II 1. i 4eAnnée, N° 32 - 24 Novembre 1923 «Jaar, N° 32 - 24 November 1923 iY jfM Opstelen Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE Rédaction, Administration et Publicity Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE Naamlooze artikels geweigerd Les articles non signés sont refuses ’édération des Sinistrés de VArrondissement d’Ypres I Reunion des Délégués du Dimanche 11 Novembre 1923 Abonnement 8 fr. per jaar Buitenland 12 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren 1 Inspection du remploi sont des qui permettent aux Hauts commettre leurs illégalités. journal hebdomadaire de I'Arrondissement d’Ypres Organe de l’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. Abonnement 8 fr. par an Etranger 12 fr. On peut s’abonner dans tous les bureaux de poste Beiges faut-il pas plus nos Tribunaux 1 Encore ne même dans voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden. der Ypersche Clubs, enz. La séance s’est ouverte a 3 heures, dans la ■ande salie du premier étage de 1’Hotel Con- nental. M. l’avocat Butaye présidait la réu- ion. De nombreux délégués étaient présents. LM. Brune el de Montpellier, ancien sénateur, mdromme et Glorie, anciens représentants, alcke, deputé permanent pour Fumes, A. abau, conseiller provincial pour Dixmude, asschelein,conseiller provincial pour Ypres, d’autres, assistaient également a la réunion. M. Ie Président, en ouvrant la séance, ex- ime les sentiments de reconnaissance que Klesdélégués éprouve.ntpour leurs anciens ifenseurs au Sénat et a la Chambre. De leur tnps les circulaires n’osaient pas s’opposer ssi ouvertement a la loi qu’elles ne le font Mntenant, et les jugements étaient exécutés qu’ils étaient rendus. II remercie aussi M. Valcke et Rabau dont l’énergique inter- ®tion au Conseil provincial a été d'un si poids lorsqu’il y a quatre mois la con- ée était menacée une seconde fois d’ètre lnée,par la loi contre les cessionnairescette &c'- Ces paroles sont vivement applaudies ‘des délégués présents qui tous, étant des tomes de travail et au courant des difficultés toontrées par les sinistrés, savent combien ont perdu d’influences et de droits ■PWs les dernières élections. M. le Prési- J“test heureux de pouvoir informer l’assem- !ee flue d’après les assurances revues en der- eu, fl n’est plus question, au moins pour ®°ment, de toucher encore a la loi. Ordre du jour amenant la discussion des t Ures re$trictives des droits des sinistrés, if^rand n°mbre de délégués, tour a tour, Se plaindre et citer des exemples St 1CeS P^uPart des sinistrés accep- ^eductions d’intérêts, d’indemnités, ls ^>r<JS que des jugements sont interve- d ne leur est pas possible d’at- toflit a decision d’appel ou la solution d’un appe]aV^C InsPecteur du remploi. La Cour Caballes lx ulairesne lient cependant pas les Tri- a>s les décisions de ceux-ci seront d’aPPel si les sinistrés n’acceptent or, L’Etat y a déja la haute-main sur les commis saires de l’État dont les mandats sont renou- velables de trois en trois mois. Et quant aux presidents et aux asses.seurs, depuis la der- nière loi du mois de juillet, le Ministre peut les révoquer du jour au lendemain a volonté. Petit a petit, l’indépendance du magistral doit fatalement disparaitre. L’organisation judiciaire toute entière sera ainsi faussée, et la loi ne sera plus qu’un chiffon de papier aux yeux de nos directeurs. MM. Bruneel, Rabau, Geuten, Vandela- noitte, Vandromme et autres prennent suc- cessivement la parole. On y apprend que I’Etat interjette environ 200 appels par mois dans notre arrondissement, tandis que bien des mois se passent sans qu’il y ait un seul appel de la part des sinistrés. Une fois 1’appel interjeté, le dossier dort, les fonctionnaires attendent que le sinistré, poussé par la néces- sité, accepte de passer par leurs exigences. Ces fonctionnaires font alors valoir que leur zêle a fait gagner autant de milliers de francs a M. Theunis, et ils obtiennent de bons points pour un avancement ultérieur. Il en est de même au remploi par le refus des tranches. Dans notre région oü tous les sinistrés sont des sinistrés complets, cela constitue un déni de justice exaspérant et dont la plupart des représentants des autres parties de la Belgi que ne se rendent pas compte. Comme résultat de cette discussion, il