
|tcun juge, paree que juge au civil, ne mar-
v-ra plus vite que les magistrats actuels qui
s sont habitués a la matière. uant .aux
n’éta?aUV c’v’*s comme tels, mème s'ils
1 lem 'ent Pas encombrés, ils ne jugeraien.t pas
trat utant d’affaires qu’unde nos niagis-
allénuaCt’le'S ne 'U^e en un mu’s-
bnaV V'8- d°nC FaS r< e^‘)n veut suPPr™er
C eS ju^es Pour se débarrasser
la loi a^IS?atS assez'udbpcndants Pour inettl"e
bureaux rSSUS circulaires émanant des
^anti'e'd s’n'stl®s n’auront plus aucune
1sont 1 JUSt,ce du moment que leurs juges
1 ptre a^.US a? a')r'du pouvoir exécutif. Dans
encomb^''SSement’ ''bunal civil est
^ctifs et'11 rC’ et’ SUr Sebt de ses magistrats
I ^”18 aux jap^^ants, cinq déja sont des prési-
J?°ns’ den
K Lart’de 2
I lit Méun
>et qu’il
Ht:7POsidon
'M0utejH0nServatoireS
’art 7laSe desC
3 a trair
adlibitu aux cessions. L’Etat vou-
ui, pouvoir se substituer a tout
^ennant de rembourser les
-I sans phrase de la recon-
'Uimages de guerre. Dans ces con-
ne justifie chez nous eet article
situation est la mêrne dans l’arrondis-
urnes.
stipule que lorsque l’État a
aPpel, son désistement met fm au
1 ne faut pas que la Cour statue.
-’on est logique, encore qu’il y
que Pabus par l’État des
._j soit la cause de
ours.
Heeren Afgevaardigden
Het is 4et ons, 'nederige menschen uit den
Wesüaoek wan België, doorgedrongen dat de
Verwoeste'Gewesten met uw bedoek zijn ver
eerd (geworden.
Ik weat’het, ULendet den Westhoek niet,
die streek, 'waar men speculeert en rijk wordt,
volgens Bjusselsche meening, suaar ook waar
men bromt en geduiveld wordt en het was
loflijk voor >U >eens te komenkijken.
Verschoont dus, Heeren, de stoutheid
een kiezer, (geen kniezer) zoo hij, naar uw
Hoogheid'opziende, U óver uw uitslap nog
een woordje wil4ce,ggen. Ik herbaal het, ’t is
zeer gewaagd voor iemand van bachten de
kuipe üaeren in .te lichten over onze streek
die ze nu gezien hebben en die ze veel beter
kennen door de verslagen van het Hoog
K o m naissar iaat
Ge zijt dus gekomen, per autoofficie» l
gekomenHeelwvel en dank voor uw gene
genheid, maar ondervinding heeft ons, men-
schen met itrage ’begrippen, geleerd, weinig
vertrouwen de -stéllen in de gevolgen van al
dat officieed gedoe.. Wij hebben al zooveel
schoone, blinkende auto’s met groote Katten
1 .uit Brussel «ui elders erin, door onze streken
2>d en snorren wezaagen ze bewonderend op
zien en hun handen samenslaan van verruk
king over al het schoone, dat ze te zien kregen
em ’t was al 1...
Ge hebt te rap getuft, Heeren, en uw
komst was als een .-slag in ’t water, als een
zonnestraal tusschen twee vlagen. Dankt het
aan uw chauffeurs, zoo gij heelhuids in Yper
aangekomen zijt, dat zij standvastig uit hun
oogetr zagen andere I.... immers de wegenis
is hier, voornamelijk te lande in erbarme-
lijken toestand. Hebt ge dat ook bemerkt?
Was M. Verhaeghe met u Zoo ja, dan is ’t
een kapitaal gedacht geweest, U de aanwezig
heid en kennis te verzekeren van den Heer
Bestuurder Verhaeghe, afgevaardigde van den
Minister zijt ge niet verbluft geweest over de
gelukkige uitslagen van zijn vernuftig beheer
Wist ge, dat hij van het Herbeleg een
museum van oudheden heeft gemaakt Daar
rusten, in ongestoorden vrede, eerbiedwaar
dig van ouderdom onze dossiers, den dag der
opstanding afwachtende.
Wist ge dat hij, in zijn groote bezorgd
heid voor meer lucht in de straten, voor veel
gapende ruimten heeft gezorgd ten gevolge der
snelheid om de titels aan de geteisterden te
geven.
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