1 Het spaarzaamste Auforijtuig der wereld. -- Besparing in hel verbruik en van VERBRUIK OP DE 100 KILOMETERS Avachissement I ht I n’avons pas la Le depart de M. Moreau La crilisjue est aisee idfl* en proeven gratis op fiés a de bOnns Nous devolis d un des collaborateurs de M Moreau les détails ci-après sur I'activitc de ce haut fonctionnaire. Nous avons de temps en temps eu d critiquer certains de ses travaux, ma:s ces critiques ne diminuent en rieit ses méri tes, et c est franchement avec regret que nous I’aeons vu quitter notre ville. Le Haut Commissariat Royal de la Region Sad, de la Flandre Occidentale a Ypres fut créé a Ypres le ir fevrier 1920, sous la direc tion de Monsieur le Haut Commissaire Royal M. Henri De Schoonen. Monsieur Charles Moreau assumait depuis le 11 avril 1920 les fonctions de délégué du Haut Commissaire Royal pour la Villed’Ypres. La ille, a elle seule, aliait exiger un effort aussi considerable que celui nécessaire pour A I I eenverkoopers: Garage DUNN Vraag aan de eigenaars van een CITROËN-AUTO wat zij er van denken. j 7 1/2 liters NAPHTE l 250 grammen OLIE A C'e, Meenenpo°r< Kataloog --on aa' II est assez intéressant d’établir un paral- lèle entre la mentalité du Beige d’avant- guerre et du Beige d’aujoürd’hui. Autant nous étions intraitables autrefois, autant nous sommes devenus malléables aujourd’hui. Est- ce acroire qu’inconsciemment nous avons subi l’empreinte Boche a la suite de l’occupation du pays Avant la guerre, il sufhsait qu’un train arrival avec du retard, pour qa’on allat eng...uirlander le chef de gare. Maintenant, nous sommes les jouets des fonctionnaires et des ministres, et ceux qui devraient prendre notre defense, députés et sénateur=> des Re gions Dévastées, ne s’en font pas...!I Ou bien croit-on peut-être nous pousser b bout et créer dans les Régions Dévastées un mécon- tentement qui va grandissant jusqu’au moment de la réaction violente Malgré toutes nos réclamations, nos pro testations, nos prières, nos plaintes, nous constatons que nous sommes ici les jouets d’un tyran, de l’Inspecteur du Remploi, qui se vante publiquementetcyniquement en plein café d’etre ici pour embêter les sinistrés, qui se moque de nous, nous provoque, nous ennuie, tripatouille les dossiers, les jette aux oubliettes, et fier d’ètre soutenu a Bruxelles par les Grands Manitous continue son action néfaste. Nous patientons, croyant que le Ministre finira par faire une enquête et nous donner satisfaction. Mais nous constatons que le fonctionnaire en question a la sympathie du Ministre et qu’il peut impunément continuer a se jouer de nous. Nous le demandons franchement. Combien de temps va-t-on continuer a se moquer de nous Mais n’insistons pas, n >us sommes maintenant traités comne de bons boches. On changera Tlnspection du Remploi en un Tribunal militaire et puisque les lois sont faites pour ètre foulées aux pieds par le Ministère des Affaires Economiques et les Hauts Fonc tionnaires. on prononcera la loi Martiale, décrètera la confiscation de tous les immeu- bles reconstruits par 1’Etat, par les sinistrés et les cessionnaires, et les fera vendre par les sequestres. Comment se fajt-il qu’d Ypres seal on doive se plaindre de 1'lnspection du Remploi, et que dans les autres villes et chefs-lieux ou rinspection du Remploi est établie, personne ne se plaigne Est-ce peut-être que nous bonne méthode Faut-il peut-être employer 1’huile de ricin et la violence Terrible dilemhe, ou bien continuer a se laisser berner, ou bien avoir recours a la violence qui répugne a notre tempérament. Oü sont-ils les descendants des fiers Hamands qui ne connaissaient que leurs dioits et leurs devoirs Notez bien que nous ne demandons pas des faveurs, nous demandons le respect et la fin d’un régime d’exception. Bien souvent deja on a élevé des critiques au sujet de l’architecture adoptée pour la reconstruction des regions dévastées. On a versé des larmes de sang sur le man que de gout qui a présidé a la reconstitution denos villes des Flandres. d’agents n’ayant pour la plup; mation spéciale, mais avec amena tout naturellement parmi c émulation fertile, Monsieur MOr, équipe, comine il lui plaisait de nomin collaborateurs, s’attaqua résolument aX fantastique que représentait a cette én but a atteindre d’un désert cbaotique J? une ville moderne. a”1 Les premiers travaux conf mains avan^aient tambour battant il notamment ainsi du déblaiment de la vj comportant l’enlèvement de décombres stI une superficie de 100 Ha. et le tracé des'rue pennettantl’approvisionnementdesmatérim L’Administration Communale