Honsterbetooging ier Geteisterden i I Qroote Protestmeeting tylondag 16 Maart 1924, om 2 1/2 ure 's namiddags, in het Bttrgandisch Schild Woumenstraat te DIXMUDE. Monstre^ des Sinistrés III Hi pit 4e Année, N° 48-15 Mars 1924 Gansch het Arrondissement moet Zondag 13 April te YPER zijn voor de e Jaar, N° 48 -15 Maart 1924 I - - Weekblad - voor het Arrondissement Yper örgaas der Vereeniging der Geteisterden. der Ypersche Clubs, enz. FOUT l’Arrondissement dolt être a YPRES le Dimanche 13 Avril pr la Manifestation Oak aan eten Vxer* hernomen hebbend dat al de gemeenten geheel "t arrondissement Y’per een kracht- protest aan de Regeering e® LETTRE OUVERTE a M. ie Ministre Theunis f >.er, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, P0PER1NGHE Rédaction, Administration etPublicité Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE Les articles non signés sont refuses Onze Burgemeesters gaan toeko mende week bij Z. M. den Koning. Abonnement 8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Journal hebdomadaire de {’Arrondissement d’Yp-es Organe de l’Association des Smistrés, des Clubs Yprois, ©te. Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. On peut s’abonner dans tous les bureaux de paste Beiges Naamlooze artikels geweigerd - Vertoond der Geteïsterden van het Arrondissement DIXMUDE - VEURNE - NIEUWPOORT Algemeen protest De eene na de andere stemmen de ge meenteraden ons protest. Op het oogenbiik van het ter pers leggen ^rnemen wij dat de volgende gemeenten het Weekschrift hebben opgestuurd Yper, Bixschote, Boesinghe, Brielen, El- terdinghe, Gheluvelt, Gits, Komen, Lange ®arck, Locre, Meessen, Neer-Waasten, West- n’euwkerke, Oostnieuwkerke, Ouckene, Pas- ^hendaele, Ploegsteerl, Poelcape'de, Pope- Iinghe, Reninghe, StadenVlamertinghe, haasten, Wervick, Wytscbavte, Zandvoorde tn Zonnebeke. Deze week zullen al de gemeenten liet pro ps'verzonden hebben. Vous voila, Monsieur le Ministre, revenu au pouvoir. Est-ce avec l’intention de passer a l’exécution de la menace que vous fites a la veille de votre démission, que vous avez re- constitué le Ministère? Etes-vous décidé d’appliquqr votre piètre programme consistant a améliorer la situation financière en ruinant pour la seconde fois, maïs cette fois d’une faqon définitive, nos Flandres meurtries. Souvenez-vous, Monsieur le Ministre, sou- venez-vous que notre sol a été choisi comme échiquier, sur lequel devait se decider le sort de la grande bataille. C’était en Octobre 19T4. Nos braves jass, face a l’ennemi, poitrine découverte, les poings serrés sur le canon du fusil avaient décidé de ne plus céder une par- celle de terrain devant l’ofifensive boche. Ils assistaient, mornes, la rage au coeur, la lèvre frémissante, a l’incendie, au pillage de nos regions. Et lorsque, fauchés par la mi- traille, ils agonisaient dans les tranchées de fortune hativement creusées dans le sol hu- mide de nos Flandres, la douleur atroce que leur causaient leurs horribles blessures s’atté- nuait de l’espoir que leur sacrifice ne serait pas vain et que nos beaux clochers, nos gais pignons flamands rènaitraient de leurs cendres. Le coeur serré, ils avaient vu l’exode de nos malheureuses populations, fuyant devant l’armée envahissante ils avaient assisté a Fimmense désespoir de ces misérables expa- triés, forces d’évacuer leurs foyers enabandon- nant les biens qu’une longue vie de travail leur av'ait permis d’acquérir, et ils avaient pro- digué a ces pauvres épaves qui tête basse s’en allaient devant eux, vers l’inconnu, vers l’exil, vers la misère, leurs paroles d’espoir et d’en- couragement. Et pendantcinq ans, nos braves jass, parmi