J i recevra pas cSes représentants Séance du Mar di 18 Mars foor de Verwoeste Gewesten 'egt de wet ja ministerieele omzendbrieven zeg- 1 neen et le service des pensions s’élèvent annuelle- ment a environ 700 millions. Comme contre-partie, nous pouvons inscrire la valeur des livraisons en nature actuellement revues de l’Allemagne, qui atteindra cette année le chiffre de 5oo millions environ. D autre part, une partie de la plus-value des impóts, que les résultats acquis permettent d escompter avec sécurité, couvrira le solde des charges permanentes inéluctables du bud get des dépenses recouvrables pour cette année. Mais 1’ceuvre de la reparation et de la restauration n’est pas achevée, et le gouver nement a plus que jamais la volonté de la mener a bonne fin. Pour 1’avenir, comme pour le passé il se prescrira la régie absolue de ne pas recourir a 1’emprunt sans avoir créé pré- alablement les ressources nécessaires pour en couvrir les intéréts et 1’amortissement. Il veut, dans les circonstances actuelles, pousser plus loin la prudence et réduire au strict minimum les appels au crédit, même les mieux justifiés et les mieux garantis. Le gouvernement, par voie d’amendement budgétaire, a déja indiqué une série de dis positions qui réduiront, pour l’année courante, dans une mesure considérable, les charges de la trésorerie. Mais il veillera, avec la sol- licitude la plus consciencieuse, a fournir, comme par le passé,‘les ressources indispen- sables a la reconstitution du foyer, de la ferme, de l’usine, de l’outillage. II est opportun et équitable d’opérer, en titres, le règlement de certaines indemnités. Les sinistrés n’éprouveront aucune lésion de droit et trouveront une juste compensation de fait dans les facilités nouvelles denégociations de leurs titres que le gouvernement prépare. Le principe de la solidarité nationale, en face des dommages directs et matériels résul- tant de la guerre, sera fermement maintenu. Le principe de l’égalité de tous les citoyens devant les charges fiscales ne d’atteinte. Cela n’exclura pas l’examen attentif des moyens d’imposer les bénéfices auxquels ont donné lieu les facilités du remploi. Un projet de loi sur eet objet est en preparation. M. Vandervelde. L’autre gros man geur est le budget des affaires économiques. On a parlé de 800 millions de réductions. Je crois qu’il y a lieu de comprimer ce budget. Maisje me méfie des méthodes que 1’on va employer. Si Ton réduit les dommages de ceux qui ont attendu, on aboutira a cette ini- quité que les uns, bien en cour auprès des commissaires de 1’Etat, auront connu les années grasses et que les autres ne connai- tront que les années maïgres. {Trés bien d I’extreme gauche.) Notre opinion est faite sur la facon dont la reduction doit être faite. 11 faudrait reviser, comme cela a été proposé en France, les gros dommages comme le sont ceux au-dessus de 5oo,ooo fr. M. Buyl. Je voudrais obtenir quelques precisions en ce qui concerne les dommages de guerre. Il s’agit de calmer bien des in- quiétudes. Notre situation financière est relativement bonne. Elle ne justifie pas la dépréciation de notre change. On sait que notre situation économique n’est pas moins bonne qu’avant la guerre. Notre balance commerciale est même meil- leure qu’avant 1914 pour une partie de notre industrie, les exportations sont au-dessus du pair. A quoi faut-il done attribuer la dépréciation du franc et la vie chère Je n’hésite pas a affirmer que la speculation a l’intérieur et a l’éxtérieur est loin d’être étrangère a la situation. J’ai, sur ce point, signalé la gravité du mal il y a deux mois et demi dans une question déposée sur le bureau de la Chambre. A l’heure actuelle, je n’ai pas encore requ de réponse a cette question. Rien n’a été fait pour contraindre nos ex- portateurs a faire rentrer en Belgique les bénéfices qu’ils réalisent. Rien ne nous dit qu’ils ne laissent pas leurs devises a l’étranger de facon a pouvoir spéculer. Les charbonniers fournissent de preference aux pays a change élevé. Ils ont exporté err Hollande et en Suisse plus de charbon qu’ avant la guerre. Beaucoup de charbonnages ont une production supérieure a. celle de 1914. Ils expédient lahouille a l’étranger, tandisr qu’ils refusent d’alimenter certaines de nos industries. Entretemps qu’avons nous du faire Nous avons dü, particuliers et communes, acheter du charbon en Angleterre. La Grande-Bre tagne a importé chez nous, en 1928, 4.800.000 tonnes de charbon, le double de ce qu’elle nous fournissait en igi3, et ces charbons, nous avons dü les payer plus d’un demi-mil- liard de francs, que nous avons dü transformer en livres sterling, au grand détriment de notre devise. Quelles mesures a-t-on prises pour mettre fin a une telle situation et n’ai je pas le droit de vous demander, comme je 1’ai fait il y a deux mois et demi Quelles sont les mesures que vous avez prises Pourquoi n’avez-vous pas agi ici comme on l’a fait en France J’ai^dit, dans un autre milieu, qu’il aurait fallu créer soit une centrale des devises, soit une caisse de compensation, comme on l’a fait en France. Ces idéés ont été réalisées en France. M. Falony. Il