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8-12-23
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’t Ypersche
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vier handelshuizen voor de welke ik hem
mijne aanbevelingsbrieven getoond had.
Wat kon ik anders dan God loven over een
zoo groot geluk In mijn gemoed vond ik
geene voldoende bewoordingen om aan dezen
zoo hartelijken man mijn innige dankbaarheid
uit te drukken. Ik bevond mij in een vreemd
land, ver van alle mijne bloedverwanten en
bekenden ’t is toch zoo troostvol niet waar,
daar eenen weldenkenden persoon, eenen
vriend aan te treffen, die belang in uw lot
stelt Dus, volgde ik mijn vriendelijken leids
man dwars door eenen doolhof van enge en
sombere straten. Wij traden een ouderwetsch
vervallen huis binnen. Daar fluisterde hij in
der haast eenige woorden aan het oor van
den diklijvigen poortier. Wij beklommen
daarna eenen hoogen wenteltrap en bereikten
eindelijk het zesde of zevende verdiep.
Gewis, mijn verstand was erg door
drank bedwelmd, en toch stond ik eene poos
stil, als door den donder getroffen, bij het
terugstöotend schouwspel van het morsige
nest waar hij mij binnen bracht. Een met roet
besmette lanteern verlichtte op akelige wijze
de zwart berookte wanden daar, in den
hoek, lag een afgrijselijke stroozak wat verder
stonden twee kreupele stoelen en eene ver
molmde tafel. Dit was nagenoeg het gansche
huisraad. Mijn dienstvaardige vriend veront
schuldigde zich, daar hij mij voor het oogen-
blik niets beters aan te bieden had. Toevallig-
lijk verkeerde hij in geldgebrek, men komt
dat al eens tegen midden de menigvuldige
bekommernissen des levens. De ware wijs-
^rij vertaald naar het Engelsch
Is. ACHTERGAEL
(vervolg)
VIL
de mensch, indien hij slechts wil, im-
”erz>jne slechte neigingen overwinnen kan,
gezelschap der boozen steeds gevaar-
iet kwade hier vaak reeds op aarde
en het goede er ook meestal
wordt, ziedaar de nuttige zedeles,
uwen voordeele uitputten kunt.
Bien que ces inconvénients soient trés
graves, il faut reconnaitre au Gouvernement
le droit de s’assurer qu’il est fait un emploi
judicieux des indemnités allouées. Mais il
mis dans l’impossibilité de toucher les indem
nités qui lui reviennent, pendant de longs
mois, a défaut d’obtenir l’indispensable certi-
ficat de remploi qui lui sera délivré plus tard
et sans aucune contestation.
B. Il arrive aussi que des contestations
soient soulevées par l’inspecteur du remploi.
Celui-ci refuse de délivrer le certificat de rem
ploi paree que la justification du remploi n’est
pas jugée satisfaisante. A ce propos, voici un
cas fréquent
Le sinistré X.. a chargé un entrepreneur de
lui faire une maison pour une somme de (met-
tons 5o.ooo francs) soit le total des indemni
tés.
La troisième et dernière tranche des indem
nités doit être versée au sinistré, mais après
justification du remploi des deux premières
tranches.
Se présente un inspecteur du remploi qui
constate que d’après lui la construction ne
vaudra que 40.000 francs et qui refuse de
délivrer le certificat de remploi.
D’oü impossibilité pour le sinistré, d’obte
nir la délivrance de la dernière tranche d’in-
demnité, d’oü impossibilité par voie de con-
séquence, de payer l’entrepreneur, d’oü trés
souvent arrêt des travaux, menace de pro
cés, etc.
Voici une situation sur laquelle j’ai déja eu
l’occasion d’appeler l’attention de Monsieur
le Ministre.
Tel particulier a fait reconstruire sa ferme
par l’Etat. Il a pris possession de ses locaux
construits selon les régies de l’art, confor-
tables, modernes, bref, il est heureux et iln’a
plus d’ennuis a craindre.
Tel autre a fait réédifier une même ferme
par l’entremise, par exemple des Boerenbon
den Le Tribunal lui a alloué une indemnité.
La ferme est batie, le fermier en prend pos
session et le propriétaire s’entend dire nous
évaluons votre batiment a une somme moin-
dre a celle qui a été déterminée par le Tribu
nal. Vous aurez a rembourser la difference
C’est pour l’intéressé un trés lourd sacri
fice, sinon la mine, et Ton comprend son
désappointement.
zweek ik onder het geweld der bekoring en
geregeld begaf ik mij eiken avond in dronken
toestand ter rust.
Wat een voor heerlijke zomermorgen Hoe
vroolijk blonk de zon aan den blauwen hemel
toenik te New-York ontscheepte Nauwelijks
had ik voet aan wal gezet, als reeds een lang
mager heerschap, het bleek schrander ge
laat, door eenen zwarten bakkenbaard om-’
lijst, op mij afkwam. Deze onbekende was
zeer deftig aangedaan, zijne taal was be
schaafd alles in hem getuigde van eene goede
opvoeding. Dat ik een vreemdeling zijn
moest, had hij aan mijn verlegen uitzicht ge
raden hij ondervroeg mij op minzamen toon
betreffend het doel mijner reis, mijne bestaan
middelen, inzichten, en zichtbaar groeide zijne
belangstelling aan, naarmate ik hem verder
mijnen toestand ontwikkelde. God lof 1 wat
al onervaren en onbezonnen jonge lieden,
heb ik dank aan mijne langdurige ondervinding
en aan mijne menigvuldige betrekkingen niet
reeds te New-York op den rechten weg ge
steld 1 zoo sprak hij.
