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Vraag aan de eigenaars van een CITROËN-AUTO
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Veuves de.
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débrouillards, il ne fallait pas rendre de
luxueuses villas somptueusement meublées a
des gens qui avaient d’autres habitations pen
dant que ceux des Flandres ou de Dinant
couchaient encore dans des baraquements...
Passer l’éponge après cela, voyez-vous, ce
serait inique, ce serait monstrueux, ce serait
d’une immoralité scandaleuse et qui crierait
vengeance au Ciel.
Non, je ne veux pas croire que la Nation
Beige, qui a toujours préconisé des solutions
saines, qui a toujours pris souci de l’honneur,
de la probité, de la dignité du pays, prêterait
les mains a cette revoltante injustice...
P. BEAUPAIN
Président de la Fédération Nationale
des Sinistrés.
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Maintes fois déja La Région d’Ypres a
protcsté contre le déplacement de l’Institu-
tion Royale de Messines, qui, non seulement,
semble définitivement transférée a Lede, mal-
gré qu’t lle futétablie a perpétuitc dans l’Abbaye
de Messin es par 1’ 1 mpéra trice M arïE-Thérèse;
mais il parait même que l’établissement de
Lede dispose de tous les revenus de l’Ancicn-
ne Abbaye de Messines.
Les Archives de l’Institution Royale de
Messines sorit détruites par la guerre. Mais
un inventaire en a été fait par feu M. Diege-
ryck, de son vivant Archiviste de la ville
d’Ypres. Nous avons eu la bonne fortune de
pouvoir mettre la main sur un exemplaire de
eet ouvrage, qui a pu échapper a la destruc
tion.
Nous y trouvons l’Edit de Marie-Thérèse
d’Autriche, que nous donnons ci-dessous en
respectant l’orthographe e t le style de l’époque:
MARIE-THÉRÈSE,
par la grace de Dieu, Impératrice Douarière
des Romains, Reine de Hongrie, de Bohème,
de Dalmatie, de Croatie, d’Esclavonie, de
Galicz, de Lodomerie, etc.
Archiduchesse d’Autriche, Duchesse de
Bourgogne, de Lothier, de Brabant, de Lim-
bourg, de Luxembourg, de Gueldres, de Mi
lan, de Styrie, de Carinthie, de Carniole, de
Mantoue, de P.arme et Plaisance, de Guas-
talle, de Wirtemberg, de la Haute et Basse
Sdésie, d’Osviecz et Zator, etc.
Grande Princesse de Transilvanie, Prin-
cesse de Souabe, Marquise du St Empire
Romain, de Bourgovie, de Moravie, de la
Haute et Basse Lusace, Comtesse de Habs-
bourg, de Flandres, d'Artois, de Tirol, de
Hainaut, de.Namur, de Ferrete, de Frybourg,
de Gorice et de Grandisca, Landtgrave d’Al-
sace, Dame de la Marche d’Esclavonie, du
Port-Naon, de Salins et de Malines.
Duchesse de Lorraine et de Bar Grande-
Duchesse de Toscane.
A tous ceux qui ces présentes ver rout, Saint.
Voulant faire ressentir a toutes les classes
de Nos sujets nécessiteux, les effets de Notre
attention particulière a chercher les moiens
de soulager leur sort, et faisant attention ace
qui dans Nos Provinces Belgiques, la Charite
de Nos sujets a pourvu par plusieurs fonda-
tions aux secours des pauvfes de condition
civile, tand is qu’il n’y existe que peu ou point
d’établissements pour ceux qui sont de condi
tion militaire, si 1’on en excepte les soldats
invalides
mesures a prendre pour sauver de la faillite
la Société Belgique. Il restera alors a la
Nation Beige a démontrer que le seul moyen
de sauvetage consiste a sacrifier les sinistrés.
Lesquels Ceux qui ne sont pas payés C’est-
a-dire la multitude de tons ceux qui attendent
encore, parmi lesquels il en est de fort inté
ressants :,ceux qui, moins intrigants ou moins
débrouillards ne sont pas parvenus a se faire
indemniser.
Ils ne seront pas les seuls sacrifiés, dira la
Nation Beige on ne paiera pas non plus
ou on remettra sine die le paiement des
titres sans remploi que l’État s’est engagé a
négocier en IQ25. Que voulez-vous Ils appar-
tiennent presque tous a des négociants ou a
des industriels qui se sont remis a flot,..
Quelle erreur Ceux la s’en sont presque
tous débarrassés beaucoup d’entre eux les
ont rtfilés au service de la récupération ou a
des banques qui les prenaient a 70 ou 80 p. c.
de leur valeur... Ceux qui les ont gardés sont
ceux qui ont eu foi dans la parole de l’État.
Sera-t-il démontré une fois de plus qu’il ne
faut pas avoir coufiance dans la parole de
l’État.
Celui-ci a fait appel a l’épargne publique qui
lui a apporté des milliards pour res-taurer les
regions dévastées. Maintenant l’État irait
fermer ses guichets et faire Charlemagne Ce
serait du propre I
Que penserait-on d’un particulier qui agirait
de la sorte
Le pays s’est solennellement engagé a répa-
rer le dommages de guerre. Ceux qui parlaient
en son nom savaient ce qu’ils faisaient. Ils ont
engagé le Pays. Ils n’ont pas dit que seuls les
combattants seraient indemnisés, même s’ils
avaient passé la guerre a trier des vieilles
capotes dans des dépots de l’arrière. Ils n’ont
pas dit que les derniers venus ne toucheraient
rien. Ils se sont souvenus que tous les Beiges
doivent être égaux devant la loi aux termes
mêmes de notre charte nationale.