de son travaillait en étroite collaboration avec |t Haut Commissariat et organisait l’éclaira^ public. Ypres fut la première Ville ravagée éclairée la nuit. Enfin, la restauration et la reconstruct!» de plusieursimmeubles, dontlesruinesétaiaf réutilisables, furent confiées de la main ab main aux petits patrons Yprois revenasd installés dans des habitations et des atelia de fortune. Un service de distribution d’eau par Tanks fut organisé par Monsieur Moreau et alimej tait les habitations et les chantiers. S« précieux appoint en cas d’incendie estencai apprécié aujourd’hui. Les travaux publicssuivantsfurentcoim» cés au cours de I’été 1920 i Déblai et consolidation des Ruines (It Halles et du Beffroi, Reconstruction del'écdi St. Michel et de la maison du Directeur 1 attenante, devant servir d'église provisoire. Restauration de l’Hótel des Poctes, l’Ecole de la St. Familie, l’Hospice pour Vieillards« La Belle», I l’Ecole Lamotte, I Annexes de i’Hópital Notre-Dame aflectél 1’Arsenal des Pompiers, l’Ecole St. Louis de Gonzague. l’Hospice pour Vieillards Ste-Godelieve, l’Hospice des Aliénés pour Hommes, I la Caserne d’Infanterie, Cercle militaire et la Chapelle attenante,! l’Hospice des Alienees pour femmes, l’Eglise St. Pierre, le Cloitre St. Martin, le Convent des Pauvres Claires, la Prison, la Chatellenie, l’Ecole communale pour filles, la mise en route des travaux dans^ autres communes du Secteur ense *1 1 Homme d’action et ne s’emba de formalités administraties, M chargé de l’organisation de ce travail0^ Avec un personnel de fortim* "e Co«W '<"t aucunefot. Une ener^8i CeuKi^ eau et la Consolidation et le déblaiment Cathédrale St. Martin. Plusieurs de ces edifices étaient logement des sinistrés néctSsiteux ren Une mention spéciale doit *'>tre qui concerne la restauration de J d’Infanterie, ce qui a permis dj 10 J Tribunal pour dommages de guelf J mois de janvier 1921, et les fn U1 depuis Octobre 1921. jjjfl En même temps la réfection et ment de l’Yperlée furent entamés- Vers Ie mois de juin certains <1 la Ville étaient préts a être rein On a déploré que l’on réédifie les Halles et la Cathédrale d’Ypres suivant leurs anciennes lignes et avec tous leurs horribles détails que nos aïeux et nos contemporains avaient tou jours considérés comme des reliques de notie art national. Eh bien, quoiqu’on en dise, nons avons la faiblesse de tenir a ces reliques. Nous esti- mons que nos élégants pignons dentelés des XVI et XVII siècles constituent en quelque sorte l'ame de nos Flandres et nos frustes cerveaux flandriens se laissent difificilement pénétrer par le grand art boche, que 1 on dénomme pompeusement art nouveau. Et nous ne nous représentons pas bien nos gracieuses maisons aux fines silhouettes, remplacées paries blocs cubistes chers a nos voisins d’Outre-Rhin. Et nous nous relusons surtout a voir dans des monuments aux formes boches un symbole de la Victoire. Nous n’y verrons jamais (et il en est de meme pour toutes les constructions aux formes boches) qu’un aide-mémoire, qui viendra raviver a toute heure du jour le souvenir de la destruc tion systématique de nos Flandres martyres. Sous prétexte d’art nouveau, ne voudrait- on pas faire disparaitre jusqu'aux vestiges de la richesse artistique de notre Flandre, de ces inappréciables trésors que nous ont légués nos grands artistes Hamands des siècles pas sés et qui font l’admiration de tous nos visi teurs étrangers Les boches eux-mèmes ont d i s’incliner devant la bonne ordonnance des formes qui a présidé a la construction de nos vieux pignons. Fait curieux pendant que la terrible guerre battait son plein, c’t st-a-dire en l’année 1916, la maison Ernst asmuth de Berlin éditait un ouvrage copieusement illustré et intitulé Flandrische Wohnhaus-architektur dü a la plume de Erdmann-Hartig. C’est pour la défense de nos vieux clochers et de nos vieux pignons que nos braves com- battants ont offert leur poitrine aux baïonnet- tes boches. C’est pour les voir renaitre que nos sinistrés sont rentrés dans les ruines de leurs villes dévastées et y ont vécu des années de souflrances et de privations. Nous ne voudrions pas clore eet article sans témoigner a notre maitre Coomans nos sympathies en réponse aux nombreuses criti ques dont il a déja été abreuvé a propos de la reconstruction des Halles. Celle ci est dirigée avec un gout parfait et un incontestable talent. Nous lui conseillons de continuer a mettre en application le proverbe bien faire et laisser dire Bruyère. I ent^' H |l I 9 en[j w it? faiteei|

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 2