I d u ii La voitnre la plus éeonomique du monde. - Économie dans la consommation et H CONSOMMATION AUX IOO KM. I V?' I J Soyons Clairs 1914, e n n n I tl Passif Actif 3o.« i !n| Dunn 3o.oo X iais H de Pl -).O -■^1 I Rentrees 1922 Regu indemnité. 1924 Remboursement du prix Remboursement des ac cessoires Il convient d’y ajouter la valeur vénale de 1’immeuble reconstruct rèts, et d’autres accessoires cette hypothèse, le bilan s’établirait comme suit Débours 1921 Prix d’acquisition Frais divers, intéréts, etc. 1922 Cout de la construction ig >4 Remboursement de 1’in- demnité a considéré comme ayant fait r- il pourra done réclamer du remboursement de 1’inden 100.000 Frs. Par contre il de prix de son acquisition soit 30-C- les frais et les honoraires de l’ac^ semblabl, 1 du I KI Agents Concessionnaires Garag planter ses choux ailleurs. Mais de même que la femme de Sganarelle pleurait de ne pas avoir été battue, de meme le Ministre se désolerait, si son précieux collaborateur ma- nifestait des velléités d’aller, dans une belle sinécure, telle la société des nations, donner un aliment a son activity destructrice,'contre d’autres que nous. Il est sura bondam me nt démontré que la resistance passive constitue un moven mag- nifique d’emb..*nuyer les Allies. Quel dom- mage que M. Poincaré ne vienne pas un jour se documentor ici 1 Nous lui montrerions que la resistance passive n’a pas été inventée par les Boches mais qu’elle était déja pratiquée magistralement au Remploi dés avant 1’occupation de la Ruhr 1 Il est évident que notre marasme procédé du départ des représentants Glorie et Van Dromme. Toujours sur la brèche, ils sa- vaient eux nous défendre, et 1’on savait au Ministère qu’il fallait compter avec eux 1 Maintenant, Ton est sur de l impunité, et si nous continuons dans le journal a répéter les motifs de plainte que nous avons, e’est dans 1’espoir que notre voix finira par être enten- due. N’y a-t-il aucun espoir de voir la fin de toutes ces brimades Ii nous serait bien plus agréable de voir les hauts fonctionnaires nous seconder au lieu de nous combattre et de nous contrarier. Et ce serait tout a leur avan- tage, car, le Ministre promettait qu’avant deux ans, tout serait terminé dans les Régions dévastées. Quelle gloire pour ses fon 'tionnai- res (Mais il avait compté sans les Maires du Palais 1) Rendons toutefois justice a qui le mérite et proclamons que les commissaires de l’État bien guidés par leur chef ont accompli des merveilles, que tout serait fini si l’on ne leur avait pas serré la bride et qu’iis ont bien mérité des Régions dévastées de même que nos Tribunaux des Dommages de guerre. Spéculation, appels conservatoires, resis tance passive du Remploi voila les pierres d’achoppement. Mais d’étre vexés, ennuyés, tracassés, nous a valu cette admirable solidarité et cette agréable entente entre les sinistrés et cession- naires. Le seul résultat heureux de la politi que des Affaires Economiques. C’est notre fascisme a nous 7 1/2 litres d’ESSENCE 250 grammes d’HUILE port© de SMIen®11’ marge entre les deux. Prenonsun cas concret qui stéréotype assez bien la généralité des cas dans la region dé- vastée Valeur i nq de 1’immeuble, 20.000 Frs. Indemnité allouée, au coefficient 5, ioo.ooo Francs. Prix de la cession, i fois valeur 3o.ooo Frs. Valeur vénale de 1’immeuble reconstruit (valeur actuellement realisable) 3o.ooo Frs. Une première interpretation du texte sybil- lien voté par le Sénat était celle-ci l’État pourra se tenir quitte et libre de payer 1’in- demnité, c’est a dire, comme dans l’espèce il déja payé cette indemnité il 11 Pourra un paien-.entjn "J .cessionnai, in,,llte l’quidée hi pay -ooo Frs. •e. des les. oessioQ Le fameux projet de loi sur les cessions a emu tout le monde des sinistrés. Cet émoi était-il ju sti Hé Excluons d’abord de la catégorie de ceux qui ont droit de se troubler les cessionnaires de 1’avenir ceux qui contracteront sous 1’em- pire d’une nouvelle loi, doivent savoir a quoi tion). Mais tout de même il y avait encore s’en tenir. Nous n’en avons jamais voulu qu’a I’effet rétroactif. Nous n’entendons parler que de ceux qui ont contracté sous la loi, qui reconnaissait licites toutes les cessions sans distinction. Ceux-ci ont-ils a s’inquiéter Nous devons encore’distinguer a) ceux, qui ont acquis des indemnités mais qui n’ont encore rien realise, qui n’ont pas en core obtenu de jugement ou qui, 1’ayant obte nu, n’ont encore effectuéaucun remploi. b) ceux qui, ayant obtenu un jugement et sa liquidation, ont effectué le remploi ou engages dans