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Dactylo
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ft Vervolgt.)
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•nt, il
se recommande a MM. les architectes, entrepre
neurs et particuliers.
Execution rapide et soignee en toutes langues.
I. BERLAMONT
41, Rue de Stuers, 41 YPRES.
en ik
i. i;
leven te komen eindigen in een hospitaal
Dan ware ik toch liever gevallen met de wa
pens in de hand.
Lang kan ik mij gelukkiglijk niet overgeven
aan zulke gedachten. De deur gaat open en
een ziekendiener komt binnen met een emmer
melk.
In de klaarte der openstaande deur erken
ik dadelijk in dien man een vriend uit de
universiteit.
Jefke
Ja.... wel Lodewijk Arend 1 Sedert wan
neer zijt gij hier
Sedert een uur.
Is ’t erg
'Veertig koorts, zegt de Dokter.
’t Is veel, maar de vermoeidheid doet er
ook veel aan. Morgen zal dat wel beter gaan.
Hebt gij warm genoeg?
Niet bijzonder met zoo’n dunne deken.
Ik zal er u straks nog een brengen. Be
geert gij melk
Ja, mijn mond en keel zijn droog.
Daar. Straks kom ik terug.
Terwijl hij zijne ronde doet, krabbel ik op
een stuk papier naam en adres van een bloed-
verwantdien ik in Brugge wonen heb. Zoodra
hij terug komt vraag ik hem of hij zou kunnen
verwittigen. Ja, dat zou hij met genoegen doen
binst zijn vrij uurtje vanavond. Hij brengt mij
eene goede zware deken mee en een heelen
tijd zitten wij dan te praten over vroeger en
nu, zonder dat een van beide denkt dat ik
beter zou doen te slapen.
a Ypres et ici, et je les signale a la Chambre
et au gouvernement.
J’ai bien regretté que nos parlementaires ne
soient pas restés assez longtemps a Ypres
pour nous permettre de leur faire connaïtre
nos griefs en ce qui concerne les travaux a
effectuer a Ypres et dans l’arrondissement.
Voila pour le canal d’Ypres a l’Yser. II ne
s’agit pas - j’y insiste d’un travail nou
veau, mais de réfections, et le crédit a paru
dans le budget des dépenses recouvrables, ou
il tiouvait sa place. Il ne peut être question
de compression de dépenses, puisque c’est
1’ennemi qui doit les subir, quitte pour le gou
vernement a faire les avances nécessaires.
Mais le crédit de 25o.ooo francs est de loin
insuffisantpour assurerletravail qu’onpropose
pour cette année. Je ne sais pas jusqu’oü les
travaux seront poussés au cours de IQ23, et
j’attends a ce sujet des explications de M. lè
ministre, espérant que les travaux nécessai
res seront continués et achevés bientót. Je
connais des négociants importants qui ont
quitté Ypres et qui se hateraient d’y revenir
si le.canal était rendu navigable.
Mais je ne parle pas seulement de cette
voie navigable qu’est le canal d’Ypres a 1’Yser;
je dois insister aussi pour que 1’honorable
minjstre donne suite a ses promesses verbales
et écrites qu’il m’a faites de procéder aux
travaux nécessaires pour rendre navigable
l’Yser lui-même.
J’ai constaté que notre illustre petit fleuve
n’est plus navigable du tout a partir de Rous-
brugge. Encore une dépense recouvrable.
Les communes intéressées de l’arrondisse
ment d’Ypres, comme celles qui longent le
fleuve dans l’arrondissement de Furnes-Dix-
mude, ont adressé de pressantes pétitions a
1’honorable ministre des travaux publics.- J’ai
appuyé plusieurs fois ces petitions, les trou-
vant justifiées. J’espère que mes honorables
collègues de Furnes et de Dixmude se join-
dront a moi pour réclamer l’exécutióh indis
pensable des travaux de reconstruction du
fleuve.
Je pense que si 1’honorable rapporteur, M.
