hn/* ET1” L' a,! de snrCd1Ues- somme allouée dépassaifles droits du sinistré, pourquoi ne pourrións-nous réclamer restitu tion C’est dans la ioi. La diatribe de l’hono rable sénateur semble vouloir dire que nous ne pourrions arriver a exercer des recours légaux contre les allocations faites a titre provisionnel. Je dois reconnaitre que les cas dans lesquels 1’Etat soutient que 1’allocation provisionnelle dépasse ce qui devait être alloué sont extrê- raement rates et ne s’expliquent que par des declarations exagérées des sinistrés. Quand un sinistré a été sincère, il n’est pas expose a des surprises. Les decisions provi- sionnelles ont été prises sous réserve et ie droit d’investigation des commissaires d’État ne pouvait être limité quand il s’agissait de discuter au fond. La loi est formelie. Je ne puis faire d’autre declaration quecelle-ci: que les commissaires examinent avec soin a quel taux l’indemnité definitive doit être fixée. J/. E. Nolf, rapporteur. L’article 48 de la loi prévoit le cas. M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. J’ai eu des plaintes a cause des appels interjetés. M. de Sadeleer a pro- testé contre curtains appels. Cependant, quelqu’un qui a re<;u line provision doit se plier aux termes du droit et savoir que le jugement définitif doit être rendu. Les intéréts du trésor doivent préoccuper les commissaires d’Etat. Le gouvernement a été, d’accord avec la déclaration faite a la Chambre par M. de Liedekerke. M. de Liedekerke, d’accord avec le gouver nement, a dit, dans son rapport, que la parole donnée par la Belgique serait tenue, que les dommages seraient réparés. Il n’a nullement fait une querelle a eet égard au gouvernement et ne nous a pas soup<;onnés de vouloir tour- ner la loi. Il ne faut pas que, par des déclara- tions de membres du parlement, la défense des intéréts généraux soit pgralysée. M. le baron de Sadeleer. Personne ne demande cela. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. Alors, nous sommes d’ac- cord. M. Van Overbergh. Il n’y aura done jamais deux categories de sinistrés MDeswarte. Evidemment non M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. Jamais M. de Sadeleer nous dit qu’il ne veut pas que les commissai res d’Etat criliquent systématiquement les demandes des sinistrés. Ils sont cependant la pour critiquer ces demandes et les exami ner a fond. Jl/. Ie baron de Sadeleer. Ils doivent être impartiaux. M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. Les intéréts du trésor doivent être défendus comme ceux des sinis trés. MDeswarte. L’article 45 de la loi per- met d’accorder des allocations provisoires. C’est par voie de logique corrélative que Par tiele 48 ajoute que les titres seront annulés lorsque la provision est reconnue supérieure au dommage et que des titres nouveaux seront remis sur pied du dommage définitive- ment reconnu. L’observation de M. de Sadeleer mérite cependant qu’on s’y arrête. Il y a lieu de rassurer les sinistrés davan- tage. II ne faut pas mettre sur le même pied les allocations provisionnelles fixées par voie administrative et celles fixées par jugement. Les jugements provisionnels sont des juge- ments, mais sont susceptibles d’appel et par l’État et par les sinistrés. Quand les délais d’appel sont expires, l’État exécute, mais ce système ne doit pas perméttre que le juge qui a prononcé le jugement provisionnel puisse, sous couleur de statuer sur le jugement défi nitif, se constituer son propre juge, car on pourrait arriver a des résultats choquants. Mais non On se borne a des renseignements. Est-il 100,000 affaires Sadeleer. Je ne demande i ne vérifie pas. Mais, quand ont été consciencieuses et re- commissaires de [e tribunal, je demande qu’on ne les nas systématiquement. La question a posée. Peut-on créer deux catégo- d°nde sinistrés On a ditNon, et si on vou- ^le(-aire, il y aurait une révolte de l’opi- ■on publique. rai voulu donner a M. le ministre l’occasion prendre la parole devant le Sénat. J’espère Xalmera les inquiétudes graves qui règ- Intparmi les sinistrés. ïemegarderai bien de'déposer des amen- Lgrnents Le temps des amendements est passé. La Chambre est déja partie en vacan- lces. J’ai élevé une protestation énergique lors du premier vote. Je la maintiens et je dégage L responsabilité devant l’atteinte portée par [article 3 a notre droit et a nos traditions. I-Jamais le pouvoir exécutif n’est intervenu i0U1-porter atteinte au mandat de ceux qui dministrent Injustice dans les trés nombreu- es juridictions temporaires conseils de nid’hommes, tribunaux de commerce, etc. qui existent en Belgique. je maintiens done ma protestation. Van de Vyvere, ministre des affaires conomiques. Je suis surpris de l’extrême clarnement que l’honorable sénateur met a scuter une question de peu d’importance ïinsèque. J’ai déja expliqué qu’il ne s’agis- litnullement d’un empiètement du pouvoir ïécutit' sur le pouvoir judiciaire. 11 s’agit de transformer graduellement la il ridiction actuelle en transférant ses attribu- onsaux tribunaux ordinaires. jNous voulons en revenir le plus tótpossible la situation normale qui soumet les litiges ix tribunaux ordinaires. Comment peut-on, s lors, s’amuser a faire des phrases a ce •I bpos a Si nous proposions de créer des tribunaux i traordinaires, je comprendrais cette émo* M. i fVhonorable membre cite des faits particu- A Une chambre du tribunal de Bruxelles |té supprimée. Or, il reste, dit il, encore jaucoup d’affaires a juger. 