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Discours de M. DE BOOSER, Directeur
Monsieur le Président, Messieurs les Membres
du Bureau Administratief, Mesdames, Messieurs,
Mes chers Amis,
Le touriste, qui,il yaun an, visita Ypres et
qui a cette époque-ci, y revient, se fait la
réflexion Que de changements dans le
cours d’une année 1 La même remarque
nous est venue en songeant a 1 année scolaiie
qui finit aujourd’hui Que de changemcnts
dans notre vie d’école
Il y a un an nous occupions encoie des
installations provisoires un baraquement,
une partie de la Caserne. Au commencement
du second trimestre, trois classes sont instal-
lées dans les nouveaux locaux, les autres
continuent a occuper des salles de la Caseïne.
A partir du lundi 28 maitoute l’école s installe
dans lanouvelle batisse. Une cour même nous
est réservée. Chose inespérée.
Cependant nous sommes encore assez
éloignés de l’achèvement, il iaudra beaucoup
de travail au double point de vue des locaux
et du matériel. Sachons nous contenter, car
chaque année amènera des ameliorations.
Nos classes ne sont-elles pas déja plus claires,
plus joyeuses Notre matériel ne s’enrichit-il
pas II est évident que parents d’élèves,
élèves et gens d’enseignement nous tous nous
desirous vivement que l’achèvement de l’école
s’opère au plus tót, afin de pouvoir travailler
dans une atmosphere plus calrne. Iiavailler
dans des conditions comme celles que nous
avons connues au début du second trimestre,
n’est ni agréable, ni profitable. Figurez-vous
des classes sans portes, des corridors sans
pavement, pas de cour les enfants jouant a
la rue parmi les ruines, pendant les récréa-
tions, et avant les heures de classe. Celui
qui n’a pas vécu cette situation ne conqoit
pas la somine d’efforts nécessités pour surveil-
ler tout ce petit monde remjiant et imprudent,
il ne se rend pas compte de cette tension ner
veuse durant ces surveillances pendant les-
quelles l’accident vous fróle a tout instant.
Comme nous étions contents quand nous avi ons
une cour En ces circonstances difficiles,
inhérentes a la situation toute spéciale des
contrées dévastées, les autorités nous ont
secondé de leur mieux et le personnel a fait
preuve d’un dévottement inlassable.
Du moment que toutes les classes aient
sous toit dans les nouvelles installations, la
situation devint meilleure. Pour la rentrée
d’oetobre nous espérons qu’une plus grande
partie de la cour nous sera réservée, que
d’autres locaux seront achevés, qu’une entrée
convenable sera aménagée.
Non seulement au point de vue matériel,
mais également au point de vue des études il
y eut du nouveau. Au commencement d’octo-
’t strooi te gaan slapen. Met trage, lange
stappen komt mijn vriend mij na. ’t Is Waar
blijkend dat hij hartpijn heeft en, dat de ziekte
van Amandine hem werkelijk aangrijpt. Toen
ik boven ben en reeds heb licht aangestoken,
staat hij nog beneden aan de ladder te droo-
men.
- Jef 1
- Ja 1
Wat staat gij daar te dubben, kom naar
boven
Kom, vriend, zeg ik nadat hij bovenge
komen is, zeg mij eens wat er u op 't hart ligt
Niets, Lodewijk, niets 1
Jawel, gij droomt, zijt verstrooid.... en
dat al in eens
Ik dacht dat wij hier
zouden vertrokken zijn.
- En gij denkt weer aan alles wat ons te
wachten staat in ’t vooruitgaan
Ja... neen, toch ftiet... maar...
Genoeg, Jef, ik zal u zeggen waar het
schoentje nijpt gij hebt uw hart laten beko
ren
Door wie
Door wie door Mandientje, verdraaid
Dat zijn gedachten 1
Neen, neen, geen gedachten Reeds
sedert ik hier aangekomen ben heb ik genoeg
gezien en hoe langer ik er was, hoe meer ik
oveituigd werd dat zij u niet onverschillig js
Hij lacht.
- ’t Is toch niet ernstig zeker Zult gij, nu
wij zoo goed vooruit gaan, de baan Brussel-
Mechelen gansch vergeten
is ’t antwoord.
Ziek ’t kan niet zijn roept Jef hevig uit.
Jawel, Jefke klinkt eene meisjesstem
uit de aanpalende kamer.
Moeder stoot de deur met een kier open en
daar ligt het meisje met rood ontsteken aange
zicht. Toch doet ze nog haar beste om te
lachen en zegt troostend en vol moed
Dag Jefke, dag Lodewijk 1 ’t is niet
erg, ik heb me wat te veel vermoeid deze
dagen en eene goede rust zal me weer qp
knappen.
Wanneer zijt gij ziek geworden, Man
dientje vraagt Jef.
Dezen morgend, rond negen uren.
Wanneer zijn onze mannen weg
Te 6 uren dezen avond.
Is René nog hier geweest
Ja, de arme jongen had zulk verdriet te
moeten weggaan. Hij is zijne wapens komen
halen, heeft me de hand gegeven op een tve-
derziens en is dan haastig moeten vertrekken.
Jef staat een oogenblik droomend het meis
je aan te staren, tot ik hem. zeg Kom, Jef,
laat Amandine rusten, zij heeft het noodig.
Ja, Mandientje, wij blijven hier slapen
houd u goed warm en slaap rustig opdat gij
morgen vrpeg zoudt genezen zijn.
Ja, Jefke, dat zal ik doen dank u voor
uwe bezorgdheid, gij zijt een eerste goede
jongen. Tot morgen. Goeden nacht Lodewijk.
Goeden nacht, Amandine en spoedige
herstelling.