Voici un homme las, malade, déprirné, que
la guerre a use, qui ne s’est plus senti la force
de recommencer son commerce, de reprendre
son industrie en 1919. Il a abandonné son
droit au remploi, il a réqu des titres qui ne
représentaient que la valeur de son bien en
1914, estirhé au plus juste.
Ces titres e’est peut être tout son avoir.
L’État va lui dire désolé, cher monsieur, j’ai
décidé que vos titres ne valent plus rien. Mais
,si par hasard vous deviez quelque chose a un
boche quand éclata la guerre, il faut payer,
j’entretiens des fonctionnaires pour y veiller.
Ougrée-Marihaye, Cockerill et tous les autres
garderont les paquets de millions qu’ils ont
requs vous, vous pourrez mettre vos pauvres
titres sans remploi au cabinet Salus populi
Suprema lex I
Oui, mais alors il ne fallait pas jeter des
millions de salaires arrièrés a des ouvriers qui
ne demandaient rien, il ne fqllait pas rembour-
ser des milliards de mark a des gens qui
auraient été parfois bien ennuyés d’en dire la
provenance, il ne fallait pas distribuer des
pensions sur le vu de certificats complaisants
a des milliers de gens qui n’étaient pas plus
souffrants que vous et moi, il ne fallait pas
donner des coefficients allant jusqu’a 44 Ibis
la valeur de 1914 a certains industriels, trop
industrieux, il ne fallait pas payer Je Stradi
varius d’un monsieur qui a 1’avantage de con-
naitre des ministres, il ne fallait pas recon-
struire des palais a certains cessionnaires
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Nous avons résolu de faire
permanente pour les enfants
soldats de nos troupes.
Et comme l’Abbaye de Messin 1
Province et Comté de Flandres e" Notr<
Nos Prédécesseurs, ne scauroit subs'^05 Pa
sa forme actuelle, Nous avons ju
convenable, pour conserver, autaltm^H
se peut, cette Fondation RelHeu?e a'n
rendre en meme temps égalemeÖnt J
Religion et a I’Etat, de la faire servir al’
pie, que Nous Nous proposons, marunT"
gement dans les oeux, la régie et les
tions des Religieuses CUPa'
A cet effet, Nous avons, de 1’avis de Not
trés cher et trés aimé Beaufrère et C
Sérénissime Due Charles-Alexandre de L*'
raine et de Bar, Administrateur de la Gran*
Maitriseen Prusse, Grand Maitre de l’Ordr’
Teutonique en Alleinagne et Italië, Not^
Lieutenant Gouverneur et Capitaine GénéJ
des Pays-Bas, et ouï Notre Chancelierd
Cour et d’État,
établi et érigé, établissons et érigeonsi
perpéluile, par les présentes, dans l’Abbaye^
Messines, en Notre dite Province de Flandrl
une fondation pour les enfans et pour les
veuves des soldats de Nos troupes, dans la
forme et manière suivantes.
(Suit un Règlement en 35 articles, relatifij
l’admission et a l’éducation des enfants des sol
dats, a I’Administration et la Direction de
l’établissement, et au secours qui pourra être
accordé aux veuves dans certaines conditions)!
Voulons que les présentes soient enregis
trées et entérinées en Notre Conseil des
Finances, en Notre Chambre desComptes,et
ailleurs oü il pourra appartenir, dansl'anèj
leur date, et qu’au surplus elles soient prései
tées dans le même terme a Notre Conseilli
fiscal en Flandres
Chargeons Son Altesse Royale, et donnon
en mandement a nos trés chers, chers e^
féaux, ceux de Notre Conseil d’État, Chefe
Présidens et gens de Nos Privé et Gram
Conseils, Présidens et gens de Notre Const
en Flandres, et a tous autres Nos officiers
justiciers et sujets que ce peut toucher el
regarder, de faire et laisser pleinenient, paisiblt
inent et perpétuellement jouir cette .fondation it
cette Notre krcscnte grace, octroy et erection, 1<
tout sur le pied et aux conditions que dcsstiS
sans lui faire, mettre ou donner, ui souffdritt\
fait, misou donner a présent ni .i l’avenir, atidn
trouble ou enipéchement au contraire, nonob.
stant les ordonnances et placards émanésace
sujet, auxquels Nous dérogeons pour cecas
seulement, les laissant pour le reste dans leur
pleine force et vigueur. Car ainsi N°uS
plait-il.
En témoignage de quoi Nous avons
les présentes, et Nous y avons f—-
Notre grand scel.
Donné a Vienne le 3o d’Aoüt, Fan de
mil sept cent soixante-seize, et de Nos egn
le trente sixième.
Paraphé K. R. Vdi.
(signé) MARIE-THÉRÈSE. j
Par 1’Impératrice et R*
•iceetR*
(’signé)A?G.DELEDEq
Comme on le volt, 1’Edit de 1 Imp^ra“-J
est formel ^Institution Royale,
d’abord Fondation Royale, doit
I’A ncienne Abb aye de Messines, et ce a
'Illite, et non a Lede- asiioit^
Son déplacement a Lede, a f,tfe
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