Dienst der verwoeste Gewesten
Peut
a
N
Le contrat d’éclairage
électrique a Ypres
L’aventure de la Ruhr
contact prochainement avec les intéressés et leur
donnera toute I aide matérielle possible, car
l odieux et nefaste bourrage de cranes des pan-
vres victimes de la guerre par des pharisiens
superpatriotards saus scrupulesn’a que trop
longtemps duré.
DES CENT A INES DE S YNDICA TS
PATRON AUX et OU V RIERS D’ALLE-
MAGNE S’APPRETENT A PRENDRE
ENERGIOUEMENT EN MAINS LES
RÉPARA! IONS et d aider eux-mêmes prati-
quement les sinistrés par l’intermédiaire denotre
ASSOCIATION, aussitót que la resistance
populaire aura eu raison de l'invasion des tanks
de Poincare, catastrophe provoquée soi-disant
paree qu’il manquait 16 de charbon et des
poteaux télégraphiques
Le but de l’Union est de coopèrer étroitement
avec les syndicats allemands et de porter EFFI-
CA CEMENT et RAPIDEMENT remèdc d
la spoliation des sinistrés en faisant réaliser au
plus tót
Soit en marchandises quelconques,
Soit en faisant procéder au REMBOUR-
SEMENT du montant INTEGRAL des
titres non soumis au remploi.
Ces opérations s’efiectucror.t sur la base des
accords sign és entre les gouvernements beige et
allemand et qui permirent d la Commission des
Reparations de mobiliser, rien que d’octobre d
décembre 1922, des créances s’élevant d un total
d’environ 3o millions de francs.
II nest pas nécessaire d’insister sur l’intérét
vital qu’ont les intéressés d’adherer sans retard
en grand nombre au groupement de défense con-
tre la dévalorisation des titres de dommages, dont
les Services jundiqueset techniques les aideront d
liquider bientót leurs créances, qit’aucu.nc banque
beige ne vent négocier, que l'Etat ne conipte rem-
böurser que dans cinq ans peut-étre et dont la dé-
préciation devient tons les jours plus inquiétante,
puisque le titre de dommage de 1,000 francs ne
vaut déjd plusaujourd’hui que 210francsd'avant-
guerre. II fdut d lout prix sauver au plus vite
le dernier lambeau qui reste de la valeur du
titre saus remploi avant sa dévalorisation plus
compléte.
L’Office ne poursuit aitcun but lucratif, son
intervention se borne uniquement d mettre les
sinistrés en mesure de réaliser leurs titres en
MA RCHANDISES ou en valeurs.
Un droit d’inscription de 25 francs par titre
sera pergu pour couvrir les frais d’administra-
tion. Le Directeur
EUGENE PLAS,
Ancien chef du Service de Documenta
tion Sociale et Economique a l’Armée
Beige d’Occupation.
CHERCHONS RECRUTEURS DE
SINISTRÉS. - RETRIBUTION.
L’ Office ne poursuit aucun but lucratif?
Pai bleu n’était-il pas clair dès la première
ligne que l’auteur de eet étonnant papier tra-
vaille pour la gloire du Reich? Mais avec quels
fonds payera-t-il les recruteurs de sinistrés
a qui il promet une rétribution dans une
apostille a l’encre rouge au bas de son appel
Un mystère qu’il n’est pas bien difficile d’é-
claircir et qui achève de mettre tout ceci dans
une éclatante lumière. Et maintenant entrez,
entreztous Mesdames et Messieurs, e’est pour
rien et les invalides paient demi-place. Mais
que doivent penser les invalides d’une propa-
gande pareille, qui s’étale ouvertement, qui
vise a ruiner les consciences en minant notre
crédit, qui neuf années, jour pour jour, après
la glorieuse offensive de la Marne qui fixa l’ar-
1 rêt des armées allemandes et marqua le débul
du chatiment de l’Allemagne, prétend rejeter
sur nous-mêmes la responsabilité de son crime
et appelle les criminels en sauveurs
Nos lecteurs nous sauront gré de n’avoir
I pas hésité' a faire a cette circulaire la plus
1 large publicité en la clouant a la seule place
qui lui convient le poteau d’infamie.
