LA 3 w >iSi BRIQUETERIES Be Direction Commerciale, 4, rite du fiouvernemend Une interpellation imposante iM' A la Chambre des Représentant» Séance du 4 décembre 1923 A (Nl^ Oil S’adresser soit au Siège Social a Bruxelles soit aux Chantiers directement, soit a la __o sevit avec d’intensité et qu’un propriétaire grace au lieu de étonnant qu’on partie du remploi lui jissai'1 On d'53*14* MM. Missiaen et Buyl ont interpellé M. le Ministre des Affaires Economiqztes d propos des sabotages de la lol sur les dommages de guerre, commis par les bureaux ministériels M. Ie président. Nous abordons la dis cussion de l’interpellation de M. Missiaen a M. le ministre des affaires économiques sur l’inexécution de certains jugements ren- dus par les tribunaux des donnnages de guerre M. Missiaen (en flamand). Je croyais que les renseignements concernant les jugements des dommages de guerre que je voulais obte- nir me seraient fournis par correspondance, mais je n’ai pas requ de réponse aux lettres envoyées par moi au ministère des affaires économiques. Je suis done bien obligé d’in- terpeller. Quand j’avais déposé ma demande d’inter pellation, le ministre des affaires économiques me répondit que les deux lettres dont il était question ne lui étaient pas parvenues. S’il en est ainsi, je prierais M. Neujean de mieux organiser son service postal Je voudrais done savoir sur quelles dispo sitions de la loi certains fonctionnaires se basent pour modifier a leur gré l’exécution des jugements, meme quand il n’y a pas d’ap- pel. De nombreuses lettres envoyées chaque semaine au ministère prouvent qu’il arrive fréquemment que des indemnités ne sont pas liquidées dans le délai fixé par le jugement. Ce qui est plus giave, ce sont les modifica tions apportées aux jugements par certains fonctionnaires. Par exemple, un ouvrier emploie la somrne qu’il doit toucher comme indemnité a la reconstruction de sa maison, et comme dans les jugements rien n’était prévu concernant la disposition de la maison, il établit parfois la conduite d’eau, le gaz ou l’électricité. L’inspecteur des remplois arrive alors et fait observer qu’il ya dans le nouvel aména- gement des choses qui n’y étaient pas jadis, et qu’on a fait des réparations de luxe il oblige l’ouvrier a céder 3,ooo francs de son indemnité Void un second cas Un propriétaire met en entreprise la con struction d’une ou de plusieurs maisons. L’en- trepreneur accepte les travaux, par exemple, a raison dë 140 francs le mètre cube. Mais voici que, l’entreprise terminée, le controleur prétend que le prix ne pouvait pas être de 140 francs, mais de 120 francs seulement. Et l’indemnité est payee sur cette base, établie par un controleur ne connaissant rien aux travaux de construction On pourrait citer plusieurs exemples de ce genre. Un autre propriétaire s’étant vu accorder une indemnité de 297,000 francs, avait con- struit un bloc de six maisons. Après coup, un jugement fut rendu soutenant que ce proprié taire n’avait droit qu’a construire cinq mai sons, et son indemnité fut done réduite de 25,ooo francs. Maintenant je me demande si tout cela est autorjsé. a-t-on demandé jusqu’ici que chambres d’appel de la Cour assez élevé pour liquider les affair devant la jundiction d’appel, daii normal. En vain a-t-on demandé chambres fussent chargées spéciale^ 'es liquider les affaires des sinistrés de sements d’Ypres et de Furnes tm retardées par d’autres affaires beauen urgentes. UpmoWs Enfin, a la Cour des dommages la dj tion des affaires se fait, dirait-on de faQon que lorsqu’un magistral se monUetó vorable, dans ses jugements, atelleoud catégorie de justiciables, c’est devant lui cisément que viennent la plupart desafi^ de ces justiciables la. Ces constatations faites, il importe signaler certaines conséquences. D’une part, les tribunaux étant soumis j( régime et l’éloignement de la guerre aidant la jurisprudence se montre de plus en ph restrictive, bien que des magistrats - etj sont nombreux s’appliquent, malgré.tot avec une belle- indépendance, a interpreter] loi selon son texte et selon son esprit. D’autre part, devant cette jurisprudem tatillonne, de plus en plus restrictive, adopt! par des tribunaux, le sinistré n’a plus qu’w confiance trés limitée. II est plus profond ment pénétré de cette idéé qu’en appel il tout a perdre et rien a gagner,. et ilent d’autant plus pénétré que les commissaii d’État l’y entretiennent, dans le but del’am ner plus facilement i se rallier a leurs conti sions. Le droit d’appel fait aussi office loup-garrou dont on menace le