II k I x L.1 M CONSUMMATION AUX 100 KM. la voiture la plus «eonomiqne du monde. - Économie dans la consoinmalion et O u n n BB a ii requt. (Nous certi- absolument inatta- voire leltre T. Z 2029 du 14 fe croyais que la convention étre conclue sous la reserve que mettait pas la diminution i~- f ii a ^Ctkl 'eM -'e’Si POllVi euM, Bruxelles, le 9 juin 1928. Monsieur, J’ai examine votre leltre du 3o avril dernier. J’estime que l’appel interjeté contre le jugement prononcc dans votre cause le 20 janvier 1920 doit étre maiijtenii void pourquoi Les droits au remploi en question out éte acquis pour le prix de g5oo francs, c est-a-dire pour line valeur inférieure a la valeur neuvc en 1914- Il s’en suit que vous avez agi par pur esprit de lucre. Votre achat n a pas meme le caractère d’une spéculation puisque vous n'encourez aucun risque. En effet, les droits étant acquis au-dessous de la valeur 1914, vous ne pouviez encourir de perte. Tout le système dis lois sur la reparation des dommages produit par la guerre s’oppose a ce que l’État soil la victime de spéculations qui out pour résultat d’enrichir un particulier au depevs de I'in terét general du pays. Il y a lieu de remarquer que si le cedant a vendu son droit a la reparation, cela prou.ve qu’il n’avait pas I’intintion de reconstruire lui- meme. S’il n’avait done pas cede son droit, il 11’auraitpu pritendre settlement qu’d la simple indemnité de reparatione’est d-dire d 13.:31,84 fr. Au lieu de payer 108.421,92 fr. I'Etat aurait pu se libcrer en payant i3.53i,84 francs. Rigoureusement parlant, vous ne pouvez pas prétendre a une indemnité plus grande que celle qui revenait au cedant. Je pense que, vu IPs circonstances de votre cause, le Tribunal aurait du ne vous reconnoitre qu’en partie les advantages' accordés au remploi, e’est d-dire qii’au lieu d’admettre le coefficient 5 1'2 le Tribunal n’aurait di: accorder que le coefficient 4 ija. Si vous étes d’accord avec ce que je vous écr.'s, je suis pret d conclure une convention avec vous. Agréez, Monsieur, ma consideration distinguée. Le Directeur, PICA VET. i3.53i 6p6S{ Total fr. 84.0^ Vous m'obligeriez gran dement, Monsitt Ministre, en voulant me faire savoir sif signer laccord sur cette base. Le Commissaire principal aid A Monsieur le Ministre des A ffaircs Économiques Bruxelln Et la réponse de M. PicavetmetJe com a la saleté gouveraementale. La voici Et e’est ici que le Ministère intervint. Il interjeta appel paree qu’il s’agissait e cessionnaires uniquement pour ce motif, car ies évaluations ne sont pas critiquées. L’un des intéressés écrivit au Ministèie, et voici la réponse qu’il en 1 fions la traduction comme quable). Agents Concessionnaires Garage A Monsieur P. Henri Sabotier, Maison Blanche, Chaussée de Kemmel, Ypres. Faut-il des commentaires Si l’État est volé parcequ’öw reconstruit, il Test tout aussi bien par un propriétaire de 1914 que par un cessionnaire de 1921. Alors, ce qu’on veut a Bruxelles, e’est qu’on ne reconstitue pas la Region dévastée... Le cessionnaire a fait un bon achat? Mais oui, tant mieux pour lui. Faut-il que l’État pour cela lui en enlève tout le bénéfice M. Picavet at il tenu compte des frais, de l’incer- titude au sujet de l’évaluation future, des lenteurs de la reconstruction Voila deux ans que qa dure et H. P. n’a pas encore pu enta- mer les travaux. Le cessionnaire ne courrait pas de risques Pardon, il encourrait celui d’avoir affaire avec le Ministère, celui d’avoir encore trois ans a attendre une maison, celui de ne rece- voir pas assez pour reconstruire tout en étant exposé déja des centaines de Ibis. Mais l’incompétence règne en souveraine au Ministère des Affaires Économiques. Et on y veut, non seulement changer tout cela pour l’avenir, mais même faire rendre les avances reques, en les ruinant tous a coup sur, par ceux qui ont rebati au moyen de droits ache- tés légalement aux propriétaires défaillants. Heureusement, cette outrageuse injustice a fait momentanément échouer le projet mis en avant. Mais le péril n’est écarté que pour quelques semaines. Ce projet avait pour prétexte de réprimer les abus 1 Quels abus Que les demeures soient rebaties par Pierre, Jacques on Paul, qu’est-ce que cela peut faire Elies sont rebdties, et cela ne coute pas un centime de plus a l’État. Done pas d’abus On connait la gaffe memorable commise par le ministre Van de Vyvere en citant com me un abus scandaleux le cas des dames Lefebvre et consorts, a