y a des années que la Fé- dération des mineurs réclame une caisse de compensation. M. Buyl. II s’agit des devises. Les sanc tions prévues en France pour réprimer les infractions sont trés sévères. Je voudrais que l’honorable premier ministre précisat les mesures qu’il compte prendre dans ce sens et aussi les moyens qu’il mettra en oeuvre pour réduire le coüt de la vie. La viande coüte trés cher. On a permis aux agriculteurs d’abattre les veaux. J’avais de- mandé au gouvernement d’insister auprès du gouvernement francais pour obtenir l’autori- sation d’importer en Belgique dubétail maigre. M. Richard. Malheureusement, cette autorisation n’a pas été accordée. M. Carlier. Quand Wauters défendait la politique de la réglementation, vous le com- battiez, monsieur Buyl. M. Buyl. Vous faites erreur. mon cher collègue. Le gouvernement francais a répondu que la situation ne lui permettait pas d’autoriser l’ex- portation du bétail. Il nous a dit qu’il pouvait seulement autoriser l’exportation de 5oo têtes de bétail, ce qui est insignifiant. Le gouvernement devrait intervenir auprès du gouvernement de la république pour que l’exportation normale fut a nouveau autorisée. M. le premier ministre a fait une déclaration qui a provoqué la plus vive indignation parmi les sinistrés de la guerre, tant en Wallonië qu’en Flandre. M. Richard C’est exact. M. Buyl J’ai recu des lettres qui m’ont dit qu’il était indigne d’un gouvernement qui prétend défendre les légitimes revendications des victimes de la guerre de faire pareille dé claration. {Trés bien sur divers bancs.) Des bourgmestres catholiques de Wallonië m’ont écrit pour approuver la protestation que j’ai élevée alors. L’honorable premier ministre a envisage un certain nombre de mesures, notamment Ie payement par titres qui seront remboursés lorsque l’Allemagne payera. A la séance suivante, j’ai fait entendre une énergique protestation. J’ai réclamé le respect des droitsjdes sinistrés. J’ai dit qu’il fallait faire rendre gorge aux porteurs de marks. Le jour oü l’Allemagne payera, on pourra les rembourser. Mois d’ici-la, qu’ils repren- nent et conservent ces marks ramassés dans la boue et que l’on ne touche pas aux indem- Ivan den heropbouw en het herstel, ins- Bijks te danken aan de zelfde inrichting. Kn maar deze cijfers aan te halen Sóo.ooo Erf werden verleden jaar uitbetaald, ’t geen Barking der Samenwerkende Vennootschap ■Jicht de l3 millioen doet stijgen voor de Bverloopen jaren. Be geëerde spreker lostte verschilligemoei- ■heden op en gat nuttige wenken voor de Bisterden nopens hun herbeleg. ■en woord van dank werd gestuurd aan den BrVerhaegen om zijne meêwerking en on- |steuning aan de Beheerders en Kommis- Bjssen om deze zoo kommervolle zaak ■gelijk te maken. Ben laatste en niet minste dankbetuiging Btte hij tot Jufvrouw Irma Van Hende, de Idiepbetreurde zaakgelastigde der Coope- ■ef, die uit al hare krachten de geteisterden zooveel liefde en gedienstigheid had bij- Itaan en aldus voor den bloei der Samen- Bkende Vennootschap op onze gemeente meest had bijgebracht, gevorderd en ver- lerd. Dit dankwoord was gemeend, ver- liid en kwam ten gepaster ure. |)e heer Opzichter Verhaegen, in naam van I Beheerraad van het Verbond der Samen- Ikende Vennootschappen, sloot zich aan ■die welverdiende hulde. Gansch bewogen rees hij hoe Jufvrouw Van Hende, die >te werkster, de taak aannam voor het zijn der geteisterden van hare beminde neente. n naam van al de leden der Samenwer- de Vennootschap fcveet hij te bevestigen de Familie Van Hende dat de gedachte- van Deze, die hun altijd bijstond in al ne moei'ijkheden, hun gansch dierbaar zal ven. let een wist hij nog aan den Beheerraad er Samenwerkende Vennootschap, de be- ikingen toe te sturen van al de deelnemers er Maatschappij om hunne dienstvaardig- 1 voor de geteisterden. )aarop volgde het verslag van den Beheer- d en het aflezen der Balans, hieruit blijkt de toestand onzer Maatschappij luisterrijk zij is geen handelsonderneming, maar wel 1 menschlievend werk. Er werd in de maat 1 het mogelijke voldoening geschonken aan de geteisterden die onze tusschenkomst egen. Daarbij orde, spaarzaamheid en elinatigheid hebben immer den gang onzer atschappij gesteund en dit sedert haar be an in onze gemeente. -aat ons dus samen stand houden tot de leving hier volledig weze hetgeen we )en te zien verwezenlijken door onze aan- idende en voortdurende werking. ===a e?' ie=jiie ii~ ...J 'gime des Regions dévastées <a loi dit O tui 5 <es circulaires ministérielles disent ^°ns reprodïtisons les paroles prononcees par Resident du Conseil, M. Theunis, concernant reparationsElies ne sont pas du tout rassu- Ce sont de vagues promesses. Nous entre- s> si nous n’y mettons bon ordre, dans le i,,le de 1'arbitraire des fonctionnaires, comme dirait des pots-de-vin. Heureusement M. l’fo énergiquement pr-otesté en notre nom. Theunis. Vient enfin le budget reparation des dommages de guerre. 'es charges permanentes, définitivement hmées, e’est-a-dire la dotation de la partie a dette publique afférente auxréparations,

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 5