sinistré s disant exigeant. Bref, tout contribue a ara diter, chez le sinistré, I idéé que devantl tribunaux des dommages de guerre la jusb est relative, mais qu’en appel il est impossil de l’obtenir. Disposé de la sorte, le sinistré est pret toutes les transactions, aux transactions ne sont fondées m en droit ni en fait, maïs sont le résultat des plus misérables maquij Avec un pareil systême, la confix en la Justices’en va. Toutes les tlta» qui se rattachent a ces idéés de Drffl de Justice s’évarouissentchez nossi trés une a une. Et pourtant, ce grand malheur quand les Peu,J arrivent d ne plus accordgr pUCp?all(j| fiance en leurs Tribunaux 'EnM dans nos régions dévastees, c est devenu une réalite C es devoir que de dénoncer ce pen oenient, lui, fera ie sien e„ ce qui pourra faire revivre 1 ideal J II. Entraves a l’exécution jugements 1. A bas de lappel:-- Amsi le voir, en abusant du droit d >nt on peut apporter une serieu rapide realisation des ?2utres entra^ Malheureusement, est ^loi^ 2. Refusd’exécuter ou ^auva'^^ l'execution des decisions prises un jour5 peler la vive campagne menec P ^lü La Region d’Ypres a Pr noire. Quel en était l’objet - certains sinistrés qm se P recevoir les titres qut le des jugements intervenes titres étaient bloqués. Quand la crise de logement autant au remploi reconstruit six maisons cinq, il est pour le moins - veuille retrancher une 1 alloué I Voila des faits au sujet desquels je voudrais obtenir des explications. En eflet, un juge ment acquis ne peut être modifié, a moins que le bénéficiaire ne se soit rendu coupable de fraude. Les sommes devraient être liquidées sur présentation des requs et, a la rigueur, après que le demandeur ait été entendu pardevant le tribunal. Pour finir, je demande done a l’honorable ministre de bien vouloir me dire quels sont les textes de loi invoqués par ses fonction naires pour modifier un jugement acquis. (Trés bien a l’extréme gauche.) M. Buyl. Je suis heureux de ce que l’in- terpellation de notre honorable collègue, M. Missiaen, me fournisse l’occasion d’appeler l’attention du Gouvernement et de la Cham bre sur les difficultés que rencontrent beau- coup de sinistrés pour entrer en possession des indemnités auxquelles ils ont droit. Les observations que je désire présenter se rapportent 1° A l’organisation et au fonctionnement des tribunaux des dommages de guerre 20— A l’exécution des décisions intervenues; 3U A la revision éventuelle des jugements; Organisation et fonctionnement des Tribunaux des Dommages de guerre Avant d’aborder la question de l’exécution des jugements, rappelons d’abord comment ces jugements s’obtiennent et esquissons rapi- dement les rouages esgentiels de nos tribunaux des dommages de guerre et leur fonctionne ment. L’animateur du tribunal des dommages de guerre, c’est le Commissaire de l’Etat. II est chargé d’apprécier les demandes et de faire valoir, en toute indépendance et sans avoir recu aucun mandat impératif, les conclusions oue commande l’intérêt général. En fait, le Commissaire de l’Etat est sous la dépendance de l’Etat débiteur (dont il reqoit des instructions générales) son mandat est renouvelable de trois en trois mois 1 Les magistrats des tribunaux des domma ges de guerre étaient nommés, en principe, pour un terme de trois ans. Depuis lors, par suite d’une nouvelle disposition, il a été sage- ment décidé que le mandat du magistral pre- nait fin dès que la tache de magistral était terminée. Toutefois, de nouvelles réserves ont été apportées le mandat de magistral n’c st plus que d’un qn et, en cours de mandat, il pourra être remplacé par un juge d’un tri bunal ordinaire. Bien plus, il parait que 1’Ad ministration, ou, si l’on préfère, l’État débi teur, donne des indications a ces magistrats, en leur soumettant, de faqon régulière et méthodique, la jurisprudence la plus défavo- rable aux sinistrés. Quant, a l’appel, il n’offre, pour le sinistré tout au moins, qu’une garantie illusoire le sinistré des régions dévastées s’attend a trou- ver la Cour des dommages de guerre celle de Gand moins bien disposée que le tribu nal et il est assure que la décision définitive se fera attendre de longs mois. Le délai d’un an est considéré comme normal. En vain, Société Anonyme Capital Fr. 2.500.000 Siège Sociaï Bruxellcs, CHANTIERS A WARNÊTON LE TOUQUET SLYPE Vente de briqiies aux Entrepreneurs par fours complets ou par mille, sur wag^ DEMANDEZ PRIX ET CONDITIONS DE VENTE

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Het Ypersche (1925-1929) | 1923 | | pagina 2