I “4 are que, s lnusParle JI MP® I 111 HF Un comble d’Injustice fait, pour <iiJ ré' ëtindi- de remettfe lement ifcl’l 1 CooPérativ - "lents pr( Slmstrés enve, Wnt «n ett iConc«rtei eu Ne suffit-il pas d’indiquer pared résultat pour faire comprendre combien cette question des reparations est devenue complexe et com- bien une revision injustifiée pourrait entrainer de facheuses consequences. On voit done les conséquences les plus ammédiates Arrêt de la restauration des régions dévas tées, ruine des sinistrés ou tout au moins hypothèque frappant tous leurs biens, situa tion délicate vis- a-vis de la France. h M iBÈ h M. Geuten, directeur del?? de Wervicq, exprime les s fonds de reconnaissance des u M. Buyl. Il préconise ironiquer. prunt forgé auquel sougCriraientf ce de la moitié des sommes qu>n pochées les bénéficiaires de la -i milliards de marks. (Rices ctepnse des merits.) Il recommande de faire ?P,laUdisS( gande a l’étranger et de soulignei-Vf^ M' Buyl viert de faire paraitre une broek au sujet de la question de I'Eclairage publict privé d’un grand inter ét. Il y fait ressoriiri injustices de la loi actuelle. Mais nous lisoni la page g de cctte brochure tin passage qui not intéresse tons, tout parliculièrenient. Ce qui est non moins un comble, e’estquf ces formidables majorations des taux 4 péage, sont accordées aux compagnies cessionnaires de gaz et d’électricité, (i .-.tim de la guerre, e’est a-dire, en L.., dommages indirects et fort discutables, aM que les sinistrés et autres victimes de a guerre, non seulement, n’ont droit a auctine indemnité du chef de dommages indirects,. mais ont aujourd’hui, moins que jamais, certitude d’etre indemnisés intégra^eme pour leurs dommages directs et certains. En effet, a la séance de la Chambre février dernier, M. le Premier-Min'str declare Il n’est plus possible de continuer 1® L des reparations comme elle a cée 11 y aura lieu d’examiner, nota°^ntpas certains dommages minimes ne c °,v^ être annulés, tout au moins pour c la situation permet de les suppor ^ar ment. Il y aura lieu aussi de al ’pier l’avenir, ce qu’ont fait d’autres pay remettre des titres au lieu d argen ^sUl- Il y aura lieu, bien entendu, \e^oUChéd le meme pied, ceux qui ont eja^ «ceux qui devront attendre. 1 «plus, autrement dit, admettre^^ parable certains dommages mu11 »rects... ip remets On devra se contenter de )ettfr sinistrés, une partie seulcmen p3yef dommages reconnus, celle <lu repo( sans nuire 1,écor:±pr ter le parement du sol 1 l’Allemagne paiera suffisamm Ainsi done .-onnaii'eS 1° Les Compagnies concessi M. Beaüpain. La situation est excessi - vement grave. Les sinistrés, dit-il, s imagi- nent que nous leur présentons les choses en noir. Or. ce qu’on prépare dépasse 1 imagi nation. A vous de ne pas vous laisser faire. La loi du io mai 1919 n’a cessé d’etre battue en brèche. Chaque jour, on l’énerve davantage. La loi du 6 septembre 1921 a déja apporté de grandes restrictions a celle de I9t9- ^es car" culaires grignotent jour par jour les droits des sinistrés. La loi est annihilée par les circulai res qui émanent de l’entourage de M. le minis- tre Van de Vyvere. Ce dernier a-t-il conscien ce du mal qu’on veut commettre en son nom Le gouvernement beige renie ses engage ments il n’a. pas même l’excuse des Soviets, gouvernement révolutionnaire. Notre gouvernement a lancé des emprunts de restauration, avec des appels patriotiques et des lettres du Roh A présent il renie tout. Si la situation financière de l’État est mau- vaise, pourquoi doit-on tomber sur les. sinis trés, et non sur les profiteurs Voyez la re prise des marks, voyez les bénéfices de la grande banque et de la grande industrie. II existe a Bruxelles des centaines de rond-de- cuir qui vivent du règlement des dommages de guerre. Pour prolonger leur règne au ministère des affaires économiques, ces bud- gétivores ont trouvé cette idéé mirifique la revision des dommages, qui peut durer trente ans Faudra-t-il que les sinistrés fassent un petit voyage a Bruxelles Devront-ils aller secouer les grilles du Parlement Savez-vous oü est le mal C’est qu’une fois payés les sinistrés abandonnent nos groupe- ments. Ils oublient qu’en désertantils affaiblis- sent les autres et s’exposent eux-mêmes a un retour offensif. M. Beaupain rappelle les engagements solennels pris par M. le ministre Van de Vyvere. La Fédération des CQopératives en exécution de nouvelles circulaires ministériel- les, ne paie plus rien depuis trois semaines: On ne payera plus les cuivres ni les laines. On ne liquidera plus les titres. On forcera a passer par un nouvel organisme pour obte- nir reparations. Tous les droits des cession naires sont méconrius or sans eux la recon struction n’aurait pu se faire. Ne laissez pas dissoudre vos coopératives. La Fédération va disparaitre, mais gardez vos cadres et votre argent pour la propagande. La Fédération nationale des sinistrés sera notre seul refuge centre la spoliation dont nous sommes menacés. Les coopératives ne peuventpas se dissoudre elles doivent vivre pour défendre les sinistrés. M. Buyl fait ressortir que la mauvaise situation financière a pour cause originelle la reprise des marks. A l’arinistice, M. Buyl s’est rendu a la Banque nationale ou M. Liebaert, ancien ministre, lui a déclaré qu’aucune mesure