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4e Année, N° 26 - 13 Octobre 1923
e Jaar, N° 26 - 13 October 1923
Beheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, P0PER1NGHE
Rédaction, Administration et Publicity Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE
Naamlooze artikels geweigerd
Un appel a la Grande Presse
Meratie der Geteisterden
van het Arrondissement Yper
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Federation des Sinistrés
de 1’Arrondissement d’Ypres
Journal hebdomadaire
de 1’Arrondissement d’Ypres
Organs de l’Association des Sinistrés,
des Clubs Yprois, etc.
- Weekblad -
voor het Arrondissement Yper
Orgaan der Vereeniging der Geteisterden,
der Ypersche Clubs, enz.
I La prochaine reunion mensuelle des
wélégués des clubs de sinistrés aura lieu le
uimanche 14 octobre, a 3 heures, dans la
Kalle du Ier de 1’ Hotel Continental Place
le la Gare, a Ypres.
ORDRE DU JOUR
:r) Procès-verbal de la précédente séance.
.2°) Communications.
p") Les cessions les lois et les circulaires y
datives.
r) Le rétablissement des anciennes institutions
arrondissement.
5J Vceux des Clubs.
Les Administrations communales des loca
ls ou il n’y a pas de clubs de sinistrés, ainsi
r[ lie toutes les Coopératives, sont invitées
y envoyer également des délégués.
TTTILT G‘j 8ses4® drinken
A Begeeft U naar den oud gekenden
V V Koffiewinkel van G. Vande Lanoitte-De Bandt,
in de Dixmudestraat, YPER.
worden verzocht afgev aardt»
vergadering te zenden.
- Voorzitter,
Arth. BUTAYE.
Advokaat, Yper-
het
Piet zonder reden, klagen de inwoners van
fPer en van de streek over de traag el
Pte zeggen den slechten wil, van de am
Pen van het herbeleg. Kleine burgers,
Pen, die al hunne spaarpenningen eY
Fbben om een huis met oorlogsschade t
|f^. zitten metden angst in het hart.
y^nden en maanden verloopen, maal
herbeleg komt niet'af. E»
L a en altijd uitgeven is lastig
De aanstaande maandelijksche verga-
ïring der Afgevaardigden der Bonden zal
'laats hebben den Zondag 14 October, om
ure namiddag, in de zaal van het eerste
ïdiep van het Hotel Continental Statie-
|pa.ts te Yper.
j Les articles non signés sont refuses
Wat kan dat aan die heeren scheelen Zij
zijn betaald door het Gouvernement en hoe
langer dat het duurt, hoe beter voor hen.
De aannemers worden niet betaald, de
nieuwgebouwde huizen niet gedekt. Groote
verliezen kunnen daaruit ontstaan
Wat nu gedaan
Eene manifestatie te Brussel op touw
zetten waarin werklieden en burgers aan den
Koning eenen brief zouden bestellen, om hem
de redens te doen kennen van hunne mis
noegdheid. Want sedert drie jaar mag de
Koning in Yper niet meer komen. Waarom
Al de werklieden en burgers die redens
hebben om te klagen van het herbeleg
worden beleefd verzócht tegenwoordig
te zijn op de aanstaande vergadering
der geteisterden, morgen, Zondag, in
Hotel Continental
Volksvertegenwoordiger DegrevevanThielt
helpt geerne de geteisterden die hem willen
schrijven. Dus wie vorderingen begeert, mag
schrijven aan de heeren volksvertegenwoordi
gers en aan volksvertegenwoordiger Degreve.
'aaMen
I DAGORDE
I r) Proces-verbaal der laatste zitting.
2‘) Mededeelrngen.
1'1”) L)e aankoopen van oorlogsschade de wee-
I® en de ofjicieele omzendbrieven.
f 1') Het weder oprichten der voor oorlogsche
van O11S arrondissement.
p) Wenschen der bonden.
jDe Gemeentebesturen der gemeenten waar
geen bond bestaat alsook al de Coopeia-
|even worden verzocht afgevaardigden naar
feze v-
I Sekretaris,
|R LECLUYSE.
