illllf lil ill b«sar ill I I 1 .ill ’“af ii f 11 tail Communal de la ville d’Ypres ii i i f f .iimiaii Imo Hlll iiiiiraio liirll; dliilil ill ill lit est l’adjudi- Un Commencement Chambre des Représentants -- Séance du 6 juillet jll E ’I 'I ilflp lm ?o tre nou’ Dans certains milieux de fonctionnaires,e’est a qui trouvera la théorie la plus ingénieuse pour obtenir restitution d’indemnités accor- dées aux sinistrés. On connaitle fameux projet de loi de M. Van de Vyvere qui s’inspire de la même pensée sinistrés ou cessionnaires ont trop regu, il faut done faire restituer. La plus récente théorie mise en circulation, e’est celle d’aprèslaquelle il y a lieu de prendre en considération que 1’actuelle jurisprudence des tribunaux des dommages de guerre estplus sévère que celle en vigueur au débutde 1’appli- cation de la loi sur les dommages de guerre. D’oü il suit qu’il serait équitable de procéder a une revision de tous les procés liquidés de fagon que tous les sinistrés soient soumis au même traitement. Bien entendu, pour que l’inégalité de traite ment soit plus frappante encore, le gouverne ment fera tout ce qu’il faut a preuve son projet de loi pour que la jurisprudence soit de plus en plus restrictive. La revision de tous les procés des tribunaux de dommages de guerre L’anarchie, quoi i Hi d ■LpsSj j i M. Buyl Récemment, une circulaire est venue défendre aux commissaires d’État d’ac- corder une indemnité de remploi aux acqué- reurs, qui sont déja en possession d’une autre maison, et cela, soi- disant, pour empêcher la spéculation et dans l’intérêt des sinistrés. D’autre part, le Sénat a voté, il y a quel- ques jours un projet de loi dont la gravité a provoqué le plus vif émoi dans les regions dévastées. Ce projet comporte trois points principaux, qui sont i° Atteinte a l’indépendance du magistrat 2° Impossibilité pour les sinistrés de céder encore leurs biens, faute de pouvoir trouver des acquéreurs que la loi veut frapper 3° La rétroactivité de cette mesure La disposition qui donne au gouvernement le droit de congédier un magistrat quand cela lui convient, provoque les plus légitimes scru pules constitutionnels. Ainsi que M. de Saedeleer l’a dit au Sénat, cette disposition vaal’encontre de laloid’orga nisation des tribunaux elle est d’autant plus regrettable que 1’Etat est partie en cause dans toutes les affaires de dommages de guerre et que e’est lui, Etat, qui aura le pouvoir de rem- placer le magistrat nommé. M. Mechelynck Les juges des juridictions ordinaires sont inamovibles. M. Buyl Mais il n’en est pas moins vrai que si ce régime était admis, nous entrerions en plein dans 1’arbitraire Faut-il rappeler avec M. de Saedeleer, combien le législateur de i83o a entouré de garanties l’indépendance des magistrats Ils n’ont de compte a rendre a personne et le pou- voirexécutif nepeut, en aucunemanière, inter- venir dans l’exercice de leur mission. Cette pretention de porter une atteinte, si petite soit-elle, a leur indépendance, est insou- tenable. Je reconnais quelesfonctions des magistrats des dommages de guerre devront être suppri- mées lorsque leur róle sera terminé, mais pas avant. Sous prétexte que le droit de cession, re- connu aux sinistrés, a donné lieu a des abus, on veut virtuellement interdire toute cession, car tel sera le résultat de la loi. En effet, plus personne ne voudra acquérir les biens d’unsinistré si cetteopération expose l’acquérëur a perdre une grande partie de la valeur du bien acquis et restauré. En voulant protéger les sinistrés, e’est eux- mêmes que 1’on frappe Pour bien se rendre compte de la portée néfaste qu’aurait la loi nouvelle, il faut que l’on se représente que tous les sinistrés des Flandres ont dü fuir, abandonnant leur toit„ leur mobilier que 1’on songe a leur existence de réfugiés, et quand la guerre, enfin terminée, quand ils sont revenus dans leur village, ou ils ne trouvaient que des ruines, ces malheu* bail p CoiW l2' R I’.deux i L’échevin PPfOUvé. I IB '-uEi demande au Collége oil en Séance du 7 juillet 1923 La séance s’ouvre a 3 heures. Sont présents MM. Sobry, échevin, prési dent Van der Mersch et Van Nieuwenhove, fechevins; Bouquet, Iweins, Lemahieu, Del- Jem, Delahaye, Van Alleynnes, Glorie, Donck, Dedercq, conseillers Versailles, secrétaire. M. le Bourgmestre est retenu dans la salie voisine par une reunion (jui sê tient avec "MM. les Députés Permanents pour discuter es plans du nouveau Palais de Justice a iriger sur la Grand’Place. Absent M. D’Huvettere. I I. - Le procès-verbal de la précédente -séance est approuvé sans observation. I H4-5-6. Veiites, acquisitions et locations ^terrains communauxLe Conseil approuve |l’unanimité, une série de ces opérations, a’nsi que des concessions au cimetière. I 7- Taxes sur les vélos. Le Conseil approuve défmitivement une taxe de 4 francs Planet par vélo, et la remise d’une marque spéciale a attacher aux machines. Cette taxe *stvotée provisoirement pour trois ans. 8.- Fetes communales. Un crédit de I 0 francs est mis a la disposition de la jbnimission spéciale des fetes. 