11 r II phi};-'I ra I i hi If H hr* I 1 II 1 llllhi La voiture Ia plus écouomique du monde. - Économie dans la consomniation ci l’cllq CONSUMMATION AUX 100 KM. I L if 1 k'f'i' Spiritisme Rechtspraak a r 'I nr C’était pendant l’horreur d’une profonde nuit dit’j ni»n P-iq 1 F»i; I lï I i J II i Depuis quelques semaines déja, mon ami L... et moi, avions decide d’interroger l’esprit de Jules César. II s’agissait de l’interviewer au sujet de l’organisation des dommages de guerre de Zoetenaey après sa destruction vers Fan 65 avant notre ère. Comme je suis d’une nature trés impressionnable, j’avais toujours remis la date de la séance sous les prétextes les plus futile?, 'voire même les plus absürdes. J’appréhendais vraiment ce lugubre interview. Eneffet, rien ne me donne la chair, de poule» comme la pensée de me trouver, dans un sombre local, en presence de ces esprits dont, pendant mon enfance, ma bonne m’avait conté d’effarentes aventures qui hantent, encore souvent més rêves. Maisla peur du ridicule dont je me serais couvert en tardant davantage a livrer a la rédafction de l’Yper- sche le compte-rendu de la macabre entre- vue que j’avais solennellement promis a quelques-uns de ses rédacteurs, un soir, pous- sé par les vapeurs de quelques demi-bock décupla mon embryonnaire courage. Et c’est sous l’empire de ces sentiments contradictoirs, que je m’en fus trouver mon ami L... qui commengait a craindre mon absence au rendez-vous. II était 11,4.7 h. du soir. J’avais tenu a attendee que la dernière lanterne automatique de la Grand’Place se fut allumée, avant de me glisser dans le local macabre qui devait recevoir la visite de notre imperial revenant. Je dois a la vérité de dire que la première des lanternes, qui se trouve établie en face du Bodega s’était allumée ce jour-la a 10,34 heures du matin et dans l’écart des heurps i3,i3 h. ie voyais la manifestation d’un présage heureux. J’ai toujours été quelque peu superstitieux. II était done 11,47 h. J’etais fort pale aussi pale, qv.’un sinistré sortant des locaux du remploi. Mon ami me souhaita Ia bienve- nue d’une voix aphone. Immédiatemeht n’ayant plus de temps a perdre nous descendimes dans la cave spécia- lement aménagée pour recevoir 1’Esprit de notre digne visiteur. cotte org; Agents Concessionnaires rGarage O is n n Een belangrijk, doch ook opspraak i wekkend arrest is door het Hof van oorl schade van Gent, op 21 april ig23uitgespftj geweest, nopens het uitbetalen der intrest Artikel 5o der wet op de vergoeding w oorlogschade zegt in alinea 2, datzooheth beleg reeds gedaan is op den dag i uitspraak van het vonnis, de rechtbank i datum mag vaststellen waarop de bijkomen vergoeding voor herbeleg intrest oplevet zal. De wettekst is klaar en duidelijk, en h® geen kommentaar. Nochtans om dit punt ontduiken heeft men, evenals voor zoon andere, een uitvluchtsel gevonden, en: voormeld arrest beweert men thans dat rechtbank geen intrest mag toekennenzoola de geteisterde het herbeleg niet bewijst! middel van eene attestatie van wederM afgeleverd door den Opziener van het hei leg I 1 I Tegen dit arrest zijn allerlei opwerpj te maken en namelijk deze twee eeS| rechte en eene in feite. I 1) In feite I Hoe kan de opziener van hetherbeleg*® attestatie verleunen voor iets waarov® geen recht heeft van te beslissen I Inderdaad het doel voor hetwelkeh*® belegsopzicht ingesteld werd, is na te?2® de som toegestaan voor oorlogschade'-® ding wel en wezen tlijk verbruikt ge"’ee°® Er moet dus in werkelijkheid eerstel® nis bestaan, dat eene zekere som vooraleer er kan nagegaan worden o som verbruikt geweest is en zoolaMj® vonnis bestaat, heeft het herbeleg50® mets te kontroleeren, dat is klaar. jH Hoe kan dan de herbelegsopzienelt^® komen daar waar er nog niets te '°n valt zulks.is in strijd met het stand, en nochtans het arrest wil attestatie van herbeleg voorgeb'aC vooraleer de rechtbank intresten lien!! hlikH Aanveerden wij een oogen u redelijk ware. Welke moeilijk'1^ 7 1/2 litres d’ESSENCE 250 grammes d’HUILE <5,e, porie «3® Menara, Catalogue et démonstrations gratults sur sence dura a peine une minute et le notaire annonca que le vendeur acceptait le prix offert il pria l’acheteur de yenir signer l’accord provisoire. Toute la scène avait duré a peine dix minutes. J’appris alers que dans la vente publique a laquelleje venais d’assister M. X avait vendu a la banque Y de Z, filiale d’une des grandes bahques de la Capitate, pour la somme de 112.000 francs un immeuble acquis quelques années avant la guerre pour 27.000 Ir. On me désigna non loin du café oü je me trouvais