aj’'?rrr ,,ro“- L inainical comme dirait Lloyd George. D’YPRES VILLE 1 Séarjcc du Conseil Communal du Samedi 16 Juin 1923 La séance est ouverte a 3 1/2 heures. Sont irésents: MM. Colaert, bourgmestre, prési- lentSobry, Van Nieu\yenhove, Van der I Jlersch, échevins D’Huvettere, Bouquet, C Le j 1111 jardin per Pubitai a Gr“«l'I>lace, I nionur - Province ppices ont r’tFtl'dans les paleiiu Peance- Us rieii- Ils c- Jloiisso; K c. r- Celui de la j les i3j(5 francs approuvés. Qu’arrivera-t-il si les architectes trouvent 1’emplacement insuffisant En ce moment, les Hospices peuvent avoir vendu le reste M. Colaert. Nous dirons que nous ne pouvons leur donner plus de terrain, et ce sera a eux a limiter leurs plans. M. D’Huvettere. - Si nous n’avons pas besoin de ces i3i6 m. c. entièrement, ne pourrions-nous pas rétrocéder le surplus aux Hospices M. Colaert. Non. Ce ne sera jamais le cas nous nous déciderons sans retard sur la question des plans. Voila done cette importante question tran- chée. Passous a 1’objet suivant de 1’ordre du jour. 3. - Sur rapport de l’échevin M. Sobry, le Conseil autorise les Hospices a vendre publi- quement deux terrains a St Jean. 4. Taxe stir les velos.— M. Sobry, ensuite de la discussion de la semaine dernière, a remanié son projet de taxe. Il donne lecture de son nouveau projet la taxe serait de 7 fr., et tout usager de vélo sera tenu d’ètre porteur de sa quittance, sous peine d’une amende de double taxe. Il y avait a Ypres 4123 vélos 1’an. dernier. M. Donck trouve cette taxe exagérée. II propose 4 francs. M. D’Huvettere aussi. M. Lemahieu également. Il estime qu’il ne faut pas dépasser 3 francs. Les ouvriers seront sur ce point quasi les seuls contribua- bles. De plus il ne faut pas obliger les cyclis- tes a circuler avec leur quittance en poche, ce qui n’est pas pratique. Qu’on taxe, soit, puisqu’il nous faut de 1’argent, mais on ne peut exagérer. Puis, quand quelqu’un en pas sant fait usage du vélo d’un autre pour une course urgente, est-il possible qu’il puisse être exposé a une taxe ou a une double taxe M. D’Huvettere. Il faut être pratique. Nous aurons a Ypres la liste des Yprois taxés pour les vélos, mais les non-Yprois circulent ici aussi tous seront done exposés a être arrétés a tout bout de champs par la police. M. Van Alleynnes. Mettons 5 francs et qu’on donne une marque distinctive. Taxons la machine et non 1’homme. Tous les Conseillers adoptent le principe de la marque distinctive. M. Colaert met au voix la taxe de 7 fr. Rejetée a l’unanimité moins une voix Celle de 5 fr., rejetée par 7 voix contre 5 Celle de 4 fr., admise a l’unanimité moins une voix. 5. Caisse communale. L’Échevin des Finances, M. Sobry, fait rapport sur l’état de la caisse communale. 6. Divers. M. Lemahieu parle du chemin qui relie le hameau du Wieltje a la route de Roulers. Ce chemin est absolument impraticable, il faut que soit la Province, soit les communes de St Jean et d'Ypres, y met- tent ordre. M. Colaert.On étudiera cette question. M. Delahaye. Prés de la chaussée de Furnes, 1’Administration du tram a mis une barrière empêchant toute sortie aux habitants riverains. Il demande a la Ville d’sxaminer si le tram a le droit d’en agir aimsi. De la discussion de ce point, il résulte que les vicinaux ont ce droit mais il faut cepen- dant qu’une fin soit mise a eet inconvénient la Ville a réclamé et elle veillera a ce qu’une solution satisfaisante intervienne. M. Declercq demande quand la Ville pavera la partie Yproise de la route d’Ypres a Comines. Rép. Le Haut Commissaire Royal s’en occupe. M. Donck fait ressortir l’énorme perte que subit la ville par suite de l’état épouva»table de la chaussée de Menin. Tous les Conseillers protestent a 1’envi avec 1’honorable Conseiller contre l’état scandaleux de cette route. Le Collége échevinal fera des representations instantes auprès des autorités compétentes. M. Colaert. Nous avons besoin de L venir sores au Lemahieu, Delhem, Delahaye, Van Alleynnes, Donck, Declercq, conseillers Versailles, Secretaire. I Sont absents M. Glorie et M. Iweins qui tlsest excuse. J 1. Le procès-verbal de la précédente J reunion est approuvé sans observation. H -■ Hospices civils. Terrains de THopital J Tofre Dame. I 'ente. M. Colaert. Il ©st urgent de donner Resolution immédiate a la question de savoir it si, osi ou non, la ville va acheter le terrain ■de 1 Hópital sur la Grand’Place. 1 On a émis l’idée de demander au Gouver- 1 lementd’y mettre tous les services qui dépen- 1 dent de ses différents organismes contribu- 1 pons, enregistrement, trésor, etc. Cela aurait I té trés utile, mais e’est irréalisable, trop de 1 services différents devraient s’entendre. I, ?.au*res preconisaient d’y mettre l’Hótel- j nous sommes mieux ici, en que nous rentrions dans les Halles. on a proposé d’y mettre le Il y avait des objections, examen le Collége a adopté n avait que la moitié de la superficie du tiou- veau 1 alais de Justice que nous aurons sur la place, le Palais pourra être considérablement agrandi. C est done une occasion que nous ne pou vons négliger, et il y a urgence a prendre une décision. Les Hospices témoignent de beau- coup d esprit de conciliation, comme le prou- vent les prix ci-dessus donnés. Mle Bourgmestre donne lecture de la lettre des