l’opération du remploi ne sont plus fibres de s’en dégager en raison d’obliga- H it tions assamées vis-a-vis d’architectes, entre preneurs, fournisseurs, bailleurs de fonds, etc. Nous nous occuperons principalemcnt e cette dernière catégorie qui, dans le stade actuel de notre reconstitution est de ties loin la plus nombreuse. Son émoi est-il justifié Il est bien difficile d’y répondre. Le texte de loi voté par le Sénat ne nous fournit aucune lumière, au contraire. Il dit que l’État pourra se faire tenir quitte et libre de toute obligation Qu’est ce que cela veut dire, pour tout homme sain d’esprit i I n dé biteur est quitte et libre de sa dette quand il a payé celle-ci. Or dans l’hypothèse dans la- quelle nous nous placons l’État (débiteuia payé toutes les indemnités allouées par le jugement le cessionnaire (créancier) les a regues et les a affectées a leur destination, au remploi. La dette est done éteinte, l’État est quitte et libre. II faut en conclure, me direz-vous, que les intentions du Gouvernement ne s’adressaient pas aux cessionnaires qui ont déja regu leurs indemnités et que done voila toute une caté gorie de cessionnaires qui n’a plus de raison de s’inquiéter. Ce serait trés bien s’il n’y avait pas un ali- néa suivant libellé comme suit En ce qui concerne les cas oit les indemnités auraient été totalement liquidées, le délai (pour l’exercice de la faculté de rachat) ne courra qu’a partir de cette date (celle de la loi). De la combinaison de ces deux alinéas, il faut done nécessairement arriver a cette con clusion pyramidale que, pour éteindre sa dette, il reste d l’État deux ans d partir de la date d laquelleil l’a déja éteinte. Nous nous sommes demandé si nous avions la berlue. Pour en avoir le coeur net, nous avons demandé le sens de ce texte a des fonc tionnaires du Ministère, a des membres de la Commission parlementaire, a des ‘parlemen- taires, a des Commissaires d’État, a des ma gistrals. (Nous pourrions mettre des noms suggestifs a cóté de chacune de ces catégo- i ies). Personne n’a pu nous répondre. Etrange loi a laquelle,’ ni ceux qui l’ont élaborée, ni ceux qui Pont votée, ni ceux qui doivent l’ap- pliquer ne parviennent a trouver une signifi cation Une chose restait ccpendant manifeste on avait voulu pouvoir atteindre, pendant un laps de deux ans, les cessionnaires qui avaient touché et probablement remployé leurs indemnités. On pouvait se perdreen conjectures au sujet de la fagon dont on les frapperait allait-on leur faire subir une perte se bornerait-on a les priver d’un bénéfice escompté Les deux sanctions étaient illégales (art. 2 code civil), voire inconstitutionnelles (art. n Constitu- une Récapitulation 23o.ooo - 160.000 - Perte 70.000. - Frs En termes plus simples :sonprixd' avec les accessoires lui est remboursé; il a un immeuble valant 3o.ooo frs. qi coute 100.000 perte70.000 Frs. Cette interprétation est-elle la vraie? sonne ne pourrait le dire. II y a le texte sur lequel on peut e.goter il dit en effet, l’État s’il veut exercer la faculté den devra rembourser le prix réel de la ces avec les frais et loyaux couts, y compró y a lieu la valeur des impenses et les intérèl Les commissions réunies du Sénat et4 Chambre ont fourni a ce texte un com taire heureux que nous'désirons soulijl Le Sénat, disent-elles, avait expit ment marqué sa volonté de n’infliga cessionnaire nulle autre privation qiiecilli bénéfice espérplus loin cette miseauj nous a paru nécessaire a raison de lif tude qu’ont provoquée les commenW ronés auxquels ils (les articles de lafe donné lieu Tout cela n’est pas beaucoup pluscl» nous comprenons bien, il s’agirait done,1 le cas déterminé, de loger quelqne p* poste perte de 70.000 Frs. et, pourfl dans les termes de la loi, il faudrait'M comprendre dans les impenses» e sion (quoique ce terme, tel quil semble bien ne viser que de simp^ soires). Mais dans ces conditions coinniellUB se présente-elle Si nous portonsaü l’État les 70.000 Frs. de perte, ce® ajoutée a celle de 3o.ooo Frs. pr'x acquisition, qu’il doit nous bom ef’« exactement le montantdel’indemnite, Francs sur laquelle l’État compta faire une économie. De telle sorte que si la secon ^^01 tion doit prévaloir, l’État se fefa l’indemnité payée de 100.000 tm cessionnaire en remboursement Résultat de toute cette agitatI° 1110.00 o.io.on 3o.<y 160.00 loo.ot LS IOO.00 Qemandez aux propriétaires d’une automobile Citroen, ce qu’iis en pensent. de^ Catalogue et démonstrations gratuits sin r Jg ioo- impenses une même somme

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 2