AJAX.
Au courant de l’été dernier, le Conseil
communal d’Ypres avait fini, après de trés
longues négociations, par accepter un contrat
d’éclairage électrique par la Société Centrale
pour Sexploitation intercommunale de l’industrie
du gas et de l’électricilé (bufSeulement, ce
contrat devait recevoir l’approbation de la
Députation Permanente. Celle ci devait évi-
demment y apporter des modifications, sans
cela l’utilité de son intervention obligatoire
ne se justifierait pas...
La D. P. s’aboucha done d’abord avec la
Société Centrale pour... etc. Ces négocia
tions, trés longues aussi, aboutirent a modifier
un tant soit peu une douzaine d’articles du
contrat, et, il est juste de le reconnaitre, ce
fut en général a 1’aVantage de la Ville.
Ces modifications devaient être acceptées a
leur tour par la Ville. C’est pour délibérer a
ce sujet que le Conseil communal s’est réuni
samedi dernier.
Étaient présents MM. Sobry, président
Van Nieuwenhove et Van der Mersch, éche-
vins Declercq, Donck, Van Alleynnes, Dela-
haye, Delhem, Lemahieu, Iweins et Bouquet,
conseillers Versailles, secrétaire. Absents
MM. Colaert, Glorie, D’Huvettere.
M. l’Échevin fait rapport sur la question.
Quelques unes des modifications proposées
font I’objet de discussions et même dc récri-
minations. Il nous est impossible de rendre
conipte de ces pourparlers, paree que pour
‘être tant soit peu clair il faudrait cotnmencer
par reproduire ici tout le texte du contrat
primitif. En outre, cela n’offrirait que trés peu
d’intérèt. La seule chose qui intéresse le
public c’est de savoir combien il devra payer,
et sous ce rapport hélas les changements
proposés n’apportent aucune diminution du
prix de l’éclairage.
Les modifications furent successivement
acceptées sauf une seule Le contrat primitif
laissait a charge de la Société les frais d’en-
tretien des cables en dehors des maisons,
comme de juste on demandait maintenant
de les mettre a charge de l’abonné le Conseil
s’y refuse.
En conséquense, le contrat retournera a.
Bruges a la D. P. II est a supposer qu’on
n’insistera jo£s la-bas sur la modification refu-
sée par notre Conseil communal.
L’uniqueobjet al’ordre du jourainsi épuisé,
le Conseil décrète l’urgence pour une double
approbation :.celle d’une location de terrain,
faite par les Hospices et cel:e d’une réalisa-
tion amiable de bail consenti par le bureau
de Bienfaisance.
M. Bouquet demande si la Ville a réqu
satisfaction au sujet du paiement de l’arriéré
des pensions de vieillesse.
Rép.Aucune suite n’a été donnée jusqu’ici
a nos réclamations. Nous insisterons.
A la demande du même conseiller, il a été
entendu que la Commission de Musique et
celle de la Bibliothèque seraient convoquées
sans retard.
M. Lemahieu trekt de aandacht van het
Schepenkollegie op den erbarmelijken toe
stand van de kalsijde van Yper naar Komen,
op het grondgebied Yper. Er moet absoluut
iets gedaan worden om er een einde aan te
stellen.
f fontinuons de lire la circulaire
I pes économistes pretendent que si Taventure
h Ie Ruhr n a prts Jin en janvier prochain
10tri franc pourrait bien tomber d i5 centimes
cequi signifie
ijmtant que
la Rhénanie
jorsiin an,
Algemeene inrichiings-en rooiingsplans
Bij besluit in datum van 26 Augustus IQ23
keurt de Koninklijke Hoogcommissaris voor
de Zuiderstreek van West-Vlaanderen de be
raadslaging goed van g Maart IQ23, waarbij
de gemeenteraad van Gheluwe een nieuw'
rooiingsplan aangenomen heeft welk de breed
te der Staatsbaan, gelegen binnen de kom der
gemeente tusschen de plaats en de Wervick-
straat, op 15 meters brengt.
le kilo de pain d I francs. En y
l’inactivité de milliers d’usines de
et de la Westphalie aura duré
il est aisé de se faire une idéé du
lustre que sont appelés d subir les sinistrés.