Pecher,, avait connaissance lui-même de la
situation que je signale, il souscrirait a 1’ob-
servation que je présente en ce moment.
Je recommande ces deux questions a 1’ho-
norable ministre, et j’espère bien qu’il exécu-
tera les promesses formelles qu’il m’a faites a
ce stijet.
Un autre point digne de toute 1’attention de
1’honorable ministre est I’etat de nos chemins.
Il en est qui ne sont plus praticables. Je sig-
nalerai notamment a 1’honorable ministre la
chaussée de l’État, de Menin a Ypres, qui est
dans un état tel qu’il n’y a plus moyen d’y
passer. Les Franqais du Nord, qui viennent
en trés grand nombre visiter Ypres et les
régions du front, doivent faire de longs
détours pour arriver dans notre ville.
Jesais fort bien que certains travaux sont
exécutés, surtout la veille de l’arrivée, dans
la contrée, de certains grands personnages
mais c’est la une situation exceptionnelle. Si
elle avait été la régie depuis trois a quatre ans,
on aurait pu se servir actuellement de cette
importante voie de communication.
Il en est de même, du reste, de tous les
chemins agricoles de notre région. (Interrup
tions.) C’est devenu presque un système beige
de ne réfecticmner une route que quand elle
est détruite.
J’appelle 1’attention de 1’honorable ministre
des travaux publics sur cette question extrê-
mement importante, non seulement pour
Ypres, mais pour toute la région.
Je lui signale également les travaux a effec
tuer aux ponts de la Lys, qui doivent assurer
la communication entre la France et la Bel
gique.
J’espère qu’il voudra bien tenir compte des
différentes demandes que je lui adresse,
travaux que la population de l’arrondissement
d’Ypres réclame impérieusement. Vous en
avez entendu les échos, messieurs ethonorés
collègues, lors de votre récente visite. Je prie
1’honorable ministre de-bien vouloir se souve
nir que notre arrondissement est précisément
celui qui est le plus sinistré de tout le pays et
qu’il y a lieu de tenir compte de la situation
pénible dans laquelle nous nous trouvons si
1’on veut, dans toute la mesure du possible,
établir l’égalité entre sinistrés et non-sinistrés,
c’est-a-dire entre Beiges. (Trés bien 1 sur divers
bancs.)
koven. Iedere alkoof is ongeveer een meter
vijftig breed een bed van een meter en vijftig
centimeters ruimte om te kunnen bewegen en
een nachttafeltje te zetten.
’t Eerste kotje, bij de deur is leeg en wordt
mij aangewezen.
Er zijn wel zestig zieken in de zaal. Weinig
licht, eene verpeste lucht en veel leven. Langs
alle zijden hoor ik kermen, steenen en braken,
’t Schijnt me toe dat men hier rapper zou
ziek worden dan genezen. Maar wat wilt ge,
’t is een hospitaal
Ik sleep mijn rommel in de cel, trek met
vele moeite mijn jas uit en leg mij verders
gekleed op mijn bed.... zoo men het bed noe
men mag juist breed genoeg, twintig centi
meters te kort voor mij, voorzien van een
soort strooizak die zoo hard en gebult is dat
ik liever op wat strooi in een schuur zou lig
gen, daarbij éene gescheurde, dunne deken
die mij ternauwernood dekt. Daar ik weer
klappertand van de koorts, trek ik nog.mijne
kapoot over mij en rol mijn jas tot een soort
kussen, want dit ontbreekt er ook.
