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La parole Floy ale
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Groote Protestmeeting
Qu’on ne touche plus d la loi;
que le Gouvernement s’y soumette
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s est exer-
pendant la
se mani-
dans
Nous croyons intéressant de mettre sous
les yeux de nos lecteurs le texte de la
lettre que S. M. le Roi a adressée d
M. Levie, ministre d’État, et dont M.
Buy I a donné lecture lors du meeting des
sinistrés a Dixmude. Cette lecture a vive-
ment frappé l'auditoire.
Bruxelles, le 18 janvier 1921.
Mon cher Ministre,
Je tiens a vous dire les voeux que je
forme pour le succès de 1’emprunt que va
émettre la Fédération des Coopératives.
II est indispensable que cet emprunt
réussisse pleinement, puisqu’il doit ap-
porter aux populations des régions dé-
vastées l’argent qui leur manque pour
poursuivre la reconstruction de leurs vil
les et de leurs villages.
Les sinistrés .ont fait un grand effort
personnel en se groupant en coopératives
sous votre haute direction et celle des
hommes capables et dévoués qui vous
entourent.
C’est maintenant a tous les autres Bel-
In plaats van inbreuk te maken
op de Wet zou de Regeering zich
eraan moeten onderwerpen!
Verhpnd dei Geteisterden
van het Arrondissement
Dixmude-Veurne-Nieuwpoort
de guerre et les bourgmestres des communes
sfnistrées. Parmi les autorités, signalons MM.
Arthur Rabau, président des sinistrés de
Dixmude et conseiller communal et provin
cial qui préside la reunion Adolphe Buyl,
député Max Glorie, ancien député d’Ypres
Maes, ancien député, actuellement bourg-
mestre de Merckem Valcke, député perma
nent Terlinck, conseiller provincial Ruys-
sen et Rosseel, conseillers communaux a
Vurnes; Baert et Nouwynck, échevins a Dix-
mjide De Deystere, bourgmestre de Lom-
baftzyde, etc.
S’étaient fait excuser M. le sénateur Ser-
ruys, indisposé MM. Baels et Brusselmans,
députés retenus ailleurs par d’autres reunions.
M. Arthur Rabau, dans un long discours,
expose la situation il explique la portée des
declarations taites a la Chambre par M.
Theunis le 20 février et par M. Van de Vyvcre
le 26 et fait ressortir les conséquences qu’au-
raient pour les sinistrés les diverses mesures
annoncées par les deux ministres. L’assem-
blge suit avec la plus grande attention les
claires explications de I’orateur.
M. Rabau dit que la population en a assez
dlêtre gouvernée par les banques. Il dccrit les
palais de la finance, qui étalent un luxe inso
lent. S’d faut de l’argent, c’est la qu’on en
trouvera (Vifs applaudissements.) Coniine
M. Rabau recommande A-ses auditeurs d’as-
sister a la manifestation dui i3 avril a Ypres,
une voix s eerie Ailons a Bruxelles, cela
vaudra mieux. (On applaudit.)
Dans sa péroraison, M. le conseiller pro
vincial Rabau recommande a son auditoire,
pour le cas oü le gouvernement donnerait
suite a ses menaces, de renvoyer a M. le
ministre des finances Theunis les feuilles de
contributions, au lieu de les remplir. Tous
les conseils communaux de la region du front
auront a examiner s’d ne conviendrait pas de
démissionner en bloc. Quant a 1’actif des
coopératives de dommages de guerre, il faut
lé. conserve;- pour les besoins de la propa-
ggnde les coopératives doivent se transfer--
mgr en organismes protestataires.
Ces conclusions sont chaleureusement ap-
plaudies.
La parole est ensuite donnée a M. Max
Glorie, qui compare les membres du gou
vernement a des hannetons il faut pousser
sur leurs pattes 1 (Rires). Le gouvernement
beige, dit il, finite les Soviets il refuse de
rgconnait; e les dettes de l’État. Le moment
est venu pour les sinistrés d’exiger l’exécu-
tiefn des engagements pris envers eux. Nos
ministres doivent être rappelés au respect de
leur signature.
M. Max Glorie démontre par des exem-
ples les conséquences nefastes qu’auraient les
mesures annoncées, dont il fait ressortir 1'in-
justice. Si le gouvernement n’a pas d'argent
pour index.niser les victimes de la guerre,
qu’il se retourne, comine M. Buyll’a préconisé
a. la Chambre, contre les spéculateurs et les
profiteurs, et notamment contre les bénéfi-
ciaires de la reprise des marks. Et si M.
Theunis refuse, qu’il s’en aille (Vifs applau
dissements) Il félicite M. Buyl pour l’énergie
dbnt il a fait preuve a la Chambre dans la
defense des droits des' sinistrés. (Acclama
tions.)
M. Ad. Buyl dit que, si le gouvernement
persiste dans ses intentions, il n’y aura plus
qu’une chose a faire le renvérser. (Bravos)..
M. Buyl donne lecture de la lettre que
S. M. le Roi a adressée a M. Levie, lors du
lancement du premier emprunt d’un milliard
pour les coopératives de dommages de guerre.
Si les ministres laissent protester la parole
royale, il faut qu’ils se retirent. Il y a assez
d’argent dans les caves de la Banque natio
nale se trouvent sept milliards de marks, qui
valent encore bien 20' francs, et le gouverne
ment possède encore les rnoyens de payer
deux employés pour les surveiller nuit et jour.
