Oorlogschade - Oömmagss de guerre 1 f Smokkelarij der Marken 20.405 8o5o 17.894 9970- Antwerpen. Het parket heeft het boek houden aangeslagen bij vijf wisselaars deze wisselagenten hebben de noodige inlichtingen niet kunnen geven aangaande de wisseling der marken gedaan door hen voor rekening van hunne klanten. Aan wien de beurt 1 me permette de le dire en toute fran- politique de Notre Premier Ministre In de laatste zitting der Scheidsrechterlijke Commis sies werd de senade, waarde 1914, als volgt vastgesteld voor de hiernavermelde geteisterden Boesinghe Van Hecke Adclus Langemarck Wc Bourdeau-Mahieu en We Denorme en kons. Hoet-Vaneecke Emile Sennesael Cyriile Bordau-Vandenbroucke hinders W® Vandenbroucke-Devacht kinders allouées a des personnes fortunées vins, partie de mobilier, laines, cuivre, etc. M. le premier ministre n’a pas dit autre chose. II est aussi des sinistrés et des cessionnhi- res de dommages de guerre qui ont réalfeé des bénéfices certains, Q’a été notamment le cas lorsqu’on a reconstruit des usines, des maisons, etc., qui représentent une même valeur économique pour le pays. Prenez l’exemple d’une vieille brasserie détrü’ite. Le sinistré a pu demander en vertu de la loi la reconstruction en lieu et place d’un tissage dote d’un outillage moderne, pro- duisant un revenu plus considérable. II y aura peut-être lieu de réexaminer, dans les cas de ce genre, si les allocations allouées n’ont pas été excessives. Jusqu’a présent, nous avons versé en titres pour les reparations des dommages aux biens, pour 6,25g millions. L’État a reconstrint directement pour yo5 millions. Le service de cette dette considérable est assure par le bud get ordinaire. Mais ces sommes énormes sont encore peu importantes en regard des dévastations subies. Les mesures prises sont de nature a menef. a bien 1’ceuvre de reconstruction générale que nous avons entreprise, en réalisant même des economies par rapport aux prévisions. Je tiens a dire que l’achèvement de 1’ceuvre de la restauration nationale n’a rien d’inqtfié- tant. Il suffit d’un peu de patience. Autotai sur i.3oi.32Odemandes introduites, il est intervenu a ce jour 632.5oo solutions définitives. Nous avons done marché trés vite. Nous pouvons ralentir maintenant pour ne pas créer a notre trésorerie des embarras consi- dérables. Nous écarterons tout ce qui est luxe, tout ce qui n’est pas immédiatement nécessaire. Sinon nous compromet rims la situation du pays. (Trés bleu I). M. Butaye (en flamand). Je tiens a déclarer que je me rallie aux paroles de mon collègue M. Buyl car ce serait sacrifier une fois de plus les intéréts vitaux des sinistrés, et cela serait absolument injuste. Jesuis heureuxd’apprendre que 1’honorable ministre des affaires économiques est animé de meilleurs sentiments envers les pauvres sinistrés que M. le premier ministre, car, s’il y a lieu d’exiger de nouveaux sacrifices, ils doivent venir de la part de ceux qui ont moins soufiert de la guerre. La discussion générale est close.. De slimste zijn deze die alvoor naar. Brussel of op een ander Couverts- Tafelgerief te gaan koopen, eerst komen zien naar het CARILLON bij Van Neste, Markt, Yper, waar het beterkooper en in garantie is. seulement des droits de l’État, mais aussi de leurs droits. De la faqon dont leurs droits sont mécon- nus, ils jugent de la faqon dont ils seront défendus la-bas. Déja, dés a présent, ils se demandent quel- les sont les concessions qui seront faites. C est avec la plus grande appréhension qu’ils suivront les conférences Internationales. Messieurs, si le programme annoncé devait prévaloir, l’histoire serait accablante pour notre génération. Lorsque avec le reeul du temps, nos des cendants chercheraient a porter un jugement sur la politique suivie par nos gouvernements après 1’armistice de 1918, ils se diraient Alors que tous les profiteurs de guerre et tous ceux qui, avec habileté, surent trafiquer avec l’ennemi, se virent rembourser l’intégra- lité des milliards de marks gagnés dans la bone et le crime, les sinistrés dont les biens furent sacrifiés pour la défense commune, virent nier leur droit aux reparations. Quel abominable déni de justice ne pour- raient-ils pas nous reprocher Notre situation est critique, e’est vrai. Il faut faire des sacrifices, e’est encore vrai 1 Mais, on n’a pas le droit de les exiger des sinistrés d’abord. Monsieur le Premier Ministre, si vous vou- lez récupérer sept milliards de francs, un moyen s’offre a vous. Il frappera tous les Beiges en exigeant des bons citoyens un petit sacrifice seulement, mais frappant durement ceux qui ne virent dans la guerre qu’un moyen de s’enrichir. Faites rembourser intégra- lement l’argent versé en échange des marks. Je conclus, Messieurs. Sans compter les difficultés que présenterait sa réalisation, le programme adopté par M. Theunis, a propos de la revision des dommages de guerre me parait indéfendable. Je le regrette sincère- ment. Jamais, je ne m’associerai a une pareille politique d’iniquité. Comme conclusion de son discours de mercredi dernier, M. le Premier Ministre, nous a demandé de dire a 1’occasion du vote sur la