9' - Hospices civils. Les Hospices Jemandent1° a véndre le errain de l’École es Orphelins, rue du Lombard, sans les dom- Ms [le guerre, avec obligation de construire tSTlesdeux ans; de 1’orphelinat des filles, sis Le projet de loi actuel ne serait qu’un com mencement, une étape 1 Décidément il ne faut s’étonner de rien. Une remarque cependant il estcurieux de constater que les esprits forts, les inventeurs de systèmes, parlent volontiers de reviser dans le sens le plus défavorable aux sinistrés, mais ne songent jamais qu’il y aurait lieu de réserver aux sinistrés qui seprésentent aujour- d’hui devant nos tribunaux des dommages de guerre le même traitement qu’a ceux qui eu- rent l’occasion de se présenter les premiers. Plaignons sincèrement les fonctionnaires qui, pour se rendre intéressants, se voient obli- gés de proposer des solutions aussi absurdes, aussi odieuses, aussi contraires a 1’ordre public, basé sur la confiance dans les lois du pays et dans les tribunaux chargés de lesi appliquer. A leur manière, ils ne sont rien d’autre que des bolchevistes. II® 3 1 est la question de 1’abattoir. M. Van Nieuwenhove. - Les égouts de 1 eau doivent être placés. L’ordre de placer 1 eau a été exécuté. Reste la confection des égouts qui n’étaienr pas prévus dans 1’adjudi- cation publique. 1 out sera régularisé sous peu. M. Delahaye se plaint de l’odeur épou- vantable qui règne de ce cóté. M. an Nieuwenhove. C’est vrai, mais il y a amelioration, et M. Caenepeel espère sous peu avoir remedie a tous les inconvé- nients. M. Declercq demande ou en cation des vidangeurs. M. Van Nieuwenhove explique que cer tains services provisoires doivent encore être liquidés avant de pouvoir procéder a une adjudication publique. - M. Donck, de la part de la Coopérative des Sinistrés, informe la ville d’Ypres qu’elle peut se procurer gratuitement le cliché qui a servi a la confection dè 1’affiche annongant le dernier emprunt de la Fédération des Coopé- ratives. Cette illustration procurerait gratuite ment a la ville une affiche fort artistique et en outre une série de tirés a part. M. Sobry donne lecture des lettres d’in vitation pour assister a St Julien, a Poelca- pelle et a Elverdinghe, a 1’inauguration de monuments. M. Van Alleynnes demande la parole et propose au Conseil communal de voter un ordre du jour exprimant le voeu que la Cham bre des Représentants rejette le projet de loi voté par le Sénat contre les cessionnaires. (Nous donnons dans un article spécial le texte du rapport de I’honorable Conseiller et du voeu que le Conseil a adopté d l’unanimité.) M. Sobry s’associe de tout coeur aux paro les et au voeu de M. Van Alleynnes. Il est per- suadé que les Conseillers seront unanimes pour estimer qup les cessionnaires ont les mêmes droits que les sinistrés. M. Glorie émet quelques observations sur le texte et propose d’heureux changements dont il est tenu compte du reste dans le texte du voeu ci-dessus. Cela dit, il s’élève avec vigueur contre la tendance de cetodieuxprojet de loi. A l’unanimité, le voeu est adopté, après que 1’urgence a été votée. M. Bouquet. L’entrée en ville, en sortant de la gare, est si gentille du èóté gauche que le cóté droit en est devenu un vilain repoussoir. Il demande a M. l’échevin Van Nieuwenhove de vouloir bien insister a ce que M. Qui-de-droit enlève sans retard tous ces matériaux déposés la depuis de longs mois et qui font une si triste impression sur nos visiteurs. La séance publique est levée. „rions le Conseil Provincial d’émet- ^l^vceu ardent de voir la Chambre des résentants épargner a cette partie de la e ^ja si terriblement éprouvée, une Pr°velle calamité, et, pour le moins, ne pas 1 a cette nouvelle loi un effet rétroactif. ^p/cette fagon on pourrait peut-être écar- en partie, les désastreuses conséquen- teI’ u’entraineraitle vote émis par le Sénat.» "CeSq (Signé.) A. RABAU E DEEREN, C. D’HUVETTERE. Le Gouverneur invité a appuyer cette re- uête auprès du Ministre, s’est empressé de 4jéclarer a Messieurs, j accomplirai bien voiontiers „cette mission». J’ajouterai encore qu a mon avis la Cham- bre legislative n’acceptera pas l’effet rétroac- „/j/quid’ailleurs n’a pas été appliqué jus- 3) qu’ici. Je ne doute pas que notre Bourgmestre ne donne a ses Conseillers Communaux et a ses <oncitoyens,la même assurance que Monsieur je Gouverneur. je termine ici. L. Van Alleynnes. Ce veeu a été adopté a l’unanimité comme taos lecteurs pourront le constater par la lec- Éure du compte-rendu du Conseil communal. ^les deux? 2‘ Le terrain Elisabeth, sans les dommages de dn. *e’ a'ec ligation de construire dans les 10Uzemois. 3° r Eétó e'ra’n du Lombard, ou Mont de «ante Lombard, avec maison atte- s’agit r°'S- a^énations sont autorisées. II Hui va ,nciens établissements bien connus ioont disparaitre. ètre H°^iceis Civils. Ils demandent a htitterSéSavendrea 25 fr. le m. c. un AdOpt^n de gré *gré sisaYP •es. l°gue \^.'^‘Ces Civils. Le Conseil homo- de e'^U'tat de l’adjudication publique P usieurs terrains situés dans diver- nes avoisinantes. ea-u de Bienfaisance. lis sont transferer, des parents a leurs )aux de fermes. -1 M. Sobry donne lecture I9^r des écoles communales. 3) I 5IIUI Jl’ai JI.H hl'

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 5