11 f Illi 'IHIlihii I I I Bi ll J f •'WillI'jffl hBm lhl I I b; I IH Wi 'Session Ordinaire de i'<)23.. f van den icenteraad van Moorslede Ï_A CESSION des Dommages de Guerre au Conseii Provincial LES CESSIONS de dommages cke g-werre L’opinion d’un fonetionnaire compétent de l’État g'nvddw”» Gem<-- une pas f. qui nous occupe, il est e faire la distinction entre les assiques, qui s’attachent a tout l mi ‘Séance du 5 juillet La séance publique est ouverte a io 1/4 h., sous la présidence de M. Brutsaert, prési dent, aesistédeM.M. RoNSEetde Gheldere, secrétaires. Aprês Tappél nominal fait par M. Ronse, il est d-onné’lecture des pièces parvenues au Conseii. Parmi ces pièces se trouve le voeu suivant, signé par MM.. 'Rabau, Deeren, D’Huvettere, etc. Un projet 4e loi concernant le droit de remploi en fait de dommages de guerre, a été soumis aux 4élibérations du Parlement. Cette loi, déja votée par le Sénat, risque, si elle entre en -rigueur, d’entraver la restau- ration des regions dévastées et de ruiner en même temps un nombre considérable d’habi- tants, tous braves gens dont le seul crime consiste dans la confiance qu’ils ont eue dans les lois et règlements en vigueur ainsi que dans lesarrêts de la justice de leur pays Nous prions le Conseii Provincial d’émet- tre le voeu ardent de voir la Chambre des Représentants épargner a cette partie de la Province, déja si terriblement éprouvée, nouvelle calamité, et, pour le moins, ne donner a cette nouvelle loi un effet rétroactif. De cette faqon on pourrait peut-être écar- ter, en partie, les désastreuses conséquen- cesqu’entrainerait levoteémis par leSénat.» (Signé). A RABAU, E-. DEEREN, C. D’HUVETTERE. Le Conseii decide de commencer immé- diatement la discussion de ce voeu. M. Le Président accórde la parole a M. Rabau. M. Rabau. Quand on visite la région dévastée, on est sürpris de constater les pro- grès de la reconstruction, grace aux efforts héroïques de ceux qui ont assumé cette tache ardue, semée de difficultés sans fin. Hélas il m’est impossible de vous décrire les crain- tes et l’anxiété qui régnent dans ces batiments gracieux, derrière ces faqades aux pignons Hamands, etcórnbienprofondémenton regrette les habitations disparues elles menaqaient ruine, sans doute, mais on y trouvait, malgré tout, le bonheur, la paix et le repos. L’article ier de la loi sur les dommages de guerre confirme a nouveau pour la Belgique, le droit déja reconnu par les déclarations solen- nelles et répétées des Puissances alliées, d’ob- tenir réparation compléte et entière. L’article 55 dit Peuvent être cédés et don nés en gage T' le droit i la réparation réglé par la présente loi 2° les sommes obtenues a titre d’avance et les indemnités allouées défi- nitivement en vertu des dispositions précé- dentes. Malgré cela, le ministère necesse de recom- mander a ses Commissaires d’Etat de s’op- poser a l’octroi d’un coëfficiënt de remploi, si l’acheteur possède. déja une autre habita tion il ordonne aussi d’accorder un coëffi ciënt de 4 au lieu de 5 a celui qui achète pour son usage personnel. Ces mesures s’appliquent même dans le cas oh l’acquéreur a obtenu déja antérieurement la liquidation d’une avance, pour le calcul de laquelle il a été fait application du coefficient 5 admis par le Juge. Le Ministère appuie sa décision sur l’art. 17 de la loi du 10 Mai 1919, qui reconnait aux Tribunaux et aux Cours, si l’unanimité de leurs membres est acquise, la faculté de refu ser soit complètemcnt, soit partiellement les avantages attachés au remploi. Or, la manière de voir du Ministère n’est pas du tout en concordance avec la significa tion que le législateur a voulu donner a eet articl® (voir Van Bladel, nos’ 497, 541, 543, 344. 5q5, ainsi que les commentaires de la loi). La faqon d’agir du Ministère est totalement en contradiction avec la signification donnée au texte par les législateurs. Le Sénat vient de voter une nouvelle loii allant a l’encontre de tous les intéréts. Le pine de cette loi, c’est qué tous les immeubles vendus jusqu’ici tomberont sous l’application de la mesure dénoncée, c’est-d-dire que la loi .aura un effet rétroactif. Un exemple un sinistré de Keyem avait fait l’achat des ruines d’une maison, situées a cóté de son habitation, afin d’y construire un nouvel immeuble destine a safillequi était sur le point de contracter mariage. On luiaccorde une avance. Et voila qu’aujourd’hui on ne consent qu’a lui allouer le montant du prix d’achat raajoré des frais accessoires. Que peut faire cethomme avec cette somme Puis, oü trouvera-t-il les fonds pour rembourser l’avance déja consentie Des mesures de ce genre causent une péni- ble impression dans nos contrées. M. le Ministre dit que pour atteindre les acheteurs qui le méritent, on est oblige de traiter tous les acheteurs de la même faqon. Système mauvais et injuste Comment la reconstruction pourra-t-elle continuer Pour faciliter la repopulation de nos régions il est indispensable que l’on accorde aussi le droit de batir aux étrangers qui viennent s’y installer. Quel riial peut-il en résultèr, d’ail- leurs Cela ne coütera pas un sou de plus a. l’État. On voit bien le Fonds Albert acquérir des ruines, puis construire ailleurs