i 'H if ff Inspection du Remploi Goed nieuws des reflexions Amèrss Menus propos ces M. Buyl nous fait part de ses critiques touchant une récente decision administrative point de été vendu 400 ‘r’ ParI’at, int De toutes parts on entend les plaintes de sinistrés qui n’obtiennent pas satisfaction au bureau de l’Inspection du Remploi quoique M. Méchant, chef de cabinet, prétend que tout a été liquidé au 1 mai. One les mécon- tents s’adressent aux bureaux de Bruxelles, leur affaire fera l’objet d’un examen attend! et solution rapide leur sera donnée. Je gage qu’ils seront nombreux, quoiqu’en dise Monsieur le chef de cabinet Méchant. Quant aobtenir satisfaction, c’est une autre paire de manches. ■t’on* cette 'e Des sinistrés, rebutés par les formalités sans nombre a accomplir pour entrer en possession de leurs dommages de guerre et pressés par la nécessité d’avoir un toit pour s’abriter, ont cédé leurs droits. Les cessionnaires ont assumé les difficultés et les aléas de la reconstruction. Sans eux, dit-on, la restauration des regions dévas- tées ne se fut pas faite aussi rapidement. Or, les commissaires d’Etat viennent d’être avertis qu’ils ne pouvaient plus ac- corder l’indemnité de remploi aux acqué- reurs qui sont déja en possession d’une autre maison. Cette mesure a provoqué un' vif' émoi dans les régions dévastées. Les députés qui vont les visiter aujourd’hui recueilleront certainernent les échos de eet émoi M. Buyl, que nous avons rencontré dans les couloirs de le Chambre, critique trés vivement la mesure qui vient d’etre prise Les sinistrés, nous dit-il, qui 11’avaient plus aucun intérét d reconstruire, par exemple les héritiers d’un commercant on d’un industrial décédé, on les sinistrés qui n’en avaient pas le ■courage, ont été trés, heureux de trouver des cessionnaires. Mais paree que quelques-uns oh I trés peu ont jait une bonne affai re I’Administration pretend les frapper tons d partir de ce jour, voire rétroactivement. Les acquéreurs espéraient certaine- ment retirer un profit de l’opération Evidemment. Mais de ld d les traiter de spéculateurs et de parasites des sinistrés, il y a de la marge La Chambre des représentants se rendra samedi dans les régions dévastées elle pourra ainsi se rendre compte de l’avancement des travaux, résultat obtenn grace, en grande „partie, d ces cessionnaires et c’est pourquoi LA CESSION dommages de guerre Wij vernemen dat de geteisterden die geene oplossing bekomen en ook deze die moeilijkheden hebben ten einde hunne sneden te ontvangen ’t zij voor meubelen, ’t zij voor gebouwen, zich mogen wenden totMDegreef, volksvertegenwoordiger van Thielt, die het noodige doen zal om hun voldoening te doen geven of minstens hun de reden te laten kennen waarom zij hunne titels niet kunnen ontvangen. ouvriers du batiment quittent la se dirigent vers notre hospita- leflt lé? r 1 Et Dieu s3,t trait entrave a l’achèvement des batisses par toutes sortes de vexations non justifiées et lorsque l’intéressé, füt-il cessionnairé, après avoir obtenu un jugement en référé e» 1920 et avoir patienté jusqu’en 1923, passera pour son jugement définitif, on lui criera. bien haut Vous n’avez pas droit aux sommes qui vous ont été allouées, nous voulons vous payer sur la basede la valeur vénale ou bien, voulez vous éviter tout appel, laites «des concessions ou biennous vous allouons la valeur 1914 saus remploi. Est-ce la l’esprit de la loi votée en 1919 Si c’est le manque d’argent ou le délaut de pavement par les boches qui sont cause de tout cela, les Beiges ne doivent-ils pas être tous solidaires Le pays füt-il méme endetté, il serait fier d’avoir mis sur un pied d’égalité tous les Beiges. Nous avons souffert plus que d’autres, notre contrée a été sacrifiée, qu’on nous re- mette d’abord dans notre situation d’avant guerre, sinon que reste-t-il de l’Egalité de tout Beige devant la loi Depuis l’armistice, nous avons, nous, vu souscription sur souscriptiön, soit pour un Monument a nos chers défenseurs, soit pour les victimes civiles; nous avons tous contribué a immortaliser le souvenir de ces braves victi mes. Je me demande si dans le cas cité plus haut, il ne serait pas juste de faire circuler parmi les sinistrés une liste de souscription pour ériger un monument en souvenir de ces honorables victimes de 1 après-guerre, tombés au champ d’action pour avoir voülu faire re- naitre leur ville et y finir leiur existence en paix. A cóté des monuments aux défenseurs de la patrie et des victimes civiles, celui des vic times de quelques hauts fonctionnaires ne serait-il pas bien a sa place qui ont passé qui ont ------ - qui lusqu alors avait abrité leur existence heu- reuse, qui, pendant neuf années ont atten- du l’heure de la reparation, se sont vus forcés de mettre fin a leurs jours, devant le déses- poir causé par leur miserable situation, que de nombreuses démarches, sans succès, leur avait lait juger sans issue. Et mes pensées se reportaient vers Doucement, le soleil descend