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Stad Yper
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Prijsdeeling der Stadsmei.
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Dimanche 2 Septembre la
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wat zij er van denken.
se dresser cette charmante et studieuse jeu-
nesse, qui animera de ses mains et de son
esprit cette magnifique cité nouvelle.
Et, dans toute sa beauté, se déroulait la
cérémonie et, quand les tons entrainants de
Vers I’Avenir allaient expirer dans la salie
des fêtes, c’était le vénérable Bourgmestre
d’Ypres, M. Colaert, qui au milieu de ses
Échevins et Conseillers communaux, se leva
et prit la parole.
J’ai entendu eet habile orateur il y a plus de
quarante ans, et malgré sa voix affaiblie, je
l’entends toujours volontiers. je vois en lui,
en ce digne magistrat, l’exemple pour la jeu-
nesse qui veut monter par le savoir dans les
hauts rangs de la Société.
M. Colaert a suivi cette route, peut-être
parfois pénible, mais menant a la victorie. II
est done bien a sa place pour parler a l’enfance
studieuse.
Après ses félicitations aux parents des
élèves et anx enfants couronnés, sans oublier
ses remerciments dus au personnel enseignant
vraiment distingué, le magistrat prit pour
thèse, sans embages, tranchée, la nécessité
de l’obéissance, qui est le grand devoir des
enfants, et le sine qua non de la discipline
dans la vie.
Qui ne le sait, le monde de haut en bas et
de bas en haut, est dans une inquiétante ébu-
lition, et tous les efforts des hommes de bien
doivent tendre a rétablir eet équilibre salu-
taire qui amène la paix et la justice dans les
rangs de la société.
L’oeuvre scolaire doit recommencer et con
tinuer par la, et les bonnes volontés, les
vraies forces vitales des Maitres doivent se
produire ici, tandis que les hauts tenants du
pouvoir doivent bien apprécier ces puissants
facteurs de l’avenir et les encourager sous les
formes les plus concrètes.
Ce sont les réflexions précises que m’a sug-
gérées la convainquante parole du vénérable
Magistrat dans son appel urgent a l’obéissance,
et qui doit faire règner l’ordre et la tranquil-
lité partout.
Et pour résumer mes impressionssur la
belle distribution des prix aux élèves de
l’école communale d’Ypres, je dirai que j’ai
assisté a une belle séance d’art, d’éducation
et de sociologie (IBIS).
Une belle distribution de prix
--
Celui qui aime l’enfance assiste toujours
avec plaisir a la touchante cérémonie qu’on
appelle la Distribution des Prix. On y voit
récompenser et encourager l’enfance dans
ses efforts pour se préparer a la lutte pour
l’existence.
Ceux qui ont le sentiment de ce qui se
passe dans le cceur des parents et de leurs
enfants en ces moments psychologiques de
l’incarnation du bien et de l’éclosion sponta-
née des rayons de lumière, voient et sentent
dans le délicieux bonheur familial que la
société de l’avenir va devenir meilleure et plus
heureuse.
Oh le rêve de la mère, qui voit ainsi
devant les Magistrats et le public honorer
son enfant Et la fierté du père dont fame
est émue en voyant le beau, le grand chemin
qui s’ouvre devant les pas de son hls cou-
ronné
Personne n’a des mots pour exprimer les
sentations de ces instants sublimes
Et les enfants done, comme ils sont heureux
et fiers de voir que leurs efforts, leur zèle,
leur conduite exemplaire sont rqconnus, ap-
préciés et récompensés, et comme ils se sen
tent grandis en se voyant les petits héros du
jour
Dans ma carrière, j’ai rencontré des adver
saries de ces touchantes démonstrations sco-
laires. Toujours j’ai combattu leurs vues
étroites en fait d’éducation et d’instruction.
Ceux, qui voudraient ou veulent supprimer
les fêtes joyeuses de l’enfance, ne comprennent
pas la haute valeur morale d’une distribution
de prix. Ils veulent couper les fleurs le long
des sentiers qui mènent a la grande route de
la vie. Ce sont des égoïstes, qui manquent de
sentiment et qui restent terre a terre.
Oui, une distribution est belle et d’une por-
tée morale sans pareille.
Mais la distribution qu’on pouvait voir
lundi dernier, en la salie Lapiere avait encore
bien d’autres attraits.
Le distingué Directeur de l’Ecole commu
nale d’Ypres est un artiste, qui jette les
rayons et la beauté de son art dans l’ame et
le cceur de ses élèves.