Na de goede rust gewenscht te hebben aan
<le bazin, trekken wij naar de schuur om er in
II y avait fète a l’École Moyenne, le Samedi
28 juillet c’était le jour de la remise sólen-
nelle des diplómes. La cérémonie se déroula
dans la Salie Lapiere, coquettement aména-
gee pour la circonstance. Drapeaux et fleurs
ornaient lajolie salie. Plusieurs autorités ont
bien voulu répondre aux invitations M. Clin-
ckemaille, Commissaire d’arrondissement, M.
Masschelein, Conseiller provincial, M. Petit,
Lieutenant de Gendarmerie, M. Tieberghien,
Directeur d’école. A trois heures, MM. les
Echevins Sobry, Van der Mersch, Van Nieu-
wenhove, suivis des Membres du Bureau
Administratif et des Conseillers Communaux
’font leur entrée dans la salie et sont salués
par une vibrante Brabanqonne. Et la fête se
déroulera maintenant vivement et agréable-
ment.
La symphonic sous la direction de M. Van
Egroo, nous fait un régal de plusieurs mor-
ceaux. M. le Directeur retrace, dans son
allocution, l’historique de l’Ecole pendant la
période octobre 1922, juillet IQ23.
Deux choeurs, La Barcarolle des Contes
d’Hoffmann, quelle chanson mélodieuse
Le Blijlied de K. Mestdagh exécutés par
les élèves sous la direction de M. E. Wenes,
amènent des applaudissements nourris.
Un diplome est remis aux élèves en guise
de récompense. Ce diplome dü au talent de
M. Salomé H., constituera un excellent sou
venir pour les enfants qui y attacheront
d’autant plus d’importance paree qu’un de
leurs professeurs en est le dessinateur.
Après la proclamation, M. Sobry, rempla-
<;ant M. le Bourgmestre, empêché en un
beau discours remercia autorités et parents,
d’être venus nombreux a la -cérémonie et féli-
cita les professeurs et les élèves des résultats
obtenus.
Naar Wijd en Zijd clótura dignement
cette simple mais remarquable fète scolaire.
bre une troisième moyenne fut créée Un
sième régent désigné et cette ani^e’c"
avons pu organiser l’examen de sortie”"11
M. l’Échevin Van Nieuwenhove, cleleg^^
M. le Bourgmestre a bien voulu preside-^
A partir du mois d’octobre 1922, la s
moyenne est done compléte. Rouverteau
de mai 1920, personne n’aurait cru n,/
octobre 1922, l’école aurait compté le nij.
nombre de classes qu’avant la guerre Uc
reux présage qui doit réconforter ceux
ont pris l’initiative de la reconstruction de
ville. Non seulement le nombre de class,
est le même, mais le nombre d’élèves a aB
menté dans de fortes proportions. De 3
qu’il était au mois d’aoüt 1922, il est monté
268, nombre élevé tenant compte de la pop
lation actuelle. Certaines classes sont surpe
plées et pour la bonne marche des études
faudra procéder a leur dédoublement. C’e
d’ailleurs l’avis de notre Bureau Admin
tratif.
Tournons-nous pendant quelques moniet
vers nos élèves. Leurs résultats sont tr
satisfaisants. Vous pourrez-vous en convai
ere tantót par la lecture du palmarès.
A l’occasionde cette proclamation alaquel
les parents sont invités officiellement, pour
première fois depuis 1914, qu’ils me perm
tent d’attirer leur attention toute spéciales
la manière de contróler le travail et les efloi
fournis par les enfants. Le journal de clas
indique la tache imposée, le bulletin hebd
madaire montre le résultat acquis. Quel
parents contrólent le journal de classe, qu!
exigent régulièrement le bulletin, ilsmonti
ront qu’ils s’intéressent aux études, ils.vie
dront en aide a l’école et quand l’école et
familie auront la même volonté tenace, l’éd
cation de la jeunesse s’en ressentira avant
geusement. Pour mener cette education
bonne fin, il faut une collaboration étroi
entre l’école et la familie!
Avant de terminer ce court aperqujevo
drais souligner le geste géné.reux d’une socié
de Gand La Ligue des Amis de l'Ensei
nement moyen officiel
L’année dernière déja- j’avais l’avanta
de vous faire connaitre que cette sociéteno
avait envoyé des livres de lecture pour
bibliothèque des élèves. Cette année-ci1
nouveau subside nous a été accordé et®1
ouvrage est venu enrichir la collection. C
T
i
Bah I vier jaren
vergeten hebben
Dat vind ik niet mooi. 1 en andere f
lijdt aan dezelfde wonde.
Die moet mij geen stokken in de ",f
steken
Bedaar, bedaar, zijt gij
nu reeds h(t
om ruzie te maken En dat terwille'an.
meisje dat ge sedert een paar dagen U1’’
Een paar dagen Gij vergeet
hier waren terwijl gij in ’t hospitaa
ze niet lief, goedhartig, voorkomen
zaam, geestig en....
Houd op, Jef, houd op I Seffens
Eva zonder gebreken en, hemeltje
ste dat opvalt zijn hare hooge
Lodewijk c
plagen I
Ziet ge w’el, ge maakt u
Kom, leg u neer en laat ons c.
Wil ik u de gansche toedracht
eendoen
Spreek op.
Ziehier toen gij hier gek°inel^al-M
gij ’t meisjemiet schoon gevon^en’[jefl<
tallig en zeer gedienstig. Om e
kleine pleiziertjes die zij u cn aal1
ook bewees, is er vriendsciaP^
Maar juist omdat er bij ^en4aI-
redenen ook vriendschap v0°r
is, zijt gij met hem en hij metu^e.
ijveren om hare gunst, en zoo
der laten medeslepen dan g'J
gedaan hebben.
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