est exprimé le veeu que le désistement par I’Etat soit acquis chaque fois que dans les trois mois de l’appel la cause n’aura pas été effectivement plai- deé dev ant la Cour. L’objet suivant a 1’ordre du jour fait naitre également un débat intéressant au cours du- quel un grand nombre de délégués expriment successivement leurs opinions. De la responsabilité en cas de contesta tion du remploi relative a la valeur de l’im- meuble reconstruit. Le Président précise la question a discu- ter Un sinistré a recu 5oooo francs pour reconstruire. L’entrepreneur a construit et est payé. Survient un des inspecteurs du remploi qui évalue que la construction n’au- rait dü être payée que 40000, qu’elle ne vaut pas plus. En conséquence, il réclame du sinistré une restitution de 10000 francs. Cela est-il légal M. Vandelanoitte est d’avis que si le sinistré est de bonne foi, il ne peut être inquiété, alors même que la critique de l’inspecteur est fondée. M. Bruneel. Nous avons eu l’initiative privée et celle de l’État. II est possible que parfois le particulier soit trompé, mais l’État Test toujours. Il aurait mauvaise grace a accabler le sinistré. MGlorie. Toutes les lois sont faites ou projetées dans l’intérêt des sinistrés, c’est le refrain ordinaire, mais on les applique tou jours de faqon a persécuter le sinistré. Le remploi prétend que celui-ci n’en a pas pour son argent, il agit done dans l’intérêt du sinis tré, seulement c’est au sinistré qu’il s’en prend et c’est par lui qu’il veut faire payer la différence a l’État -II faut cependant admet- tre que l’État qui paie a le droit d’exiger qu’ on fasse un emploi judicieux de l’argent. Si done il y a faute lourde, le sinistré peut être responsable. Si non, il n’y a rien a dire. Et la faute doit être tres lourde, car le sinistré est inexpérimenté, il ne connait pas les capa- cités de son entrepreneur ni de son architecte. M. Rabau. Un sinistré qui, parexemple, s’est adressé a un architecte puis a 2 ou 3 en trepreneurs doit toujours être a couvert. M. Blontrock. A plus forte raison, s’il a eu recours a une adjudication publique. Et cependant si la difficulté surgit tout de même? M. Vandromme. Et si l’entrepreneur est l’État M. Glorie. L’État ne peut invoquer sa propre faute. Quelqu’invraisemblable que ce soit, les Affaires Economiques vont jusque la. Nous en avons en l’exemple a Wervicq. On a voulu y rendre un sinistré responsable de la démolition de murs qui auraient pu servir. Or c’était le H.C.R. qui avait fait raser tout Ce qui subsistait et qui avait reconstruit. Le sinistré ne peut être rendu responsable de la faute des fonctionnaires du ministre. Nous le lui avons fait savoir. Puis intervient une discussion pour savoir quelle est la jurisprudence compétente en cas de conflit entre le sinistré et le remploi Le Tribunal des dommages de guerre ou le Tri bunal civil. Comme on le voit, il y a la des questions trés intéressantes a examiner. L’assemblée remet au mois prochain la suite de cette dis cussion et invite le Président a dem ander dans l’intervalle au Ministre quelle est, d’après lui, la compétence a saisir en cas de conflit. MBruneel demande si la prime de 5 allouée maintenant a ceux qui batissent sans architecte peut être réclamée par ceux qui antérieurement avaient obtenu un jugement. Réponse. Non. La circulaire qui octroie cette prime est sans effet rétroactif. Les cabarets non-reconstruits en 1925 devront-ils payer un nouveau droit de licence? Dans notre Région, un grand nombre ne seront pas encore reconstruits. MFlector Vermeulen répond que la Fede ration des Brasseurs a eu une entrevue avec le Ministre a ce sujet. Il sera fait exception pour la Région dévastée, le délai y sera prolongé. Avant la clóture de la séance, MM. Glorie, Bruneel, Vandromme, Valcke, Rabau, ont tour a tour pris la parole et ont été cordiale- ment applaudis. Une union plus étroite entre les arrondissements d’Ypres et de Dixmude ne pourra que rendre de bons services aux sinistrés.La séance est levée a 4.30 heures. ^Pées ^Ppe] rcclamées par I’Etator, ^par^Ol£anisé de fa^on a ce que la déci- °Ur ne so’t prononcée que dans S', et ans- Ee retard signifie souvent la retire 6 S’n’stré cède devant la force et c°ufiance t.! o ^3838^® fl

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 1