Na eenigen tijd komt de Dokter boven, hij
duwt mij weer zijn buisje in den mond, gaat
naar de tweede cel, komt dan terug, ziet naar
den thermometer en zegt
«40 koorts, geen eten, slechts een weinig
melk
Geen eten I voor ’t oogenblik kan het mij
weinig maken, want ik voel volstrekt geen eet
lust. Maar hoelang zal dat duren En 40 gra
den koorts 1 Zou ik dan enkel aan zoovele
gevaren ontsnapt zijn om hier weerloos mijn
-50,000 francs. II est libellé
f eScxpr0priations et travaux. Précé-
^tudeb étajt fceaucoup plus élevé et il
1 js qu’il serait maintenu a son
aetep il n’en a rien été, et même le
Fen cm r ^tre les dépenses a faire pour
H V er ce canal. Maisjoici ce que dit
fpXdans son rapport Le crédit est
6 nuvrir le coüt des travaux suivants
fci” “na'e‘
r ation des ponts tournants de Steen-
r° tde Boesinghe en ouvrages fixes.Ces
Yrépondent a une nécessité absolue.
en état du canal facilitera grande-
l'X renaissance des régions dévastées et
[réclamée avec la plus vive instance
I considerations sufficient a elles seules
Lmaintenir les crédits proposés déja par
fAnseele. J’ajoute que si le canal avait été
Idu navigable, le coefficient de reconstruc-
Lurait baissé sensiblemerit, et cela au pro-
Ll’État lui-même.
econtinue la lecture du rapport de l’hono-
|eM. Pecher
Unmembre ayant fait remarquer que ce
alétait insuffisamment alimenté d’eau, il a
répondu que l’alimentation des voies
fables du bassin dèl’Yser faitl’objet d’une
leen cours et quo les dragages sont dès a
Lnt commences, pour parer,dans une eer-
leraesure, a l’inconvénient signalé.
[.Pecker. C’est vous-même ce membre 1
i.Colaert. J’ai demandé que l’on pren-
esmesures pour qu’il y ait de l’eau dès
lèvement des travaux de reconstruction,
ya moyen d’en avoir, vous le dites dans
re rapport.
.Pecker. Nous sommes d’accord.
1. Colaert. Voila de bonnes paroles,
isieur le rapporteur. J’espère bien que M.
unistre en tiendra compte et qu’il aura
I aux motifs donnés par M. le rapporteur
ue j’ai si souvent exposés et développés
ijmème
iHuysmans. Une autre raison, c’est
Mnous sommes allés tous ensemble a
fces, a la grand’place nous avons été ac-
par la population et la Chambre de
Pffle d’Ypres, et tous les députés que
Ptendus ont fait des promesses formelles.
i firès dangereux de leur refuser quelque
dans ces conditions.
I I Ces promesses ont été faites
I ^"esselaere staat het vol rood-kruis-
I?S en d°or een gelukkig toeval ontmoet
a eüjk een legersdokter die mijn vriend is,
1 F'hj samen in Leuven waren.
c I 0(kwijk, h^e komt gij hier Welk ge-
1 I Dag Michiel Hoe ik hier gekomen
t |e^et 'k ze'D niet. Ik heb zeker wel 40
I 1 °Orts en zou moeten een auto hebben
j t hospitaal gevoerd te worden.
t j' - dat is geen goed nieuws. Kom mée
■Ik (le.'lnnen zusterkens, ik zal u wat
it™/'1 "armen en binnen een half uurtje
;Kgmet denaut0
1 Lj: z'in de zusterkens aan mijne zijde
C^e eene brengt een stoel,
Bre 'eC'nt mhne wapenrusting af, eene
b1'-blt,Wairae melk met suiker en ik
»u n'j 'varr‘le stoof zoo goed, dat ik
[lj? vri® bllJven-
Sans h de stelt vraag op vraag
r zÜn on}6 dag Z°U n’et v°ldoende ge-
«lelde tö vertellen, ware men niet
vier -t'11 at h.et rDtu’g gereed stond.
i« doll 61 Z’e^en wor<d ik opgeladen
e vaart naar Brugge gebracht.
XX.
L Gf. N° 4
LuetraPPenlft d.eDokter geze«d
|^°sPitaal °Pge eid naar n° 4.
B^Poort ’n een klooster bij
ip^dubbe] 'S eene groote, lange zaal
gari beide d,tS< ke’d'ng ingemaaktwerd,
zlLen onderverdecld is al-