Convention Franco-Beige si le plan génécal qu’il a esquissé est sage ou ne 1’est pas».Je lui réponds que, selon moi, il ne 1’est •pas et que je me réserve de le combattre de toutes mes forces le jour oil 1’on tenterait de le réaiiser. L’intervention énergique de M. le depute Buyl a siisdté une réplique de MVan de Vvvere, Ministre des Affaires Economiques. Nos lecteurs en trouveront ci-après le compte-rendu analy- tique. Discours du Ministre des affaires écouoffliqites M. Van de Vyvere, ministre des affaires économi.qaes. M. Buyl a bien voulu accor- der au gouvernement le bénéfice du doute sur ses intentions au début de son discours, mais il n’a pas persévéré, et je le regrette. J’aurai, en efl'et, exposer les intentions du gouvernement en ce qui concerne la restaura tion du pays. C’estf une question qui est de ma competence. Je tiens a rappeler en tous cas, dès mainte nant, que le premier ministre a declare qu’en cette période critique il ne sera, en aucun cas, fait appel a 1’inflation pour payer les sinis trés. Et combien cette décision est justifiée 1 Ce serait, en effet, remplir la main des sinis trés de fausse monnaie (trés bien Nous sommes pleins d’espoir en ce qui coaicerne les questions des reparations. Nous espêrons une solution satisfaisante. Mais si nos espoirs devaient être décus, nous ne recourrons tout de même pas a 1’inflation. Voila la resolution prise. Pour payer la dette de la nation vis-a-vis des sinistrés, nous cher- cherions des atermoiements. Je viens déja de réduire les dépenses pré- vues au budget de plus de 700 millions. M. Buyl ne se refuse pas a examiner la question d’une revision des petites indemnités gu’on i®e> I faire oublier ce principe essentiel et a ^admettre que, vis-a-vis du sinistré, e’est j||emagne du’ <lo’t être cons’dérée comme jbiteur principal. jjfon avait le malheur de perdre de vue le fjjeipe de solidarité qui est a la base de tou- n0Slois de reparation, la thèse de l’État Brrajt s’admettre et l’État pourrait s’offrir röle de faire généreusement des avances l0fcompte de l’Allemagne alors que, en vertu principe de solidarité, dont je viens de t|erj c’est lui-même qui s’etait engagé. Messieurs, je le déclare trés nettement, sur terrain je n’entends faire aucune conces- Qu’onne disc pas non plus qu’il y aura lieu ■xiger des remboursements sous prétexte galité. Dans l’espèce, il n’y a pas paiement lu. Tous hs paiements effectués ont été tsen liberation d’une dette, qui a été pro- mée dette sacrée au nom de la solidarité tionale. Lè grand principe d’égalité, puisqu’on dié jusqu’a l’imoquer, veut qu’il n’y ait pas a categories de Beiges définitivement établis, ix sortes de Beiges les sacrifiés de la erre et les autres H. le President. II me semble Mon- ar Buyl, que vous vous écartez de l’objet iels du débat. M. Buyl. Je vous demande pardon M. Président. M. le Premier Ministre, comme ichision de son discours nous a demandé de e si le plan général qu’il avait esquissé, lammen t au sujet des dommages de guerre, sage ou ne l’est pas. M. Le President. Une interpellation ant le même objet vient de parvenir au teau. M. Buyl. A i’age d’or des anciens dé- iteurs de marks, des mercantis et des trafi- ants, des profiteurs de guerre et d’après- erre, des banques, des sociétés anonymes et s spéculateurs, il n’est pas permis que le wernanent ne retrouve son énergie que pour tndre les sinistrés d la gorge. Oui, Messieurs, s’il y a des ressources nou- lles a créer, ou ides sacrifices a faire, je ne is consentir qu’on exige des sinistrés qu’ils ent les premiers d se sacrifier une nouvelle isur l'Autel de la Patrie 1 Ainsi que je le diisais a la Chambre, il y a 4 sdéja, je ne consentirai jamais. a me rallier fes solutions qui .auraient pour conséquence ne plus garantir aux sinistrés des régions Wéés, la reparation entière de leurs 'linages. Cedes, disais-je, en propres termes et je le dis encore aujourd’hui, il est possible <]nil y aura lieu de rechercher les moyens fe diminuer les dépenses qui doivent cou- 'fir les dommages subis. Mais, s’il y a des ®esures a prendre, il ne faut pas qu’elles Weignent ceuxqui out tout perdu qu’elles tappent, par exemple, ceux qui ont simple- "ient été l’objet de requisitions telles que cdles de laine et de cuivre, a l’exception, bfen entendu, des établissements publics et fes hotels mais ne pas dédommager inté- ?rdement les malheureuses populations, qui “ont plus rien, constituerait une injustice Crfente contre laquelle, d’avance, je proteste p '•We mon énergie 'esfime, d’ailleurs, que la politique en lere de dommages de guerre annoncée ‘nsladéclaration de M. Theunis, ne pourrait jre c°ntribuer a relever notre crédit. Bien 1 '"Wraire, car sa mise en pratique consti- l aveu sans ménagements, que la Bel- e n est plus a même de faire honneur a ^ëagements. après la déclaration faite par M. sans pitié pour les sinistrés et qui, a de vue, ressemble a une déclaration ’/'és, comment voulez-vous que les ■in ÊS aient encore une confiance absolue ^Os ^égociateurs le jour oü dans les con- Internationales il sera question non 28.180 7200

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 3