1 Voici ce qui se passe i bepuis que la legislature a organisé la pi o- i Pure des transactions, leslitigesse terminent i tPlus en plus par transaction. Lorsque le lunissaire d’Etat a communiqué ses conclu- 1 IBs aux sinistrés, ceux-ci, le plus souvent, i RodentNous sommes d’accord. 1 i’ oins d affaires sont déférées aux tribu- F' n°mbre des instructionsne varie pas, 1 u termine les a/3 des affaires par trans pon. Quand des chambres n’ont pas de quoi est de bónne économie de les Les commissariats d’État recourent cela a tous les moyens de preuve. Et c’est ce qui effraie l’honorable membre. On ne peut pas, dit-il, discuter un jugement qui est exécuté. Mais ce jugement disait qu’on accor- dait des provisions sous réserve de tous droits Si l’instruction menée a fond révèle que la uccuper, il '"Pprimer. Si L n°US arr’vons a une période oü les sinis- reC°Urront P^us auxtransactions, nous i ant 'es tribunaux ordinaires. JUan f1 s®nateur nous dit que M. Hau- ait uneProtestation. Il n’est pas le seul. °>s qn on supprime une chambre, Vquoi^836 SeS f°ncti°ns demande toujours est, lui, la malheureuse victime. li-arte. yq. Destr£e a démontré - indispensable. Vyvere, ministre des affaires Surtout quand la fonction t -i 1’on pretend que e a eté r i’alimenter, rent. Niette. - r encore 100,000 affaires D’ere, ministre des affaires $ans ffoute, mais ce sont -’res sujettes a transaction. Singulier moyen de hater ,„1Spr»«si0”nelS' jy le baron i- l’État et ---- les affaires que de supprimer les chambre^ qui doiventles juger M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. - Quand il n’y a pas de quoi alimenter une chambre, il taut la supprimer. M. Magnetic. N’y avait-il pas des affaires sujettes a transaction M. Van de Vyvere, ministre des affaires énonomiques. - A Bruxelles, les roles du tribunal ne sont pas encombrés. Le tribunal peut largement suffire. Je 1’affirme après vérification du róle. Vous ne voudriez pas qu’on maintienne des chambres qui n’ont pas d’occupation. Il en est autrement de la cour. M. Neujean, ministre des chemins de fer, marine, postes et télégraphes. A la colli de Liège, il n’y a pas d’arriéré. M. Van Overbergh. C’est ^instruction des affaires qui ne marche pas assez vite. M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. C’est évident. On fait tout ce qu’on peut pour hater les instructions mais les tribunaux ne sont pas encombrés. A la cour de Bruxelles il y a un arriéré Je déférerai aux tribunaux ordinaires une parlie de eet arriéré. MDeswarte. - La cour de Gand n’est pas encombrée elle pourra aisément s’pccuper des affaires de dommages de guerre. M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. Il m’est pénible d’entendre M. de Sadeleer me reprocher d’intervenir comme pouvoir exécutif dans 1’administration de la justice. L’argumentation qu’il a pro- duite a été examinée a la Chambre, en com mission, et le rapport de M. Carton de Wiart montre que ses raisons ont été inurement pesées. La commission a estimé que ma réponse avait été décisive. Il est souverainement injuste, dès lors, de dire que la Chambre n’a pas examiné cette question, puisque la com mission a débattu ce point. L’argumentation de M. de Sadeleer n’a pas convaincu la com mission, voila tout. M. le baron de Sadeleer. Il n’y a pas eu un mot de réponse a mon argumentation, ni a celle de M. Magnette. Ce projet est trés com plexe. Je reconnais cependant que les neuf dixièmes de ses dispositions son excellentes. M. Van de Vyvere, ministre des affaires économiques. - J’espère que l’honorable sénateur, se trouvant devant un projet qui a passé devant les deux Chambres et voulant bien considérer que les neuf dixièmes de celui-ci sont excellents, passera' par-dessus sa répugnance pour le petit point qu’il a signalé. La seconde partie du discours de M. de Sadeleer est plus grave. Elie contient contre 1’administration des affaires économiques et les juridictions des dommages de guerre 1’ac- cusation que le gouvernement aurait eu 1’in- tention d’enlever leurs droits aux sinistrés. M. de Sadeleer s’est fait 1’organe de vagues rumeurs d’après lesquelles le gouver nement leur enlèverait ce droit indirectement par des manoeuvres administratives. Au fond du discours de M. de Sadeleer il y a ceci On a rendu beaucoup de décisions provi sionnelles. Les commissaires d’État ont proposé une allocation provisoire dans beaucoup d’affai res, paree que les industriels avaient besoin de trouver des capitaux et qu’on voulait les mettre a même de reprendre leur activité. C’était évidemment sous réserve de vérifi cation ultérieure du dommage total. Ces jugements provisionnels ont été exécu- tés. Les sommes allouées ont été payées. Et maintenant il faut que le fond de l’affaire soit jugé. pour •ha(]Ue |ui PUr ^anibre a1^' °n Pr^tenc^ ff116 cette nc°reara]^ suPPr’inée alors qu’il restait ^°üvernenilllenter> proposez un blame au en 1! IS -Jr 1

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 3