Wij brachten den ganschen dag te zamen
door, bezochten de eene kroeg na de andere
en ledigden menigen beker. Zooals gij den
ken kunt, de nacht zou echter weldra aan
breken. Hij bood mij vriendelijk zijne slaap
kamer ter rustplaats aan. Trouwens, hij was
een oude jongman, dat zou hem weinig stoor
nis veroorzaken, en dan, moet men elkander
op deze wereld niet helpen Des anderdaags,
zou hij mijn leidsman wezen. Hij kende de
stad New-York op zijn duimken, als ook de
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autre exemple. La Cour des dom-
je guerre de Bruxelles (4me chambre)
n faveur de telle société qu’elle pourra
je remploi en France en se basant
ccord Franco-Belge et ce par un arrêt
gewichtig,
r-
Pijnlijke omstandigheden van mijn
^2;jn u bekend, Mijnheer, zoo begon
dn S Za^ 'k hier best over sPreken-
tonaan b°ord van een schip de Washing-
Mer<j ^enaani<^’ De matigheidsvoorschriften
lioofd Op gemeld schip teenemaal over het
^MierZ'en' Verscheidene schraapzuchtige
tegen raars verkochten er sterke dranken
^zelf0?1 £eiangen Prijs. De scheepskapi-
^nni '°nk Z’Ch meermaals zat. Dat zijne
slechte voorbeeld volgde, hoeft
^^akt had gewis goede voornemens
edoch reeds bij den derden dag, be-
convient d’exercer ce droit avec modération.
II ne faut pas que les inspecteurs du remploi
fassent excès de zèle et se comportent comme
des pédantesques pédagogues chargés d’exa-
miner un devoir de style et qui heureux de
trouver l’élève en défaut se réjouissent d’un
accent omis ou d’une virgule superfine.
Il n’y a lieu d’intervenir que la oü il y a
faute lourde de la part du sinistré ou mani
feste preuve de faute.
II faut tenir compte de l’inexpérienoe des
sinistrés en matière de batisse et chacun salt
que les plus expérimentés en l’art de batir
sont exposés a des mécomptes l’Etat qui a
beaucoup bati en ces derniers temps doit en
savoir quelque chose.
Il doit suffire semble-t-il que le sinistré ait
loyalement exécuté ses engagements.
Quoi qu’il en soit, en cas de conflit persis
tant entrele sinistré et l’inspecteur du remploi,
quelle est l’autorité compétente, pour tran-
cher le litige dans un sens ou dans l’autre
il serait souhaitable que cette question fut
tranchée.
Aux termes de Partiele 65 de la loi sur les
dommages de guerre, c’est au Conseil supé
rieur des Dommages de guerre qu’incombe
la mission de contróler l’emploi par les
sinistrés des sommes mises a leur disposition
en vue de la reconstitution du bien mais on
voitdifficilement eet organisme intervenir
dans chaque cas particulier.
IV. - Revision éventuelle des jugements
Mais, voici que se pose une autre question
celle de savoir si certaines decisions const-
dérées jusqu’ici comme définitives, sont sujet-
tes a revision.
La loi du 10 mai 1919 porte en
77 ce qui suit
Les décisions qui auraient été rendues
avant la publication de la présente loi par des
Cours ou Tribunaux des Dommages de Guer
re, sur des demandes relatives a des domma
ges visés dans la présente loi, seront revisées
et complétées conformément a ces disposi
tions
Depuis cette loi, certaines modifications
ont été apportées a la loi sur les Dommages
de Guerre, notamment en ce qui concerrie le
remploi relatif a l’outillage industriel et com
mercial.
Cjtons un
■isi?«s c
jéci-
<flèduer
décembre 1922.
- t Opposé a cette thèse, ne se pour-
b aS en Cassation, mais prétend que la
e'X adoptée par la Cour ne peut être
!eet fait savoir au sinistré, par lettre
Jgjanvier IQ23 ce qui suit
3 En vue de permettre la liquidation de
['indemnité revenant aux sinistrés, il y
'jUrait lieu pour eux de s’engager a leur
lChoixoubien a faire la reconstitution sur le
,territoire beige, e’est-a-dire se réinstaller en
(Belgique en justifiant de la réquisition des
(biens meubles achetés en Belgique ou a
d’étranger, ou bien a faire la reconstitution
,surle territoire Franqais, mais a la condi
tion dans ce cas, d’acquérir en Belgique les
biens mobiliers a reconstituer
Les indemnités ne pourront être payées
qu’après que le remploi aura été effectué
Dequel droit l’Etat prétend il mettre de
•Iles conditions De quel droit s’avise-t-il
ienepas exécuter la décision intervenue
A juste titre, la Revue des Dommages de
nerre a protesté contre pjreille attitude en
irésentant les sévères observations que voici
«II semble singulier que le Ministère des
Affaires Économiques ne se soit pas pourvu
en cassation contre les dispositions de l’ar-
rêt de la Cour, étant donné qu’il semble dès
le 18 janvier ne pas en admettre le disposi-
tif. Il nous parait étrange de voir réformer
administrativement une décision régulière.
(Nous nous demandons dés lors a quoi ser-
ventles juridictionsdes dommagesde guerre
si 1’une des parties en cause s’arroge le
droit de ne point respecter leurs décisions».
III. Verification du remploi
Quant au mode de vérification du remploi,
n’est pas sans présenter de graves incon-
snients.
A. Soit mauvais vouloir, soit insuffisante
■ganisation du service d’inspection du rem-
bi, il se fait que, trés souvent, sans motif,
certificat de remploi se fait attendre de
Ings mois. Il n’est pas rare de voir que tel
nistré, qui a rebati a 1’aide de ses propres
eniers ou a 1’aide d’argent emprunté, soit
kt het r
y ‘s, dat h
straf vindt,
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aeene poos van diepe overweging
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noodzaakten mij te verwijderen, als-
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