II Oorlooschade - Oommages da guerre d’eau d’Ypres 4o.g65 23o 58.940 42.320 i5o 755 410 38oo 96 [5 24.940 g5g5 70.875 5835 2l5o Nouveau Chateau De slimste zijn deze die alvoor naar Brussel of op een ander Couverts- Tafelgerief te gaan koopen, eerst komen zien naar het CARILLON bij Van Neste, Marl<tt Yper, waar het beterkooper en in garantie is. Inspecteur Adjoint du Remploi Démission Par Arrêté Royal du 28 décembre 1923, publié par extrait au Moniteur du 17 février 1922, démission honorable de ses fonc- tions d’Inspecteur Adjoint du Remploi prés !e Tribunal des Dommages de guerre d’Ypres, est accordée, sur sa demande, a la date du 3i décembre 1923, a M. Mttylle Jules, a Roulers. in de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de schade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Dans la dernière séance des Commissions Arbitrates la valeur des dommages 1914 a été fixée comme suit pour les personnes ci-dessous Wervik We Jules Masschelein-Delbecque Dumont Virginie, Ve Sarrazin Persijn-Debeuf Marcus en kinders Deleu-Casier Emile Ghesquiere Emile Tillie-Vrammont de erfgenamen Vandecaveyé Rcmi Duthoor Robert et Elise Van Meenen-Bossuyt Henri Gheluwe Debonnet Masil Léo Vannoorden-Viane Paul Ghesquiere-Maes Jules Eeckhout-Mahieu Georges Vervaeke Joseph fyres reyoit depuis mercredi i3 courant, ,eau Pompée a l’étang de Dickebusch, par ,n,ernicdiaire de son grand chateau d eau, foment achevé et équipe. °t®truit a l’entrée de I’ancienne campagne ^ISchoore, située a la chaussée de Dicke- a Cli’ au point le plus élevé entre l’étang et 0"t ’e> ^;idment domine considérablement ^es Preeminences des environs. De sa du sommet, l’observateur dé- re ^isément Coraines et Wervicq- Sa construction entièrement en béton armé, lut confiée a la firme Grondel Frères de Gand, qui a mené rondement les travaux et semble être arrivée a la réussite compléte du projet qu’elle a mis sur pied. M. Sandron, notre actif directeur des installations d’eau a Ypres, eut la charge du controle des travaux. Aux entrepreneurs comme au controleuinos sincères felicitations pour l’effort dont ils viennent de faire preuve. Quelques détails sur le nouveau réservoir lebatiment a une hauteur totale de 36.5o m. la cuve, d’une contenance de 5oo m3, a i3m. de diamètre extérieur et environ 7 m. de hauteur, sa base surplombe le radier des piliers de 24 m. Une large cheminée d’accès placée au centre de la construction, est garnie d’un escalier en fer conduisant a la galerie supé rieure elle sert en rnême temps de logement aux tuyaux de refoulement, de décharge et a celui du trop plein, les deux premiers ont un diamètre de 400 mm. Le compartiment du rez de chaussée contient les deux vannes et les deux compteurs. C’est d’ici que partiront sous peu, les fils a placer par la ville, et qui a la station de pompage, par des enrégis- treurs, renseigneront le mécanicien préposé a la manoeuvre des pompes, sur la hauteur du flotteur dans la cuve, sur le nombre de m3 pompés journellement dans le réservoir ainsi que sur la quantité d’eau débitée par le réser voir et refoulée en ville. Notre chateau d’eau a l’encontre de beau- coup d’autres, offre un aspect heureux par ses piliers élancés et bien proportionnés, il ne ressemble pas a un de ces gigantesques champignons en équilibre sur un seul pivot. Enfin, et ceci nous touche au dessus de ]a porte d’entrée est inséré dans le mur le blason de la ville d’Ypres. Déverser le contenu d’un chateau d’eau d’une telle hauteur par la conduite mère, dans toutes les ramifications de la ville située a deux kilomètres de la, a l’air d’une bien pe tite chose aux yeux du profane il n’en est pas ainsi et pour de multiples raisons. 5oo m3 d’eau, leprésentent d’abord 5oo.ooo kgr. perches a 25'm. plus haut que la conduite de depart. Il s’agit avant tout de mettre cette masse en contact avec ce qu’il restait d’eau dans les conduites de la ville, et d’éviter les lunestes coups de bélier qui se jouent de la résistance de n’importe quelle conduite de ville. J II restait encore a inviter les habitants dont les immeubles sont alimentés par l’eau de Dickebusch, a veiller aux raccordements inté rieurs en plomb et surtout aux robinets. De ceci, le Rosten muni de sa sonnette s en est chargé la veille avec plein succès. Enfin le service des eaux, avait, les jours précé- dents, visité minutieusement toutes ses cham- bres des vannes et préparé l’arrivée de l’eau sous pression, par les petites conduites, d’abord. A 9.15 heures, M. Sandron ouvrit lentement et progressivement la vanne de départ au chateau d’eau. En deux minutes, 10 m3 de liquide avaient passé par les ailettes du comp- teur, a tel point que la colonne descendante, si massive, en fut secouée puis les tuyaux remplis, l’eau se stabilisait au réservoir et ne descendait plus que d’une fagon normale. Ce fut ensuite la course en ville l’une vanne après l’autre fut puverte et les grosses con duites regurent a leur tour leur plein d’eau. Toute cette manoeuvre exécutée point par point suivant des instructions précises don. nées la veille par M. Sandron a son person nel, n’a donné lieu a aucun mécompte la ca nalisation résistait et seules quelques soudures défectueuses dans les caves de certaines habi tations, rendirent 1 ame. Considérant que le chateau d’eau se trouve a la cote 33, le pied