derrière! rizon et parmi les nuages qui glissent loui ment au-dessus de la ville silencieuse il semble voir se dessiner les fantómes des 1 heureuses victimes passées et futures de terprétation des lois sur les dommages guerre. Et leurs bras se lèvent dans un gest* malediction vers ceux. qui, ici et la-bas, la-bas,dans la capitale, se font un jeu la ruine parmi ceux qui ont tant souffer parmi ceux qui peasaient avoir droit, moins, a la réparation de leurs pertes rielles. je me joins a ceux qui demandent que l111 s’éclaire duprès des personnes qui savent et que if- iil ripc rnnbé.ratrvts malheureux, chasses de chez eux p- ce guerre, et se retrouvant après Ulle minable époque d’angoisses et de SOuffr' ces de toutes sortes devant les ruines pauvre nid, que toute une vie de travail d’économie, leur avait permis d’acqnérir Et alors, ainsi que se déroule un fi|m cinéma, passe devant mes yeux la sjnjs comédie des reparations que l’État sef pare a mettre en scène. Le sinistré remplira le róle de dupe, gr; aux ficelles tressées par certains ronds cuir des Bureaux des Régions dévasté Que n’ont-ils pas inventé, ces petits tz; pour empêcher le sinistré de rentier en p session de son dü Expertises, contr’expertises, déchéance menacesde déchéance pour la moindre err méme involontaire, puis jugement, appel c servatoire suivi de proposition de convent amiable dans laquelle le sinistré consent in diminution croyant en avoir terminé. 1* Monsieur, il reste l’appel encore, qui va rel der la solution de votre demande de quelq mois. Enfin le jugement d’appel est rendu. La première tranche est dépensée. Halte la sinistré, vous arrivez devant le meux engorgement, devantla fameuse obstr tion qui rend desert les chantiers, jadii pleins de vie, qui chasse nos ouvriers ven France, qui accule les entrepreneurs a la 1 lite, qui pousse nos pauvres compatriotes pouillés au suicide. Le dossier qui contient les preuves dur ploi de votre première allocation ira se glis sous les 49.099 autres qu’on a lais s’accumuler dans ce local. Avez-vous une idéé de ce. que represent ces 40.000 demandes. Un dossier a l’heure, six heures parjo 240 jours de travail dans l’année en décoi tant les dimanches, Ia Kattefeest, la Tiiim et les congés réguliers ou irréguliers, prés vingt-huit ans avant d’être mis en possess de votreattestation pourobtenir votreseso tranche, a moins que des mesures urgsi ne soient prises pour mettre fin au scant actuel. l’on interroge les présidents des coopératices dommages de guerre, de sinistrés, etc. II cómient de ne pas perdre de vue que e but qu’envisageait le pays était moins d indem- niscr que de reconstruire, de rendre la cita i té aux sones détruites. M. Buyl nous cite ce fait II y a quelques jours, a eu lieu a \pies, 1’adjudicatio.n d’un terrain situé Grand Place, endroit extrêmement précieux au point de vue commercial. II a été vendu 400 fi. le metre carré. Or cette vente a eu lieu pour compte de l’État qui avait acquis ce terrain au prix de 203 fr. le mètre carré. Dés lors, l’État est mal venu de repio- cher a autrui ce qu’il fait lui-même. Nation Beige, 23 juin iq23). Assis paresseusement devant ma fenêtre, je laisse errer mon regard sur le vaste horizon que me permet d’envelopper la situation élevée de mon deuxième étage. La, oü l’année dernière encore, régnait une fiévreuse effervescence, un fourmillement d’êtres en pleine activité, la, oü le joyeux sori des truelles accompagnait le chant des macons au milieu des bourdonnements des grosses autos de transport se croisant en tous sens le long des routes poudreuses, règne maintenant un morne silence. Partout mes yeux ne recontrent que des squelettes de batiments abandonnés a eux- mêmes, baillant vers moi de larges baies dépourvues de fenètres. Quelques rares équipes de maqons s’em- pressent de mettre les murs de certains batiments a hauteurvoulue pour recevoir le toit, comme s’ils avaient hitte de quitter un endroit frappé de malédiction. Les gros entrepreneurs déménagent leurs vastes chantiers et remercient leur person nel. Les contrée et se dirigent vers lière voisine, la France. De malheureux sinistrés, par les transes du bombardement, assisté a la destruction du cher logis Jusqu’a présent une tradition avait 1 sé a tous les souverains... une t<>ur0® Régions Dévastées. Cette heureuse pra présentait pour la population Yprois®> de nrire de la curiosité de leurs une certaine et légitime compensat’°n les ennuis et les soucis de l’heure- Le droit d’acclamer périodiquem' sans frais les difiérentes grosses dynastiques de l’Europe et de l«"r fester toujours avec le méme ent de sentiments, de loyalisme nous de bien des déboires... Et DieU en a Hakon, le Grand Hakon, (ah> nos pleurs vient de rompre ble tradition. j Ce roi qui battait déja le rec0‘ Grandeur... de stature a battu pcj séjour en - Belgique tous les tesse, en matière de visites sou»i sportifl’a sans au«un d°ute r ■hotis' COI1!

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 4