Ypres. Vérification faite, il s’agissait des Sceurs’Noires, d’Ypres, ét aucun abus n’existait en l’espèce. D’ailleurs, en cas d’abus, les Tribunaux sont arinés puisque 1’article 27 leur donne le dioit de refuser les indemnités complémen- taires de remploi aussi bien aux propriétaires de 1914 qu’aux cessionnaires. Malgré tout, nos lamas ministériels ont une idéé fixe et ils ont annoncé qu’ils représente- ront leur projet contre les cessionnaires, mais en le modifiant de faqon, disent-ils, a n’empé- cher que Vabus. Mais quand y a-t-il abus Voila la grande question. Voyons done ce qu’au Ministère on entend par abus. Toute cession est un abus Voila la doc trine du Ministère. Qa nous promet une belle loi 1 Et qu’on ne nous dise pas que nous exagé- rons, que telle n’est pas la pensée de notre Ministre. Voici la preuve que toute cession est un abus Nous 1’extrayons de documents officiels que les intéressés nous ont mis entre les mains. Vers 1921, les Hospices civils d’Ypres ven- daient publiquement, par 1’entremise du no- taire Reynaert, a Ypres, un estaminet avec quatre maisons ouvrières, en se réservant la propriété du fonds. Ils vendaient done leurs droit de toucher les dommages de guerre et de reconstruire. Ces maisons s’élevaient en 1914 le long de la chaussée de Kemmel, sur le territoire d’Ypres. Le prix d’adjudication fut de g5oo francs (prix trés avantageux), et les adjudicataires étaient deux ouvriers, Henri P.-C. et son beau-frère C.-M. Afin d’avoir du terrain pour xebatir ces maisons, ces deux courageux pères de familie achetèrent deux petits fonds par acte du même notaire, puis ils se mirent en mesure d’obtenir le jugement fixant les dom mages de guerre. Voila l’opération. Elie n’a rien que de sim ple et cela ne sort pas du domaine des choses normales, diront nos lecteurs. Ils se trompent. Ces ouvriers, d’après le Ministre, sont de scandaleux spéculateurs Haro sur eux Le jugement rendu par le Tribunal d’Ypres, évalua la valeur réelle des cinq maisons en semble a i3.53i,84 fr- (i'l ne s’agit pas de palais), et leur coüt de construction en 1914 a ig..33i,5o fr. Bruxelles, le 4^1 Monsieur le Commissaire principal J iigem ent du 20-1-23 d’Ypres. Commissaire principal hsquelin- J’ai I’honneur de vous accuser rlctf dernier 1»^ 1 proposal si la Cy J mettait pas la diminution des qu’elle serait insu fisante, le cessions rendre d I'Etat la partie de lindeinnt A cette condition, je renonce s indemnitéspourronl étre payees. -m Pour le o1 ,,x Le Directeur (s.) obligé de le faire, celui d’avoff^? dernières economies pour achete fonds, sans valeur désorrnais enu d’etre en fin de compte ruin’é. ftp qa, M. Picavet Le cédant a vendu paree •- reconstruire Qu’en sait on au M' les Hospices avaient su qu’üs ne Serf pasvendre, ils auraient reconstruit PU'1'?'111 et I’Etat leur aurait dü payer la que celle qu’il doit a H. P. nies°®U( Quant a la finale de la lettre, e’est d tage pur et simple. Pareilles propositj^* une honte pour leurs auteurs. La bj pour le malheureux H. P. comme les citoyens. Le devoir du Gouvernement’ d’assurer l’exécution des lois. En march i l’exécution, e’est mettre en question t 1’existence d’une société civilisée Somj, nous encore dans un pays constitutionnelc ou non Après cette réponse, que devait faire] malheureux sabotier Ce n’est pas unpij sant du jour il se rendit chezM. leC# missaire principal qui, a la suite de m entrevue écrivit au Ministre. Ypres, le 14 juiniljl Monsieur le Ministre, J'ai l’h mneur de vous faire savoir que}!, P. d’Ybres s’est presenté dans mes bureaux 1» de votre lettre du D. V. 0. i‘ Dir. nrZ/dj dans le but de conclure la convention prlwi fm de cette lettre. Le jugement du 20 janvier dernier aaoit ait cessionnaire 1) Une indemnitédereparation de i3.53i,8j 2) I'ne indemnité complémentaire de fois io.33i,2Ci fr. 3) Late somme de 2899,68 fr. pourhonon d'architecte. La convention proposée tend done a porta indemnités aux chiffres suivants a) indemnité de reparation b) remploi19.331,20 X 3 1I2 c) honoraires d’architecte i 7 1/2 litres d’ESSENCE 250 grammes d’HUILE C"e, porte efie I denial I Catalogue et démonstrations gratuits I Service des Dommages de guerre 4® I i: V IV I.M I 1e Direction Z/48073 Ministère des Rffaires Économiques Ministère des Rffaires Économiques Demandez aux propriétaires d’une automobile Citroen, ce qu’ils en pensent. D D. V. 0. 1' Dir. Z/49.213 j

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 2