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ct l’enireti*11
la voiture la plus éeonomique du monde. - Économie dans la eousommation
CONSUMMATION AUX 100 KM. I
Nuttige Wenken
L,a restauration d’Ypres
a
Une tfiche ardue
Le visiteur a l’i npression qu’il
A première vue, il rte semble done pas que
nous ayons a déplorer ia réforme qui vient de
s’accomplir non seulement aux magistrats
congédiés succèdent des magistrats otfrant les
meilleures garanties de bonne justice, mais le
nombre des chambres de la Cour de Gand se
trouvera augmenté. Il n’est done pas a crain-
<dre que la réforme soit l’occasion de nouvel-
les lenteurs. C’est un veeu souvent érnis par
les sinistrés qui enfin se réalise Dernièrement
encore M. Buyl s’en faisait l'écho a la Cham-
[a reco^
d’Ypres s01‘
- --
Aux dommages de g“ g
dossiers, PreS^
1/2 litres d’ESSENCE
250 grammes d’HUILE
C’% porte de SVrenin,
affirmée, c’est que les magistrats nouvellement
désignés, abordent l’examen des dossiers,
avec la pensée de restrein Ire les droits des
sinistrés. Chaque initiative gouvernementale,
dans le domaine des dommages de guerre,
porte la marque de son désir inavoué. Et
sans doute le Gouvernement serait-il particu-
lièrement heureux si une jurisprudence res
trictive, cncouragée par ses soins, se char-
geait nfin de réduire les droits des sinistrés
a leur plus simple expression, en attendant
que, sous prétexte de violation du principe
égalitaire, la revision des dommages de guerre
puisse pfendre allure de réforme d’équité.
Le sinistré, lui, n’en demande pas autant.
Loin d’être atteint, comme on pourrait le
croire, de mécontentement chronique, il est
toujours admirable de patience il attend
avec une noble résignation la restauration de
son foyer détruit lors des années de guerre.
Et nous voici cependant en 1924 S’il lui
arrive de murmurer, n’a-t-il pas toutes les
excuses en sa faveur Ce qui guide sa marche
dans Ia nuit, c’est l’idée qu’au moment venu
il ne sera point trompé dans ses espérances
et qu’au Tribunal des dommages ou a la Cour
il trouvera des magistrats préts a lui rendre
justice, toute la justice, sans restriction.
Placé entre le débiteur d’un cóté, le créan-
cier de l’autre, la tache du juge c’est d’assurer
‘la loyale application de la loi. Que dans sa
haute mission, il ne se laisse point égarer par
ceux la qui, dans la pinique du moment,
rejettent sur les sinistrés la laute de tous les
maux dont ils se croient menacés Qu’il ne
prète pas davantage l’oreille a ceux qui dé-
noncent les cessionnaires comme des malfai-
teurs publics comme si c’était devenu un
crime d’user des droits reconnus et proclamés
par les lois de son pays Qu’il rejelte toutes
les notions fantaisistes qui sont devenucs
comme la lèpre de la loi sur les dommages de
guerre Dépouiller la loi de tout ce qui la
difforme, de tout ce qui en altère l’esprit et
en faire, chaque jour, la généreuse applica
tion, ce sera répandre l’apaisement chez nos
sinistrés livrés aux angóisses de l’incertitude,
faire oeuvre réellement réparatrice dans le
domaine moral comme dans le domaine maté-
riel, et donner un nouvel éclat a l’idée de
justice, dont les traits afiaiblis n’ont que trop
teridance a s’effacer.
C’est sans ap; réhension aacune que nous
assistons a l’installation des nouveaux magis
trats. Sans nul doute s’appliqueront-ils a bien
s’acquitter de leur mission. Ils ont pour eux
l’indépendance, le savoir, la conscience et le
brillant passé d’une longue carrière. Ils ne
tarderont pas de se familiariser avec le texte
de nos lois sur les dommages de guerre, d’en
pénétrer l’esprit et bientót cette forèt riche en
broussailles n’aura plus pour eux ni secrets ni
mystères.
Avec une pleine confiance, le sinistré atten-
dra leurs decisions.
bre. II est done permis d’entrevoir une p us
rapide solution des litiges.
A l’exemple de Candide, restons optimistes.
M. Du Verger.
Sous ce titre, la Flandre Libérale
public uue serie d’articles du plus haul intérét.
Nous sommes autorisés d les publier d noire
tour. Jamais notre situation difficile na éle plus
clairenient exposée dans la grande presse d'ex
pression fran^aise. On y est trop sous I’influence
des excursions que le Gouvernement a si gêné-
reusement payees aux sénateurs, aux représen-
tants et aux journalistes du pays el de l’étranger,
qui tous n’ont pu voir et apprendre que ce que
les fonctionnaires intéressés étaient charges de
leur montrer et de leur seriner.
Merci d la Flandre Libérale et d son
reporter. Paissent ces articles déssiller les
yeux de nos beiges de l’intérieur du pays qnise
figurent naïvement que tout va bien chez nous.