[Uaventure de la Ruhr Nous y sommes.
Hous tenons le loup par les oreilles. Mais
foyons plus loin
L’année dernière, d’après la Commission des
^rations, l’Allemagne a payé prés de trois
milliards de francs-papier en espèces et cinq mil-
iards de francs en nature. En raison de Tétran-
wnent de l’industrie de la Ruhr, provoquée par
Evasion militaire, mise en scène CINQ ans
tbrès l’armistice et qui a indigné le monde
mier, y compris le Rape, les paiements volontai-
ont cessé depuis le 11 janvier 1923. Depuis
ors, I’occupation est d notre charge, elle engouf
ie des millions au détriment des sinistrés et
iccentue encore la dévalorisation de notre franc.
LCeque le Pape vient faire dans cette his-
aireonsele demande. Mais il est toujours
xmd’avoir le Pape avec soi, et les Allemands
jn’ont j’amais manqué de le tirer a eux, comme
id’ailleurs le bon Dieu lui-même. II suffit
d’avoir du culot Mais le culot du nommé
Eug. Plas, signataire de ce factum, qui se
fait aussi ingénüment et aussi cyniquement
l’avocat de l’Allemagne dépasse vraiment
but ce qu’on a vu de mieux dans l’espèce.
Admirez encore ceci
11 est certain qu'aprcs le lamentable échec de
k politique frangaise de vengeance, de persecu
tion et de la tentative de sa haute finance d’as-
^nir l’industrie allemande, il répugne aux
tndustriels allemands de payer plus longtemps
•oitrelien de Marocains, de Sénégalais, de
Malgaches et autres champions de Kultur afri-
ca'ne, alors qu'ils savent que tant de sinistrés
\fioupissent encore dans leurs baraques.
Après l’appel au Pape, la diatribe classi-
pue contre les troupes noires. Pauvres Alle-
Fands Et comme on comprend que ca leur
répugne... de payer ce qu’ils nous doivent.
ar herr Plas, Ugène, glisse avec une igno-
Pnce qui, ceIqe fojs, est trOp crasse pour
Waitrc habile, sur les motifs de notre occu-
Pation de la Ruhr, qui vise précisément, il ne
Pas l’ignorer, a faire payjr l’Allemagne
sauvegarder les intéréts des détenteurs
'ties de dommages de guerre.
lintendons-nous avec I’Allemagne
va yoir la conclusion. On verra du
coup que les boches, dont herr Plas est
<je cflemer>t, ne prennent même plus la peine
^U'S<ir Lachez la Ruhr, lachez Poin-
e> lachez a la fois et vos amis les plus
v°s alliés les plus fidèles et l’idéal
sont C(lUel cinquante mille soldats beiges
tout sur les champs de bataille, lachez
avec Germania, re-
<j’ ee Par ses syndicats de patrons et
êner ners> aujourd’hui résolue a prendre
Éttre'^Uenient en ma'ns les réparations en
Ceb WajUscules dans le texte
-Allemands veulent aider
de noii^-^IDNT les sinistrés. Des directeurs
rei,x grands trusts industriels m’ont
la puissante industrie se mettra en
Cette dépossession est
Ifou/aA'pN> scandaleuse, que les si nombreux
Lfiursisseurs beiges de Tarmee du Kdiser ont
Lréaliser leurs millions de marks d 1 fr. 25
mark.
I Hé I Hé 1 tout cela ne manque pas d’une
LtPne habilité capable d’impressionner les
fe. C’est une vérité grosse comme tout ce
^-onvoudra que notre franc a diminué de
!vaJelir, et il suffit, pour l’exploiter, d’avoir in
a cette exploitation. Aussi nous étonne
fort qu’il n’y eüt pas du Boche la-des-
k
^finite
5011S.