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De la discussion jaillit la lumière
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14-7-23
noodig
’t Ypersche
aSboek-Rotnan uit het laatste offensief
door Lodewijk Arend.
Naar’t Hospitaal.
(vervolg)
troepen en de officieren binnen
Est-il vrai et peut on dire qu’a la suite de
nos griefs exposés a Messieurs les représen-
tants lors de leur passage a Ypres, un sinistré
qui, après cinq mois de démarches et visites
aux bureaux de Bruxelles n’arrivait pas a se
voir remettre son titre, a obtenu satisfaction
dans la huitaine Les conditions de ce sinistré
ce sont elles modifiées depuis Non... Pour-
quoi alors ce titre n’a-t-il pas été délivré en
temps opportun
Un autre sinistré, ouvrier et père de familie,
attendait depuis des mois la remise de sa der-
nière tranche, quoique ayant prouvé remploi
des précédentes depuis longtemps. A la suite
d’une démarche, quatre jours out suffi pour
lui faire tenir son argent.
La ballade des députés aura toujours servi
a quelque chose.
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Ou sont les Bolchevistes
Les Bolchevistes, ce ne sont pas ceux qui
critiquent, ceux qui s’efforcent d’éclairer 1’opi-
nion publiqüe au sujet de la portée réelle et
des abominables conséquences de certains
projets de loi qui sont soumis a l’approbation
des Chambres, car ceux-la font leur devoir de
bons citoyens etcontribuent a raftermir les fon-
dements du régime de la Justice et du Droit.
Les Bolchevistes ce sont les auteurs de
projets qui, dans un pays de régime égalitaire,
tendent a organiser la mine d’une catégorie
de citoyens, qui piétinent les lois existantes
sous prétexte qu’elles seront remplacées par
des lois nouvelles, qui ne comptent pour rien
les sentences judiciaires interventies, qui
méconnaissent les droits acquis, qui jettent la
magistrature en des liens de servitude et qui,
par cela même, tout en se faisant passer pour
des défenseurs de l’intérêt de l’Etat et de
l’Equité, ruinent lentement mais sürement, la
confiance des citoyens, dans les lois de leur
pays, dans la magistrature, dans toutes les
institutions qui assurent a un pays l’ordre et
le progrès ceux-la ouvrent réellement la voie
a tous les agents du désordre et de l’anarchie.
die reeds denkt aan den nieuwen put dien hij
zal moeten delven en zich toch reeds gereed
maakt om op te rukken.
Weer een zalig postje bromt Meirel-
beke, die zijn brood wegbergt en eene groote
schel hesp, welke hij op de hoeve heeft weten
te veroveren.
Bij ’t oversteken der straat rammelen
schup en bajonet tegeneen en dadelijk begint
de duitsche mitrailleuse te klappen dat de
kogels tegen de straatsteenen botsen niét ver
van ons. Spoedig zitten wij ver genoeg en in
derhaast graven mijne beide mannen een
tamelijk diepen kuil in de gracht, achter den
stam van een scheefhangenden boom. Twee,
driemaal nog ratelt de mitrailleuse en alles ver
valt in de stilte.
Na ongeveer een uur aldus op loer te heb
ben gelegen, komt de adjudant door de gracht
tot bij mij gekropen en fluistert
Niets verdachts gezien, Arend
Neen.
Binnen een kwart uurs worden wij af
gelost
Afgelost
Ja, het 3de Jagers komt ons vervangen.
Opperbest, want ik weet niet of ik het
tot den morgen zou uithouden nu eens zit ik
te klappertanden en dan weer te zweeten. Ik
heb koorts.
’t Duurt inderdaad niet lang of wij hooren
de aflossende troepen opkomen. Zoodra de
mannen die wij moeten vervangen daar zijn,
geef ik aan den sergeant de noodige inlichtin
gen en trek af. ('t Vervolgt.')
-T'-yrlLT Gij beste koffie drinken
A Begeeft U naar den oud gekenden
V V Koffiewinkel van 6. Vande Lanoitte-De Bandt,
in de Dixmudestraat, YPER.
au Pays, de né
er te bezien zonder te roe-
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leut audace, de leur initiative, de leur activi-
té, ces résultats que vous admirez. Ce qu’ils
ont fait, pourquoi veut-on empêcher d’autres
de le faire aussi Pourquoi toléreriez-vous chez
les uns ce que vous condamnez chez les
autres C ar et c’est ici encore qu’on se
retrouve en pleine incohérence il est des
cessionnaires qui échappent auxfoudresminis-
térielles. Quand, par exemple, il s’agit du
bonds du Roi Albert, il n’est plus question de
tout cela. Pourtant, il est dit quelque part
Tous les Beiges sont égaux devant la loi.
Messieurs les députés, ne vous laissez
pas égarer. Allez voir sur place, faites votre
enquête comme nous avons fait la nótre. Vous
reviendrez satisfaits et convaincus et vous
direz au ministre que tous les sinistrés con-
damnent de telles erreurs, qu’ils demandent
qu’on en finisse avec les circulaires interpré-
tatives qui font la caricature de la loi. La loi
est la loi. Elle est la même pour tous. Pour
quoi prétendrait-on déposséder certains citoy
ens des drpits qu’elle leur accorde
Ceux de nos collègues qui ont participé a
notre visite aux régions dévastées et qui ont
interrogé les sinistrés ont pu se rendre compte
de la véracité de tout ce que je viens de
dire.
MDebunne. Malgré cela, vous avez voté
la confiance au gouvernement.
MBuyl. Cela ne m’empêche pas d’avoir
confiance dans le gouvernement... (Rires iro-
niques d 1’extréme gauche) qui, j’en suis
convaincu, examinera consciencieusement les
revendications que je viens d’exposer. (Nou-
veaux rires d l’extréme gduche).