avec le coëffi ciënt complémentaire. Quel est le principe essentiel de la loi sur les Dommages de guerre De rembourser aux sinistres uniquemerit les dommages qu’ils région déva°rC ^Ue au mo’ns dans ^a r'État (j£| q ee les capitaux, accordés par Rubles dét eU1 P°Ur ^construction d’im- k fait mênj subissent ipso facto par fa're UneC u 1 emploi lequel est obliga- faf’On qUj eP‘éciation considérable, dépré- eilr de ans b’en des cas, relègue la va- valeur reconstruit au niveau de DansQe x9i4. listen \questi°n I aleurs cl; Zitting van 4 Juli 1923 I 1 ii I i l ïf. fi. Daenens, lirrificateur du eaadastre, nous envoie une lettre sur la question qui a ■iija éfé<raitce icipar Mera Glorie. Nous hi emprnntons le passage -suivant I «Les •aouvelles dispositions, votées par le Sénat, si elles deviennent 'loi/csmpromettront pwémédiablement Fexi-stence de ces'Iacalités ■par le fait que d’innoitórables kiens -repris Ipar des cessionnaires ne-seront pasn-econ- ®tru'ts. II.est, en effet, patent.qwe deme fait 'de multiples industries ne wernont pas leur !Ienaissance et que de mombrewx commer- art*sans et homames d’afffiaires -seront ^ans I obligation de deserter -des endroits oü I v>e socidle ne sera pas aesez genereusejpsour euu suinir le pain quotidien. J 68 regions dévastées, .amnputées des .élé- L n*s <lui se.^ont classés parmi 'les meilleurs faeén^ eSPI!^ d’initiative et'leur indompta- er®le vise les cessionnaires sent Boiq68’'^11011 a Une morf -Gertai®e., tout .aiu &ui S Cette leaite et irréparable émaciatiaj véntX|l(^e ‘ocali,-és en decadence. Les «inistr S'n’str®”’ ou, si l’on peut dire, les Ported8 Wtoc^ltoil£S> supporteront .done le les ca ncoc^et de f’illégale mesure qui frappe I cLessionnai,res. Le apU'^a$e dn néfaste pro jet, est kdévelo*1' e'1Ce 'tromP'euse> un sophisme, que invite {^’^Hldogiquedes événements met- cession)v re^e^‘ O11 veut faire passer les (lOnini'U S l)OUr de wils spéculateurs que €rreur aqcs Suerre out enrichis. Quelle n’ij „^i°n dé’ débiteur objet matériel la valeur intrinsèque et la va- leur vénale. Dans bien des cas, la valeur intrinsèque se rapproche sensiblement de la valeur vénale. C’est ce qui arrive généralement quand les conditions économiques se présentent sous leur aspect normal. Mais vienne une situation économique anormale comme celle que nous vivons actuellement l’éliquilibre est rompu et la distance entre les deux valeurs peut devenir énorme. Dans la présente question, la valeur intrin sèque est celle de la reconstruction (valeur constructive) la valeur vénale est celle qui est déterminée par la loi de l’offre et de la de- mande. Cette demière valeur est tributaire des conditionslocales, delastabilité des place ments, et surtout de la prospérité de l’ave- nir, autant d’élêments qui n’ont rien a voir avec ceux qui influent sur la valeur construc tive. C’est ainsi que s’explique l’inévitable dé- préciation q-ue subissent les capitaux desti- nés au rempüoi en matière de construction. Un exempSe frappant, pris entre mille, mon- trera mieux -que n’importe quel raisonne- ment, le bien-fondé de la démonstration. II vient (Fêtre adjugé en vente publique, a Eessen, pres de Dixmude, une belle maison bourgeoise, -superbement située, et tout aussi bien conditionnée, dont la reconstruction a été entreprise au prix de 75,000 francs, pour la somme de 17,000 francs. La conclusion est élémentaire. Qu’on ne pense pas que c’est la une excep tion. C’est'la conséquence de l’implacable loi de l’offre qt de la demande. II ne faut pas être grand prophéte pour prédire que, une fois la reconstruction de la région dévastée achevée, la valeur vénale ne sera que légère- ment supérieure a celle d’avant-guerre. Bien plus, si le gouvernement parvient a. faire adopter par le Parlement son odieux projet de Hoi, la situation sera telle que les vendeurs d’imm-euRles ne trouveront plus d’acquéreur ce sera 'la mine collective. Est-ce a cela que le gouvernement tend Qu’il le dise... (Indëpmdanoef). Dc Gemeenteraad, Gezien het wetsontwerp gestemd door het I at in date van i3 Juni laatstleden, de 'bedreigt van al dezen die oorlogs- hade aangenomen hebben op hét geloof der I voege zijnde wetten I Gezie® de herleving der verwoeste gewesten ^"zondedijk te danken is aan den ondeme- ingsgeest van dezen die oorlogsschade aan- I aochtlhebben gezien het princiep van al de wetten in Labe oorlogsschade gestemd door de wetge- vendeKamers de overname der oorlogsschade ■bekrachtigen en dat de overnemers gehandeld l hebben in volle goede meenirag I Gezien de plechtige beloften van het Staats bestuur het recht van oorlogsschade niette frenke®, noch in den persoon van der. geteis terde,noch in den persoon vam den overmèmer; Besluit Protest aan te teekenen tegen de ongehoor de dwangmiddelen voorzien door het boven genoemd wetsvoorstel en om -aan te dringen bjjal’de Senatoren eau Volksvertegenwoordi gers om in deze omstandigheid de heilige 'belangen van dezen <&e dedlgenomen .hebben aan de herleving vatt onze ’.verwoeste gewes ten,'te verdedigen. Namens de Gemeenteraad Bij'bevelde Sekrctaris, IDe Burgemeester, Denecker. L. Bokte. ■J R i i i' P' m* •^■- ■i'i II O tril I

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 3