un petit immeuble construit peu d’années avant 1914 pour 8000 fr. et cédé, il y a quel ques jours, pour 54.000 francs. J’en étais plus que paf Et pendant mon long voyage de retour, je ne pus m’émpêcher de penser a cc bon M. Verhaeghe, qui, en vrai Don Quichotte du moyen age, part en croisade contre les soi- disant spéculateurs du Front. Votre lecteur assidu. Deux chaises pour nous, un lauteuil-clu a l’intention de notre impérial invité, et un bougeoir, en composaient tout le mobilierm flamme vacillante et incertaine de la bougie jetait sur notre entourage des ombres mou- vantes que nous observions d’un ceil hagai A minuit moins une minute mon ami L... se mit en devoir de soullier notre cieige. II dut s’y reprendre a trois fois tant était grande son émotion. Pendant la minute que durèrent les incan tations diaboliques prononcées par mon hóte intus et in cute le silence lui si grand, que nous eussions fort bien entendu les gémisse- ments de la nouvelle sirène servant d aveitis- scur d’incendie que l’A. C. vient de laiie établir sur les vestiges de la tour des Halles. Nous en étions cependant éloignés de plus de cinquante metres. Tout-a-coup, une voix tremblante que l’on cherchait vainement a raffermir prononca par trois fois a mes cótés Esprit du grand César, cs tu la A chaque demande répondit un éternument d’outre-tombe accompagné d’un bruit de chai- nes froissées Adsum Adsum Adsum Mon hóte allait pour la quatrième fois répéter sa question lorsqu’une voix sépulcrale pro nonca ces mots terribles Assez voila trois fois que je vous réponds, misérables mortels. N’avez-vous done pas lu Le Bossu de Paul Feval et ignorez- vous que Adsum était la devise du Comte de Nevers Adsurp, voyons. J’y suis Au même moment, se dessina devant nos yeuxécarquillés parl’épouvan.te, une silhouette lum.ineuse de haute et prestante stature. Le grand Jules César était la 1 Dignement drapé dans une toge d’un drap merveilleux, il avait vraiment grand air. Le monocle a l’oeil et rasé a l’américaine, il avait le nez'légèrement recourbé et l’oeil percant de Napoléon. Les beaux cheveux bouclés étaient reconverts d’une couronne de chène. -- J’y suis Que me voulez-vous Grand Empereur, mon ami et moi, avons supposé quo si nous parvenions a vous retirer pendant quelques instants de la grande chaudière dans laquelle l’infernal Lucifer vous tient a rótir depuis plus de dix-neuf siècles, Votre Majesté, daignerait par reconnaissance, condescendre a nous fournir quelques renseignements au sujet de l’organisation des Tribunaux des Domma- ges de guerre instaurés après la destruction de Zoetenaey par vos invincibles armées. Le spectre alors se dressa de toute sa hau teur, et (kune voix tonitruante il se mit a parler d’abondance. Malheureusement, ma frayeur était si grande que ma memoire se refuserait a me rappeler quoique ce soit de ce discours unique dans les annales du spiritisme, si je n’avais pris la precaution de jeter quelques signes sténo- graphiques sur une vieille enveloppe que j’avais sortie d’une de mas poches. Je les reproduis textuellement ces notes Créer Ministère Régions Dévastées Commissaire d’État Fonctionnaires nom- breux beaucoup incapables coütaient tiès cher État plus cher que rembourse- ment sinistrés faisait signer convention itduire sommes allouees alors appel créer embêtements (sic) de toutes sortes faire nouvelles lois anciennes... chiffons papiers (resic). Et le remploi. O grand César?)) jn) rogea mon ami. Remploi...? favoritisme - naires anciens marchands tapis égyp^e cigarettes turques incapables distin difference ent re porte trois panneauxetv \V. C. achasse (re-t-esic)... Et qu’advint-il, Sire, de sation Voyez, fut la reponse, et notre maca interlocuteur de disparaitre. Notre cave remplit alors de hurlements et de voc.iférati et nous virrtés au milieu d’un vaste local spectre entouré de milliers d’autres esp qui tendaient leur poing décharné vers Subitement, ils se retirèrent comme sur mot d’ordre. Le spectre resta seul et d’imu ses piles de dossiers de toute nature coma cèrent a sortir de terne, formant autourde un encadrement de murs qui s’élevaient, s’ vaient toujours. Et tout a coup tout s’écroi On ne m'y reprendra plus a faire du sp tisme 1 K i f I ^4 h D H 1 ■I Dernandez aux propriétaires d’une automobile Citroen, ce qu’ils en pensent. H 1 undi Et nous 11c vinies plus qu’un horrible mélange D'os et de chair menrtris et traincs dans la fange, Des dossiers ct des plans et des metres potidreux Q.ie de vilains corbeaux sc disputaient entr'eux.

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 2