du beflroi a la cöte 20 et que la base de la cuve est placée a 24 m. au dessus de cette première cóte, lorsque le flot teur accuse r a 1 m. de hauteur d’eau dans le réservoir, la puissance de chute sera de 38 m3 dont il y a lieu de défalquer 5 m3 absorbés par la résistance rencontrée par l’eau sur le parcours a travers les canalisations. Si done, au pied de ce qu’d nous reste comme beffroi, un tuyau était placé verticalement, l’eau y monterait a une hauteur minima de 32 a 33 m. et la pression au bas de cette colonne se- rait de 3 */a atmosphères. Trés utile a 1’industrie encore a venir, au fonctionnement de salles ce bains, etc., cette grande pression, maintenue jour et nuit, a eu pour première conséquence un gaspillage d’eau dans beaucoup d’immeubles et d’ateliers a moteurs dès le lendemain de la mise en service du chateau d’eau, le debit journalier des pompes a dü être sensiblement augmenté. Il y sera porté retnède avant quatre mois d’ici, par le placement de compteurs sur tous les raccordements et le paiement de l’eau au mètre cube. Tout le réseau en ville étant a peu prés ré- tabli, la station de pompage et le chateau d’eau de Dickebusch en action, il ne reste plus qu’a construire lé poste des pompes a l’étang de Zillebeke et le petit chateau d’eau a l’en trée de l’école de bienfaisance. Ces travaux sont sortis d’adjudication, ainsi que la pose des conduites et le travail sera entamé dès le début de mars prochain. Reste a résoudre le problème du filtrage des eaux. Sa solution dépend du Ministère des Affaires Economiques. II serait cependant souhaitable que vu la particularité de ces installations, on puisse exécuter celles-ci au cours de l’été prochain, les terrains devant loger les filtres projetés étant totalement im- praticables pendant la saison des pluies. Ainsi, petit a petit et non sans efforts, nous approchons de l’achè vement de tous les grands travaux d’utilité publique. C’est déja quelque chose même aux yeux de certains pour qui, la critique a toujours été plus aisée que la col laboration personnelle au grand travail de la restauration de la ville. ,|atifs a des dommages totaux. Ce ne ■I as comme a Bruxelles des requisitions ■I uivfeS et matelas- ^cs 3780 maisons MlCfituant la ville d’Ypres il n’en subsistait ■L iine. Dans la région, situation a peu prés |0gUe un peu partout. La procédure est Kinée, et les chiffres d’indemnités sont K$ Pour mo’t’é cles dossiers environ, M j.’]eS particuliers qui ont touché leurs in- Kninités ne représentent a leur tour que la M >,4 de ceux ayant obtenu leurs jugements. pouvez done dire que dans le quart lament des cas, tout est terminé au point Kae dommages. Or, a Bruxelles, dans les Klipnx qui gouvernent le pays et qui pré- Kxnt diriger 1’opinion, on semble vivre Kgs 1’impression que la reconstruction des Kions dévastées est aux neuf-dixièmes Kcomplie- Les discours ministériels sont Klés d’un optimisme de commande. La tide presse ne s’occupe plus de nous, si En’est peut-être pour suggérer, comme le tait récemment un grand organe nationalis- K de sacrifier sur 1’autel de la patrie les Lits des sinistrés. Comme si la dette de Nation Beige envers nous n’était pas ne dette sacrée Ah ils en parlent a inr aise, les pieds dans leurs pantoufles, eux qui n’ont connu ni la destruction et 1’in- tndie de leurs foyers, ni la fuite éperdue sous menace des obus, ni les misères de 1’exil, ile retour dans des décombres, ni l’émiette- ient de tout ce qui leur était cher, ni la re- snstruction avec son cortège de chicanes et fincessants combats pour la défense de leurs itérêts contre les difficultés de tous genres. Ce qu’on ne voit pas »Tenez 1 a présent il est devenu trés dif- ficile de se faire payer. L’Etat manque d’ar- jent. Les Allemandsnousont leurrés jusqu’ici. Dans tous les contrats de reconstruction, le sinistré s’engage a payer son entrepreneur au far eta mesure qu’il reqoit luimême les in- demnités auxquelles il a droit. Si le sinistré neregoit rien, il ne peut évidemment rien ver ser aux entrepreneurs. Ceux-ci se trouvent dans une situation intenable. On leur doit h.ooofrs. a droite et 60.000 a gauche. Par tout ils ont des chantiers en panne. Or ils se trouvent sous la coupe des banques, qui leur tont des avances au taux d’intérèt de 8 u/o. Les meilleurs entrepreneurs délaissent nos regions pour travailler ailleurs. Seul nous res- twteeux qui n’ont pu se dépêtrer. Plaignez la faillite les guette 1 Un autre Yprois, pionnier de premier plan fel’ceuvre de reconstruction, nous disait 'Recommandez done a vos collègues de la )resse quotidienne de venir nous visiter. Il ne ’ut pas se borner a parcourir en automobile ’region du front en s’arrètant quelques minu- es et la comme le font de temps a autre les oombres du parlement qui suivent un itiné- la're fixé d’avance par les bureaux ministé- ’ds. Pour regarder ce qui se passe dans les blisses, derrière le décor, des fagades neu- es> '1 importe, non de se laisser conduire en itesse par le bout du nez au gré de lonction- '’ires, qai ignorent et veulent ignorer notre Stable situation, mais de voir par soi même questionner les gensqui meitent 3a main paté. Consacrez un jour ou deux a Sa 1 e d’Ypres, et vous y découvrirez des cho- es ’ntéressantes 1 (A snivre) js rÊ1

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 3