Comme conclusion, je demande a M. le
ministre des affaires économiques qu’il con-
sente a entendre le président de la Fédération
des coopératives pour dommages de guerre,
l’honorable ministre d’Etat, M. Levie, ses
collègues du conseil d’administration ainsi
que le président de la Fédération des sinis
trés. Ceux-la connaissent la question et je suis
convaincu que eet entretien aura d’heureux
résultats.
Le ministre des affaires économiques, qui
a pris une si large part a l’oeuvre accómplie
déja, se doit a lui-même et
pas y laisser porter atteinte.
II ne peut tolérer que l’on compromette
l’achèvement de la restauration. (Trésbien a
gauche).
IM BwihJ
l ^’adat <je
L eene”611 twee broeders op den koer
ïoen "^>aa''l'nks weg en de andere rechts.
Mste z me^ers van een zÜn, draait de
l-\A?iihebt gij den sleutel
kelken sleutel
I an ’t bakkot
t.^elkand,
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Wel
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^Barom
I üaarom.
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r^van," Jan WerPt den sleutel voor de
■eti(le tWee 1JU broeder, zich de moeite ont-
^nen Ove aP?en na^er te komen om hem
rre'ken- Jan weet niet of hij de
e B>ehVani°rn te bukken of niet dan, de
BP den slein i r z’en^e afkomen, wijst hij
I wNr
at viez,
die ook dat spel heeft afgezien.
Langs den kant der brug hoort men van tijd
tot tijd eene mitrailleuse die eenige schoten
afratelt en de stilte breekt van den anders kal-
men avond.
Daarop gaan wij slapen, want ’t is reeds
zes dagen dat wij op tocht zijn, door regen en
wind en koude, met doorweekte kleederen,
nijpende schoenen en een slavenlast.
Bij het opstaan voel ik wat koorts en geen
eetlust. Ik denk dat de groote vermoeidheid
mij dit aandoet en bekreun er mij verder niet
om.
Binst den dag krijgen wij bevel post te gaan
vatten op een paar honderd meters van ’t ka
naal. Voortsluipende langs hagen en door
grachten, om ons zooveel mogelijk te onttrek
ken aan den blik van den vijand, geraken wij
in linie. Eerst moeten wij daar plat op loer
blijven liggen op den kouden vochtigen grond
tot de avond valt. Zoodra het donker is wor
den er loopgrachten gegraven we zitten
weer op de slaglijn. Hoe verder de nacht
vordert hoe meer ik begin te rillen van de
koorts ik voel me ziek en toch durf ik niets
zeggen toen de luitenant komt en beveelt
Arend, neem Karreels en Meirelbeke
met de lichte mitrailleuse en ga 5o meters ver
der aan den rechterkant der straat in de
gracht zitten. Houdt goed den steenweg in
’t oog en ’t boschje bij dat groot huis tegen de
brug daar moet de duitsche mitrailleuse
staan die wij hebben hooren schieten.
Verdoeme I hoor ik Karreels vloeken,
et l’anarchie sont bien prés de nos
^s°’ sïl est démontré que les lois, les juges
Pt°JesSju(renients ne méritent plus aucune con'
^F^voici ce qu’écrit le Carillon, d’Ostende,
b cette question qui menace de com-
lplOf|L oeut-être d’arrêter la reconstruc-
proinettie, p
ion des Flandres
Et c’est ici que je demande aux parle-
’ajr€S de réfléchir. Quandilsverronttoutes
^agglomerations nouvelles, quand ils con-
C6S Seront la Flandre ressuscitée, qu’ils se
r nt b'en qu’il a faPu beaucoup d’audace a
èrtains «constructeurs et qu’il est actuelle-
^ènt dans ce pays des gens entreprenants qu’il
faudrait féliciter et non flétrir du mot ridicule
Jodieux en l’occurrence.
Aujourd’hui on crie haro sur le ces-
sionnaire. On le traite de spéculateur. On
dresse contre lui tout un arsenal de circulaires
etd’ukases. On acommencé par donner l’ordre
de traiter les affaires des cessionnaires après
les autres. Puis on a pris pour système d’inter-
jeter appel dans la plupart de ces affaires
on a instauré tout un régime d’inquisition des
tine a dégoüter définitivement les aspirants
cessionnaires. Ceux qui veulent se laisser faire
gavent s’en tirer moyennant certains sacrifi-
oes. Quant aux autres, ma foi, on a mille
moyens de les amener a composition.
Joli régime, n’est-ce pas, qui remplace la
justice par une sorte de maquignonnage Car
fiontrez-moi un seul article de la loi qui justi
ce ces mesures contre les cessionnaires.
«Messieurs les députés, vous êtes gens de
iwutte foivous voulez agir en connaissance
Ke <;ause.
I «Quand vous irez dans les régions dévas
tées, interrogez les sinistrés parlez a ceux
qui connaissent la question paree qu’ils la
vivent chaque jour depuis quatre ans
Jarlez aux administrateurs de coopératives,
lemandez-leur si, vraiment, ils croient qu’il
ta condamner les cessions. Je puis vous
affirmer que la plupart vous répondront que,
|«os les cessionnaires, on n’en serait pas oü
Konen est, qu’ils ont rendu un grand service
Baijays ét qu’il est absurde de vouloir en faire
Kprésent des parias.
Beaupain, président de la Fédération
Ksinistrés du pays, fait l’éloge des cession-
|«res.
y(Ces spéculateurs dit-il, ont élaboré de
sleutef ue "komen, wijst hij
l "’elke de jongen moet op-
§®Ven.
Weren zegt Meerschalk,
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