Hospices qui accuse ces prix de vente. Il reste la question de savoir si nous pou vons acquérir légalement de la main a la main. Il semble qu’oui, et en haut-lieu on autorisera bien cette forme de vente. M. Sobry émet une objection. Le Palais de Justice n’a pas besoin d’avoir une si grande superficie. L’ancien Palais n’avait que 462 m. c. de surface batie. Cette superficie était suffisante, et notre Palais était trés pratique et satisfaisait tout le monde. Aujourd’hui, on nous propose une superficie de plus du triple! L’honorable échevin fait ressortir comment la inajoration de superficie n’est affectée qu’a de la décoration inutile au service du Palais. L’avis du préopinant est de n’acheter qu’une superficie beaucoup plus restreinte, ce qui serait plus conforme a la mauvaise situa tion de nos finances en réduisant de moitié au moins le prix d’achat. M. D’Huvettere. La proposition des Hospices est a prendre dans son ensemble. Pour nous, le grand point est de veiller au bon aspect de la ville. Il faut la un batiment digne des autres monuments de la place. Il est vrai que le prix payé sera un cadeau a la Province, mais par contre nous aurons un monument qui a perpétuité sera un ornement pour la ville. Aucune loi n’obligela Province a construireici plutöt que la; si done la Province mettait le Palais de Justice au Kalfvaart, comment nous y opposerions-nous? Le terrain est un peu grand, soit, mais cela n’a pas d’inconvénient les avocats pourront, après le feu de leurs discussions, prendre d’autant plus facilement le frais. La Province devra faire l’avance des fonds pour la construction, e.t comme le Conseil Provincial se réunira sous peu, il serait utile pour nous de lui sou- mettre une décision arrêtée. Nos successeurs auront a contribuer a 1’amortissement de la dette, mais ils nous reprocheraient d’avoir laissé échapper cette belle occasion. M. Donck est heureux d’entendre l’avis de M. D’Huvettere et cela permet d’espérer l’unanimité des votes des conseillers. M. Colaert. Le terrain de l’ancien Palais de' Justice appartient a la Province, nous devrions done lui demander, puisque nous lui donnons le double de la superficie de l’ancien Palais, de nous céder pour rien ce terrain a incorporer au Jardin Public. Ce ne sera pas une difficulté. En principe je pense que nous sommes tous d’accord sur 1’achat du terrain de la Grand’ Place, mème M. Sobry. M. Sobry proteste et ne veut pas qu’on lui fasse dire ce qu’il n’a pas dit. Il est partisan de 1’achat, mais pas de l’étendue du terrain a acheter. M. Colaert met au point la question de principe. On procédé au vote et les conseillers impen dent unanimement oui. M. Colaert. Nous avons maintenant a demander au Conseil d’autoriser le Collége a négocier avec les Hospices. M. Sobry. La question doit être celle- ci le Collége est-il autorisé a acheter tout le terrain ou une partie M. Colaert. Je voudrais l’unanimité de tous sur cette question et en évitant le vote que vous demandez je pensais éviter l’impression d’un dissentiment. Votons done, la-dessus. M. Sobry s’abstient au vote, les Conseil lers a l’unanimité votent qu’oui. AL Van Nieuwenhove. Les plan's que nous avons sont provisoiros et non encore fwio, r>,at S Places ^•Ville. Mais ittendant c— I En dernier lieu, phlais de Justice, maïs après nouvel eiaT'^6 3 d’avis d’entamer des négo- ions avec les Hospices en vue d’un achat Ta.rla Ville du terrain en question. Planner avantage sera de nous donner ‘au tV PUbIIc d’autant plus vaste et plus n autre avantage sera de donner aux nIs la satisfaction de ne pas voir paster •ngères la point le plus hnpor- et de voir s’y établir ‘ment digne de la ville. ne demande pas mieux, et les compris aussi qu’ils doivent vues de 1’Administration com- I ont fait avec une louable obli- 'I*fralable 7 'a'ent déja fait un lotissement ln\_ a la vente, mais cela n’empêchait s reir>anié tous leurs projets. pon”!11168 tombós d’accord sur 75 fr. le .-1 5 e front-a-rue de la place, 5o fr. Pour Cei 6 1Ue Menin, et 35 fr. le nr. "e po U1 rUe C°urte de Thourout. ^ra*f 75.ooU f’eS m’ c‘ fr11’'! nous faut, desav° ldncs COmme prix d’achat. >n (j’uanta^e esI qtte nous perdons la ne partie du Jardin Public. Mais s°n des avantages, e’est peu. question a été examinee sur l’ancien Palais de Justice l’éclat deseschaus- contact de notre poussière sacrée, le notre sacrée boue. l'rons que pour effacer quelque peu la I E,Pe<;e impression que cette omission a ^'p'en nos milieux, l’État Beige, poursui- ’CaU5et diligences de M. le Ministre des Hires Économiques, daignera exagérer L A J reun peu la sollicitude qu’il nous témoigne I €flC0 e faute de continuer a procurer la visite i f^têtès couronnées (ce qui nous est chose Lssentielle) d daignera faire activer la liqui dation des titres, et des certificats de remploi, ,tialUler l’activité de la Cour d’appel de Gand, Ltténuer sa tendance vers une jurisprudence plus restrictive (oh... le joli euphémisme et Lettre un frein a la vague déferlant des appels .(choses qui, somme toute, pour nous sont ■trés accessoires). Et je crois que sous ces conditions la popu lation consentira a se consoler... et que 3’émeutene menacera pas de gronder a 1’om- Lre du beffroi, notre grand mutilé. R

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 5