(s‘ Jan).
nous aliens faire appel a nos grands frères,
les grands quotidiens de la capitale.
Et nous dirons aux représentants de la
Grande Pfesse
Vous qui en 1914, avez 'fait abstraction
de vos intéréts personnels, qui avez comme
étant l’ame du pays, donné au monde un si
bel exemple d’union dans l’oppositon aux
barbares, vous dont le but principal consiste
a signaler les abus commis par nos dirigeants,
a défendre la cause de la justice contre Pabus
du pouvoir, né voülez-vons pas nous aider a
hitter pour faire revivre notre. pauvre chère
contrée sinistrée
Car Ypres agoiiise Ses villages environ-
nants agonisent
Le Gouvernement aujourd’hui poursuit
notre ruine systématiquement.
L’industrie du pays ne vivait que par le
canal... On le supprime, ou plutöt on nele
remet pas en état de servir.
Le commerce avait besoin du secours
desétrangers... On retire d’Ypres le régiment
qui était en garnison dans ses murs et on
déplace son école d’équitation et son école
de bienfaisance, on enlève a Messines 1’Insti-
tution Royale, a Wytschaete 1’Ecole.agricole,
etc.
Les habitants confiants dans nos lois,
bravant les intempéries dans des appends en
tóle, dans des abris, dans des habitations de
fqrtune, s’étaient mis a reconstruire leurs
foyers... On considère les lois faites pour les
ramener au pays comme des chiffons de pa
pier chaque fonctionnaire dans sa sphere
semble oblige de rechercher les me yens les
plus vils d’enib...nuyer le sinistré officielle-
ment, Bruxelles considère le sinistré comme
un carottier et un imposteur ou du moins agit
comme s’il le considérait comme tel le ces-
sionnaire lui, e’est un bandit.
Est-ce done pour en arriver au régime du
tzarisme que Pon s’est battu en 1914
Etait-il nécessaire que Pon fasse tant de
bruit autour du chiffon de papier de Berlin
pour en arriver a appliquer ici les mèmes
principes
Allons, grands frères de la presse, ne
voulez vous pas nous aider a lutter pour faire
revivre notre pauvre chère ville
Car Ypres agonise... et M. le ministre se
f.de nous.
Voila ce que nous irons dire a la Grande
Presse.
Si on traitait une région dévastée du Bra
bant comme on traite la notre, la Grande
Presse de Bruxelles y aurait bientót su mettre
le hola
Que n’a-t-on pas dit au sujet des abus de
pouvoir scandaleux qui ont été commis dans
le domaine du remploi a Ypres
L’on a tout dit a ce sujet
Le ministre a fait la sourde oreille.
Il a agi de même lorsque nous avons élevé
nos protestations au sujet de la politique de
marchandage dont il s’est servi pour ouvrir
les hostilités contre les sinistrés.
De même aussi lorsque notre journal a
mené line campagne serrée contre la politique
de chantage.
Celle-ci, comme on le sait, consiste a sous-
traire une certaine somme a tout sinistré sous
menace d’aller-en appel contre le jugement
du Tribunal.
La Cour d’appel de Gand n’est plus consi-
dérée par le Gouvernement comme une insti
tution de justice mais uniquement comme un
moyen d’opprimer les sinistrés. C’est pas du
tout flatteur pour elle 1
Enfin, depuis plus d’un an que nous menons
la campagne contre la politique du bon
voidoir ouplutót du mauvais vouloir, adop-
tée par le remploi, M. le ministre n’a pas
daigné ordonner la moindre enquête au sujet
de tous les abus qui ont été signalés par notre
organe. Par contre les enquêtes ouvertes au
sujet des prétendus abus découverts par le
service d’espionnage du remploi pleuvent dru.
Explication Duplicité ou j’menfichisme.
Que ce soit 1’une ou 1’autre cause, M. le minis
tre se f.de nous.
Et comme notre voix n’est pas suffisam-
ment forte pour ètre entendue en haut lieu, et
puisque nos députés actuels ne voudraient
faire au ministre nulle peine, même légèrè,
D’YPRES
LA REGION
YPERSCHE
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