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TOUS a YPRES, le
13 AVRIL, pour la
Grande Manifestation
des sinistrés
L’Etat contre les Sinistrés
De groote protestmeeting,
Zondag 16" Maart te Dixmude
gehouden heeft een machtigen
bijval gehad
Le meeting tenu a Dixmude
le dimanche 16 mars a eu un
succès énorme
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Séance du Samedi
1924
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sements charitables, cette exception existant
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'T"TT'ILT Gii beste koffie drinken
\A/ Begeeft U naar den oud gekenden
V V Koffiewinkel vaa 6. Vaade Lanoitte-De Baadt,
in de Dixrnudestraat, YPER.
Nous lisons dans La Province de Namur
du i5-i6 mars 1924
M. Delahaye, bet^ffendee^e^S
gedaan waarom de eigenaars J
moeten betalen, vindt dat de sta
Conseil Communal
nités dues aux victimes de la guerre.
A la séance du 20 février, on annonqait des
économies en matière de réparation des dom-
mages de guerre, mais cette politique nouvelle
était déja mise en pratique au moment oü l’on
nous demandait notre avis
Des circulaires ont été lancées par M. le
ministre des affaires économiques bien que
député et administrateur de la Fédération des
coopératives de dommages de guerre, j’ai eu
toutes les peines du monde a me procurer ces
documents.
M. Van de Vyvere, ministre des affaires
économiques. Vous ne m’avez rien de-
mandé.
M. Buyl. Je les ai demandés a votre
chef de cabinet.
M. Van de Vyvere, ministre des affaires
économiques. Il n’a pas le droit de les
délivrer.
M. Carlier. II pouvait vous demander
l’autorisation.
M. Buyl. Ces circulaires ont produit
une telle émotion que tous les bourgmestres
de l’arrondissement d’Ypres ont demandé une
audience a S. M. le Roi.
Les circulaires en question réduisent les
droits de toutes les catégories de sinistrés qui
n’ont pas encore obtenu la réparation de
ieurs dommages.
Huit mille cessionnaires sont lésés dans
leurs droits. Cela est intolerable. Le droit a
la réparation intégrale a été reconnu par l’ho-
norable premier ministre lui même en 1919.
Les partis ont pris des engagements formels.
J’ai sous les yeux un engagement non moins
formel que le gouvernement a laissé prendre
par le Roi dans une lettre qu’il écrivait a M.
Levie, président de la Coopérative des dom
mages de guerre.
M. Huysmans. Est ce que vous doutez
de la parole du Roi
M. Buyl. On vent Ia lui faire renier. Or,
le Roi rendait hommage a la solidarité des
sinistrés et constatait la volonté de tous les
Beiges de reconstruire les foyers détruits.
C’était, disait le Roi, une tache sacrée. L’en-
gagement était solennel et il fut répété a deux
reprises ici par M. Theunis.
Or, si l’on maintient les circulaires dont je
viens de parler, il s’ensuivra un arrêt complet
des reconstructions. J’appelle l’attention de la
Chambre sur l’état d’ame qui existe dans les
régions dévastées. Les sinistrés sont bien dé-
cidés a recourir a tous les moyens (exclama
tions) énergiques et légaüx. (Ah ah d l’ex
tréme gauche.)
Mais M. le premier ministre vient de décla-
rer que les situations de tous seraient respec-
tées cela implique-t-il le retrait des circulai
res
M. Huysmans. Et s’il refuse, de les re-
tirer
M. Buyl. S’il refuse, je ne pourrai
accorder au nouveau ministère ni mon appui,
ni rfia confiance.
Mon devoir est de soutenir les légitimes
revendications des sinistrés.
M. Van de Vyvere, ministre des affaires
économiques. Le discours du premier
ministre avait droit a une interpretation bien-
veillante.
La déclaration ministérielle doit donner
satisfaction aux plus difficiles. Nous avons li-
mité pendant quelques jours le payement des
dommages jusqu’au moment oh les études
prescrites seront terminées. Les circulaires ne
seront pas mamtenues.
Je puis dire que dès a présent le paiement
de la reconstruction des maisons détruites a
été repris. Nous n’avons pas attendu, pour
agir, l’interpellation de ^honorable membre.
Mais chacun appréciera que nous puissions
payer en titres ce qui n’est pas absolnment
nécessaire a la reconstitution dn foyer du sini-
stré. Notre conduite est absolumejjt raison-
nable, et je suis convaincu que les*intéressés
seront les premiers a reconnaitre la justesse
de notre attitude. (Trés bien sur divers
jbancs.)
Pas du tout, M. Van de Vyvere, votre
attitude n’est pas juste. (N.D.L.R.)
La séance publique s’ouvre -
Sont présents MM. Sobry, Dr/
Nieuwenhove et Van der Mersch
MM. Iweins, Bouquet, Delhem S?
Declercq, Van Alleynnes et Glori.
Iers M. Versailles, secrétaire.
M. Colaert, encore indispose
excuser.