n’était prise pour empècher les frau des. D’ailleurs, M. Van de Vyvere n’est-il pas bun des principaux artisans de la ruineuse reprise des marks M. Buyl dénonce avec vigueur les specula- teurs, tels les charbonniers qui exportent la production nationale au détriment de notre population. Ils s’enrichissent en francs suisses et en florins, tandis que nous devons racheter du charbon en Angleterre, ce qui fait monter la livre. Les sociétés de distribution de gaz et delectricité réalisent des bénéfices scanda- leux. Qu’on fasse rendre gorge aux profiteurs! Le discours énergique de M. Buyl soulève 1 enthousiasme de 1 assemblee, qui le hache d’applaudissements. On crie Vive Buyl I» Ne nous le dissimulons pas notre tache sera rude, continue M. Buyl. Unissons nos efforts. Nous allons a la bataille. Dès la con stitution du nouveau ministère, lorsqu’on dis- cutera le programme du nouveau gouverne ment, je serai la L’orateur annonce que dimanche prochain une grande reunion aura lieu a Dixmudc. Les prétextes Pour justifier un pareil programme, aussi révolutionnaire en son principe que funeste en ses conséquences, il ne suffit pas de dire IVécessité ne connait pas de lots. Le pays est-il a ce point sans ressources qu’il faut songer a exiger des sinistés d’impos- sibles remboursements, au mépris des lois et des décisions de justice A juste titre, M. Buyl a pu dire a la Chambre d’une ma- nière’ saisissante qu’d l’dge d’or des profiteurs de guerre et d’après guerre, des barques, des sociétés anonymes et des spéculateurs, il n’est pas permis que le Gouvernement ne retrouve son éner gie que pour prendre les sinistrés d la gorge. Il ne suffit pas davantage d’invoquer le prin cipe d’égalité pour justifier qu’il faut soumettre tous les sinistrés au même régime et adopter la politique des remboursements. Ce n’est pas parmi les sinistrés, mais bien parmiles Beiges, dans ce pays oü tous les Beiges sont égaux devant la loi, qu’il faut établir l’égalité et celle-ci ne sera pleinement réalisée que lors- que tous les sinistrés seront enfin indemnisés. Chaque fois qu’un sinistré est indemnisé, on s’approche de eet idéal chaque fois qu’un sinistré est écarté de 1’assiette aux indemnités, on s’en éloigne. Egaliser a Ia faqon préconisée par M. Theunis’, c’est en réalité, comme j’ai eu maintes fois 1’occasion de le dire et comme M. Buyl l’a dit dernièrement a la Chambre, créer et maintenir une situation de criante inégalité entre les Beiges en établissant deux categories bien distinctes les victimes de la guerre etles autres La vraie question Au début de cette étude, nous avons rap- porté dans quelles circonstances est né le droit a la reparation. Il devait assurer aux sinistrés un dédom- magement combien légitime etpermettre la restauration des regions dévastées. Au malheureux sinistré, la Belgique de 1918 a ditJe connais vos malheurs. Votre bien a été sacrifié a la défense de la patrie, mais il sera réparé. Je vous donnerai les indemnités nécessaires. La Belgique ne vous abandon- nera pas. Le sinistré a eu confiance dans la parole donnée. Il s’est établi comme il a pu dans les régions dévastées, a peiné, a construit, a rea lise de son travail obstiné, de ses misères et de ses sacrifices, ce qu’il est convenu d’appe- ler le miracle de la Flandre ressuscitée. Au moment oü le sinistré prendra enfin possession de sa maison lui qui en a été privé depuis 1914 - la Belgique de 1924 lui dira-t-elle «Vous avez eu tort d’avoir confiance en ma parole. Les lois votées sont a mes yeux, sans valeur et les décisions de justice sans mérite. Vous allez me rembourser la moitié des indem nités que je vous ai fournies. Ce rembourse- ment se fer.a sans trop tarder, sans quoi je me réserve d’hypothéquer votre bien. Quand a vous, sinistré, qui n’avez encore rien regu, ne comptez pas sur des indemnités pour recon- struire votrfe maison. Je ne vous donnerai que le quart ou la moitié de la somme néces saire. Ce langage sera-t-il celui de la Belgique de 1924. La question a été posée par M. TheuniS’. A la Chambre, au Roi et au Pays d’y ijrépondre. notre ruine provient en p les Allemands refusent di dissements de l’assistance, il déél; les droits des sinistrés sont mécon' Chambres, tous les conseils cominunailvJ] la region du front donneront leur démil si le bolchevisme vient d’en haut nou viendrons bolchévistes aussi Les-s’inisw se laisseront pas égorger. 011 M. Butaye donne rendez-vous a tousle assistants et a leurs administrés pour k avril a Ypres. Il propose d’envoyer a S le Roi ie télégramme suivant A Sa Majesté le Rot des Beiges, Bruxelles Délégués sinistrés arrondissement Ypre ce jour protestent énergiquement contrei connaissance de leurs droits solennellemeil reconnus proposée par ancien ministère, e forment veen que nouveau Gouvernementre nonce a miner a nouveau arrondissement Ypres et Furnes mais maintienne intact Vote engagement de restaurer Region dévastéee expriment espérance en Votre Majestéetleii dévoüment. Le President, Arth. BUTAYE, avocat Ypres Cc texte est approuvé par acclamations. L’assemblée se sépare au milieu d’une viv agitation les sinistrés se répandent enprotes tations véhémentes contre-le deni de justio dont le gouvernement les menace. G. P. éte coffl®®' i ■i'i- I 1

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 6