Aspect general
Une pluie fine tombait sur la ville. Uneboue
noire enduisait le pavé des rues, formant de
nombreuses flaques que les camions automo
biles et les velos traversaient en faisant gigler
Agents Concessionnaires Garage D u n n
des jets épais. Les faqades dc
aux briques fraiches et moulurée’
l’humidité. Les piétons se f
trottoirs inégaux, inachevés?
vitrines neuves des magasins
beaux étalages de meubles
chaussures, de vêtements confecti
fourrures, de papeterie, de denrées
les, et de liqueurs.
On eat dit qu’un voile gris descendaiu
ciel. La citeétaitcalme etmorne
Une son nette tints dans
homme 1 agitait, pms se mettait a lire a
té te quelques phrases sur un bout de pa tlle
Les rares passants s’arrêtaient, et les
gères accouraient sur le pas de leurs po^
Le crieur public annonqait que le lenden^
a 9 h. du matin aurait lieu la mise enservL
du nouveau chateau d’eau, de la distribution
grace aquoi les conduites intérieures fosetion
neraient jusqu’aux étages des maisons, et not
plus seulement aux rez-de-Chansséé. Suivaien
de courtes recommandations pour la mancen
vre des robinets.
C’était un petit événement en ville, et, ala
soirée, dans les beaux cafés de la grand’plac
et des environs de la station, des messienn
graves en devisaient entre eux.
Ainsi petit a petit, de jour en jour, la villi
renaissante progresse il y a un peu plusdi
confort reconquis, et l’on se rapprochede
l’idéal, de eet idéal qui est non dans l’aveait
mais dans le passé, car il s’agit de rétablit
autant que possible ce qui existait autrefois
et ce qu’on n’appréciait pas assez on necon-
nait son bonheur que quand on l’a perdu.
Les Yprois de vieille souche sont d’ailleurs
devenus trés philosophes. Depuis prés de dit
ans, ils en ont tant vus, et de toutes les cou-
leurs Aujourd’hui combien d’entre eux, qui
autrefois avaient rêvc de se reposer, travail-
lent plus que jamais Non seulement ils (loi
vent comme chacun exercer leurs prolessions
respectives et assumer le tracas des affaires,
mais ils se débatte.nt dans des problèmesdi
reconstruction, de réadaptation, dedotnmages
de guerre, et cela depuis trois ans, sansea
entre voir encore la fini Leur ville se redresse
certes, mais si certaines rues et certains qM-'
tiers paraissent a première vue aux trois-quarts
reconstruits, il existe encore des ruefc entières
a réédifier tandis qae des trous béants trè>
nombreux marquent encore, dans les patés de
maisons neuves, les emplacements a réoccu
per.
1. Welke stukken moeten in gediend worden
om herbeleg te bewijzen
Vooreerst alle voldane rekeningen, welke
bewijzen dat men met het ontvangen geld her
beleg heeft gepleegd.
Daarenboven moet men, als het gebouwen
geldt en dat er eene vergoeding toegekend is
voor de kosten van een bouwkundige, ook nog
de plans, het bestek en de overeenkomst met
den aannemer, indienen.
2. Zijn fransche rekeningen geldig om her
beleg te bewijzen
Ja, indien zij afgeleverd werden vóór Oogst
1921, na dien datum zijn ze niet meer geldig
tengevolge der fransch belgische overeen
komst.
3. Hoe moet men handelen in geval men
aankoopen gedaan heeft, vroeger, zonder er aan
te denken een kwijtbrief te vragen
In dit geval moet men daarvan eene lijst
indienen bij den opzichter van 't herbeleg met
de aanduiding der betaalde prijzen en zeggen
dat de herbelegsbestatiging daarvan ten huize
mag gedaan worden.
4. Wanneer begint het herbelegstermijn te
loop en
Gewoonlijk van af den dag der eerste beta
ling, tenware het anders vermeld ware in 't
vonnis.
5. Voor welke vergoedingen moet men re
keningen inbrengen
Enkel voor de vergoedingen onderhevig
aan herbeleg. Voor goederen welke niet vol
strekt noodigzijn aan den geteisterde, zooals
luxeartikelen en verloren voorraad is er geene
bijkomende herbelegsvergoeding toegestaan
en rekeningen voor dergelijke aangekochte
voorwerpen zijn niet geldig.
N. B. Indien er geteisterden zijn welke
nadere toelichtingen begeeren, houdt nHet Yper-
sche zich ter hunner beschikking om de ge-
wenschte ophelderingen in te winnen en ze ju het
blad kenbaar te maken
Ie style n,
y tlarnand
de P°êles, d(
■ionnés, d)
-3 coloniï
Le visiteur a l’impression qu’il ne fait p*s
gai vivre a Ypres l’hiver, mais lorsqu ilcaUie
avec des habitants il constate chez eux w18
ardente volonté de se réinstaller, de faire
vivre leur cité, de travailler jalousemeiita
prospérité. On ne discute que de reconstm^
tion, de réédification, de progrès.
phère malgré tout est optimiste en ce s
qu’au milieu d’un amoncellement de 1
tés on volt se développer dans la popJ a
non pas le sombre défaitisme, mais un
combattif les Yprois, mobilises P°u/ ejl(Jge
d’Ypres sont déterminés et inspire?
confiance inébraulable, rien n arn
élan car ils sont résolus a culbuter
obstacles.
Malgré tout 1 car il s’en faut que
stitution de l’arrondissement c
chose faite.
disait un des principaux avocats
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