{Hilarité). Mais oil sont les bénéficiaires de
la reprise des marks Qu’ils rapportent leurs
ges, qui sont en mesure de le fairT^
cipalement a ceux que la guerre n’ Pnn'
éprouvés ou qui la première périod?
reprise industrielle et commercial6
nous venous de traverser a apporté^
consacrer
-Jrs
nous venons de traverser
ressources, c’est a ceux-la a
toutes leurs disponibilités a aider |eu
compatriotes malheureux.
La solidarité nationale
cée sous toutes les formes
guerre il importe qu’elle
feste aussi puissante, aussi active'
les oeuvres de la paix.
Je m’associe de grand coeur a 1’appel
que la Fédération des Coopératives adres-
se au public, et je ne doute pas qu’il ne
soit compris.
Croyez-moi toujours, cher ministre.
Votre affectionné
ALBERT.
francs, et on leur rendra les marks (Rires).
Des sociétés réalisent des bénéfices fantast i-
ques l’une d’elles, avec un capital de 20 mil
lions, a gagné l'an dernier 27 millions. Les
exportateurs de charbon nous dépouillent dt
notre combustible, qu’ils exportent sanstenir
compte' de nos besoins. Le produit de leurs
opérations ne le confient-ils pas a des banques
étrangères et qui nous dit que ces banques
ne spéculent pas contre notre franc Les
sociétés concessionaires de gaz et d électn-
cité ont été avantagées par une loi d excep
tion qui leur reconnait le droit de décupler
leurs tarifs et de compenser leur manque a
gagnèr de la période de guerre. Nous n au-
rons de repos qu’après la victoire. Nous
ferons rendre gorge aux grands profiteurs de
guerre et d’après guerre. Nous irons par
dizaines de milliers manifester a Bruxelles,
s’il le faut, pour le salut de la Flandre dévas-
tée. (Vifs applaudissements.)
Lorsque M. Buyl se tait, on entend s’élever
le bruit des conversations d’une salie en
rumeur.
M. Valcke, député permanent rappelle que
l’arrêté-loi d’oetobre 1918, dont les stipula
tions étaient formelies, a été 1’objet de res
trictionsconsacrées par des lois subséquentes,
et il dénonce les circulaires administratives
qui rognent de plus en plus les droits des
sinistrés. Le gouvernement avait déposé un
projet de loi contre les cessionnaires. Il a été
obligé de le retirer, mais par une série de
circulaires il cherche néanmoins, dans 1’ap-
plication, a. faire pré.aloir ses vues. Si le
gouvernement ne paie pas intégralement les
sinis.rés, s’il retientune partie de ce qui leur
est dü, pourquoi ne rcclamerait-on pas a ceux
qui n’ont pas souffert de la guerre une contri
bution destinée a suppléer a 1’insuffisance des
ressources gouvernementales (Applaudis
sements.)
L’orateur se déclare d’accord avec son
adversaire politique M. Max Glorie pour dire
que la menace qui p^se sur le sort des sinis
trés est telle qu’il faut craindre, non pas de
protester trop vivement, mais de ne pas le
faire avec assez d’énergie.
M. Rabau donne lecture d’un télégramme
a adresser au Roi et d’un ordre du jour de
protestation.
Ces textes sont acclamés.
Un petit détail intéressantles distributeurs
d’une brochure de propagande postés a la
sortie de la salie ont remis a chaque auditeur
un imprimé, dont ils possédaient un stock de
1200. Ils en ont eu trop peu G. P.
Zondag 16 Maart 1924, om 2 1/2 ure ’s na
middags, had de groote protestmeeting plaats
in het Burgondisch Schild te Dixmude.
Honderden en neg honderden toehoorders,
waaronder veel vrouwen, verdrongen zich in
de ruime feestzaal, zelfs het verhoog was
stampvol.
Aan het bureel de heeren Rabau, Provin*
cieraadslid, Voorzitter van het Verbond der
geteisterden van het Arrondissement Dix
mude-Veurne-Nieuwpoort Adolf Buyl, Volks-
vertegenwoordiger voor Oostende-Veurne-
Dixmude Max Glorie, oud-vo"lksvertegen-
woordiger voor Yper Maes, burgemeester
van Merckem en oud-volksvertegenwoordi
ger Advokaat Valcke, bestendige afgevaar
digde Geuten, bestuurder der S. V. voor
oorlogschade Het Leiedal te Wervik,
Ruysseu, voorzitter der S. V. voor oorlog
schade te Veurne Teirlinck, provir.cieiaads
lid en beheerder der S. V. voor oorlogscha e
te Veurne Baert en Nouwynck, schepenen van
Dixmude Dedeystere, burgemeester van Lom
baertzijde Panden Bergke, burgemeester van
Adinkerke Van Over schelden, burgemeester^
van Woumen De Quidt, provincieraa s^
en oud burgemeester van Ix>o Rossen
meenteraadslid van Veurne; Costenoh
meenteraadslid van Eessen; Biervliet, sc
ne van Oudecappelle Oscar Conté
BeerstVer&eue van Thourout, enz- enz-
Com, al de afgevaardigden van al de ger
ten, van aide Hoonden der geteisterden e
al de Coöperatieven van den ganschen
Yper en Wervik bleven ook niet aCl!tó* ver-
De heer Rssbau, voorzitter, opent^^
gadering. Hg stuurt een hartelijk w
welkom eo dank aan. allen en geeL ^ezOtl.
de brieve® van verontschuldigtög 141
den door de hoeren Serrtiys, seinfS)
en Brussels antvolks vertegen wo
die, tot hun groot spijt, de protest^166
kunnen btjwcwesL wo°r'
De heer Voorzitter herhaalt in jgriug»
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