La partie musicale de la belle cérémonie a
laquelle j’ai eu la faveur d’assister, était
vraiment surprenante. II est naturel d’y en
tendre la Brabanfqnne et Vers I’Avenir, même
trés artistiquement interprêtés mais que de
simples élèves d’une école primaire exécutent
une Cantate, écrite pour la grande fête patrio-
tique d’un monument pour les héros de la
guerre, qu’ils chantent du Wagner dansles
motifs du Tannhauser, bien que arrangé par
leur Maitre, c’est ce que seuls peuvent com-
prendre ceux qui approfondïssent l’influence
créatrice du pouvoir du Maitre inspiré et
tout-puissant sur ses élèves.
C’est ce pouvoir magique que possède le
trés, le trop modeste Directeur de l’école
communale d’Ypres. Lorsque je l’ai vu devant
les phalanges de ses élèves, un frémissement
d’admiration a secoué mon ame et jamais je
no saurais dire combien eet ami paraissait
grand a mes yeux.
Et comme suite a cette influence troublante
sur ses élèves, quelle belle discipline, quel
bel ordre dans tous les mouvements de ces
enfants des ruines
Mais au milieu des ruines qui se remplacent
par des palais, on voit avec bonheur et espoir
Na de prijsdeelingeti het Publiek
De menschen zeggen somtijds het publie
is droef. Eh wel neen het publiek is niet droe;
maar het ziet alles, het bemerkt alles. Mi
hoorde geheel den dag fluisteren
Waarom die prijsdeeling de Maandag®
gen, Vader is naar zijn werk en Moeder
noodig ’t huis voor het huishouden enh
noenmaal te bezorgen en onze jongens zit
daar alleen. En ’t was waar er was heel»
nig volk.
Waarom zegt een ander is M. Colaert
de Schepen niet in tenue dat verheit?
feest nogtans die prachtige kostumen.
En er zijn er dan nog die durven zeggeH
het jammer is dat nog niet de helft der!
meenteraad die plechtigheden der prijsd^
gen bijwoont, zij vragen ook waarom
tegenwoordigheid der Heeren vanStaii^-B
aanmoediging, eene belooning voor H^B
ressen en Meesters, voorOuders enk10 j
En er is nog een waarom maar J
ik niet luid op doen w eergalmen HdP’yB
was verwonderd dat M. de Burg^^B
niet een woordje toezegde voor ne
wijzend personneel B
En nu eene andere vraag Wanneer-
I B. beste heeren de school van
B
Apotheken Pharmav B
Zondagrust - Repos do®1’ I
Zondag 2 September is de
M.WECKESSER.I’A®11 I
ALLEEN OPEN- I
De feestzaal Lapiere in de Ho i
prachtig uitgedost, met bloemen
versierd en met een overvloed van
licht doorstraald, was oprecht geschikt
de plechtigheid.
Onder ’t voorzitterschap van den he
gemeester Colaert, omringd van de he
Schepenen, Gemeenteraadsleden j
Cretans en vrienden van het onderwijs ont
de zich een uitgelezen programma
Het fransch koor Renouveau
gekozen, wierd met smaak en gevoel doori
jeugdige scholieren uitgevoerd.
Het nieuw zusje een
voudigheid, opgezegd met
een klein meisje, bekwam
bijval.
Une petite fête Japonaise waarondi
lieve danseressen, op zijn japoneesch, geb
ren, méanders en gezangen uitvoerden, wie,
met algemeen handgeklap begroet.
Zoet Mieken eenvoudige zang voort
kleintjes, met lieve stemmetjes, uitgevoerd,
Mijne Moeder aangrijpend dichtj
talentvol door een jong kind vertolkt.
Koor der Vogelen wierd meesterlij
gezongen door al de leerlingen der schoo
De slotzang vooral was indrukwekkend.
Daarbij eene uitdeeling van premiènaani
leerlingen, hoogst belangr ijk.
Kortom, prachtig feest dat Bestuurster
Onderwijzeressen en leerlingen ter eerestrdi
Prijsdeeling Stadsknechtenschool
Maandagmorgen om iou.hadin«Lapiere’s
huis de plechtige prijsdeeling plaats voor
de leerlingen der Stadsknechtenschool. Voor
iemand die Yper bewoont sedert 1920 is het
een droom, nooit had men gedacht dat de her
leving, het herstel van alles, zoo een vooruit
gang zou gedaan hebben, ook heeft deze plech
tigheid op weinig na, zijne weerde en luister
van vroeger verworven. Bestuurder en onder
wijzers wedijveren om ter meest om hunne
leerlingen de stof aan te leeren door het pro
gramma voorgeschreven. Het grootgetal pun
ten in iedere klas door het meerendeel der
leerlingen bekomen,is een treffend bewijs dat
de pogingen der onderwijzers bekroond en
beloond zijn. Het koor Onze Helden ge-
toondicht door den HeerTieberghien, bestuur
der en gedicht door den heer Vandendriesche,
leeraar, behaalde veel bijval.
Die prijsdeeling was voor leeraars en leer
lingen een dag van voldoening en erkente
lijkheid.
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