lesquels setrouvaient nos enfants, nos maris, nos frères ont rougi notre sol sacré de leur jeune sang. Si a cette époque, vous, Monsieur le Mi nistre, qui étiez parmi eux, leur eussiez dit que toutes les souffrances qu’ils enduraient, que lesangquhls répandaient n’empêcheraient pas la mine de notre Flandre sacrifice et que cette mine, c’était votre inique proposition qui allait’la consacrer si vous leur eussiez dit cela, votre nom, Monsieur Theunis, eut été englouti depuis longtemps dans le domai- ne deToubli. Et il n'eut pour cela pas été nécessaire d’a- jouter que les mercantis, les zeep et autres peu intéressants personnages, qui grf.ee a l’échan-- gè'des marks provenant de leurs honteux tri- potages avec les assassins de nos fils ou de 1’exploitation de la misère dans les régions occupées, auraient pu, impunément étaler après le vaste carnage, un luxe crapuleus®- ment immoral, luxe qui constitue une insulte a nos morts. Est-ce au moment oü les banques regorgent de millions, oü lesagioteurs s’enrichissent par leurs spéculations honteuses sur notre franc,, oü les industries, établies dans les régions préservées des horreurs de la guerre, attei- gnent un état florissant dont témoignent les cours des actions cotées en Bourse, tout cela. pendant que nous luttons encore contre le mauvais vouloir des bureaux pour la recon struction de nos villes, denos villages, de nos hameaux, que vous avez le droit de nous dire r Il nous a plu de convertir votre région en champ de bataille. Vous avez été condamnés a un long exil. Vos industries, yos maisons, terres, tout a été detruit., tout a été sacrifiéa la défense du pays tout entier. Je suis incapa ble de faire payer les dégats par les boches et je n’ose m’attaquer aux mercantis, aux agioteurs, les grands financiers du jour, pour leur faire rendre gorge. Soyez patriotes, lais- sez-vous sacrifier une seconde fois et vive l’Égalité. Eh bien non, mille fois non, nous ne nous laisserons pas sacrifier a nouveau. Nous avons droit a la vie au meme titre que les beiges de l’autre cóté du front, ceux qui ont gardé intact leur patrimoinegra.ee a notre premier sacrifice, grace a toutes les souffran- ces endurées pendant notre exil, grace aux souffrances que nous endurons encore dans un pays oü les deux tiers des maisons sont enco re .en ruines et oü lé manque de ressources rend le struggle for life pénible et dur. Car le jour oü vous aurez 1’impudeur de développer cet ignoble projet, nous viendrons crier notre détresse dans les murs de la capi- tale et nous trouverons d’honnêtes gens pour nous défendre. Car a 1’exemple de notre loyal et honnète défenseur Buyl, d’autres braves gens, imbus d’idées d’égalité et de justice vous barreront la route. Poursuivre la réalisation de votre projet serait forfaire a 1’honneur, au droit, a la paro le du Roi et du pays dans leur promesse de réparations. Poursuivre la réalisation de votre projet serait faire mentir l’espoir qui berqaitnos jass, a l’heure de leur agonie et faire mentir cet espoir serait les tuer une seconde fois. BRUYÈRE. Nos Bourgmestres se rendront Ia semaine prochaine auptès de Sa Majesté le Roi. ils® «■il! -1 Koning opgezonden hebben, zoo werd zekeregemeenteraden van de Yzerstreek ïelldg gedaan, zooals Dixmude, Nieuw- Ranascapelle, Keyem reeds in den loop ^verleden week. ponder twijfel zullen al de gemeente» van gewest dat voorbeeld volgen. q zijn te lang benauwde schapen geweest, ^dat wjj onze wolle hebben late® scheren v er te schreeuwen, zou men nu ons wille® vladen Dat gaat te verre HET L A R D’YPRES t&i ïPERSCHE i- =31-1 r— p.

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 1