1. Le procés verbal de la té
dente est approuvé sans observatie
2. - Propriélés communale*. Ré^
bail. Le locataire d’un des fossés du - -
part demande la résiliation de son bail
qu’il ne sait pas quand il pourra ètre eni
session de 1 dot. F
3. l’ente de terrains d Boesinghe. -—Md'
fication des conditions. - M. le Gouver^ i
demande que le cahier des charges de la vent
stipule que les acquéreurs de ces terrains' I
batir soient tenus de rebatir dans les troi 1
ans. Adopté. r
4. Modification des Rrmoiries de la vilh 1
Les decorations framjaise et anglaise né I
cessiteront une modification dans ces armoj.
rit». Faut-il les pendre au blason d’Ypresi
Le Conseil héraldique a fait du chichi ausuje 1
de la couronne qui surmonte le blason, ai
lieu de répondre a la question. II prétend qut
nos armoiries fixées en 1844 sont erronées
avant d’examiner la demande actuelle.
C’est une question palpitante d’intérêt qn
a besoin d’etre mieux étudiée. Remise.
5. Alignement de la rue de Dixinude,-
L’alignement nouveau est approuvé. i
6. Reglement communal sur le debit di
pain. Modification. Les boulangers deli
ville demandent certains changements ai
règlementcommunal- Il s’agit de questions dr
détail qui gènent inutilement les boulangers
sans utilité aucune pour le public. Leurde
mande est admise sauf en ce qui concern
celle d’imposer aux boulangers étrangen 1
l’obligation de se rendi e au bureau de police
a toute réquisition des agents pour y toe
peser leur pain. Cette obligation existe déja.
Le Conseil trouve aussi inutile de faire une
exception spéciale pour les pains des établis-
Le Roi s’émeut
Le Peuple confirmant [’information que
nous avons publiée jeudi écrit ce matin
La presse raconte que le roi a re<;u M. Mi
chel Levie. On ajoute que l’entrevue a eu
pour objet l’initiative prise par l’ancien minis
tre en vue de créer une Ligue en faveur des
restrictions ceüvre a laquelle nous souhai-
tons bien du succès auprès de tous les profi
teurs et gaspilleurs de guerre et d’après-
guerre.
Mais nous croyons pouvoir affirmer qu’il a
encore et surtout été question de bien autre
chose, chez le roi. Depuis quelques semaines,
en effet, il se développe une vive agitation
parmi les sinistrés de guerre non encore dé-
domtnagés c’est dans les régions dévastées
que l’émotion est particulièrement grande.
Dans le pays d’Ypres, on a payé pour 5oo
millions de dommages il en resterait tout au-
tant a liquider mais M. Van de Vyvere, par
des circulaires dont nous avons parlé deux
fois déja veut maintenant ajourner en tout ou
en partie la liquidation en espèces de ce qui
reste a payer.
II ne s’agit pas d’une revision générale,
égalitaire, des gros dommages qui ont pu en
trainer des abus il s’agit de traiter les der-
niers venus, et surtout les petits, autrement
qu’on n’a traité les heureux, actuellement
payés.
Une réunion des mayeurs, tenue a Ypres, a
décidé d’envoyer un télégramme au roi et de
demander audience au souverain.
Une assemblée des délégués des sociétés a
eu lieu a Ypres. dimanche, on y a entendu des
discours virulents, un nouvel appel au roi a
été rédigé et envoyé. Les délégués des com
munes ont déclaréqueles conseilscommunaux
feraient grèvesi onne fait justice aux sinistrés;
au sein des coopératives de dommages de
guerre, la lutte s’organise une manifestation
aura lieu a Ypres, avant Paques.
Et la Fédération des Coopératives de dom
mages de guerre va parait-il dispa-
raitre elle ne servirait plus a rien elle avait
re^u de l’argent, il lui reste 700 millions sur le
dernier emprunt, mais c’était pour tout le
monde, tandis que maintenant c’est le minis
tre qui veut opérer des classements parmi les
sinistrés.
Eh bien c’est de tout cela que le roi a
voulu entretenir M. Levie, président de la
Fédération Pourquoi done toute la presse
se tait-elle sur les graves mesures prises par
MM. Theunis et Van de Vyvere Croit-elle
que c’est une affaire qu’on étouffera
déja.
7. Reglement de police sur le carnet
Modification. M. Bouquet observe que
trois jours de carnaval se sont passés dans Ij
plus grand calme, que par conséquent il11 y
a pas lieu de mettre des défenses spéciale8
pour les deux jours de carnaval encore a
venir. ,..S
La proposition de modification est adfflis^
8. Location de propriélés rurales des
pices., «- Admis.
9. 10. - Comptes du Bureau de bie^fi
de 1922, Budgets pour 1928.
Sobry fait rapport. Adopté.
11 .-Pabrique d'église de St-Martin.
et achat de terrains. II s’agit d un eC
de fonds, nécessité par suite d un'
au coin de la rue Jansenius et de la
Martin. Admis.
13. Numérotage des maisons. -
judication pour la peinture des num
maisons a Ypres a eu lieu. Neut P'°P
ont été soumises. Elles
bre de 5ooo maisons. anasP*
M. l’échevin Sobry necomprendP f
quoi on a fait une adjudication P-
numéros. II préférerait de petites p
émail. djudical
M. Van Nieuwenhove -
n’a pas été faite pour 5ooo numero
numéro. Avant la guerre, la V1
peindre tous les dix ans.
d’Ypres
8 Mars
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12. École industrielle. Budget
dification. Admis.