4e Année, N° 50 - 29 Mars 1924 ejaar, N° 50-29 Maart 1924 Ftarsdre «a Sa rescousse ’t Gevaar is En dringend de nood». ft Btheer, Opstel en Aankondigingen Yperstraat, 21, POPERINGHE Rédaction, Administration et Publicité Rue d’Ypres, 21, POPERINGHE BRUYÈRE. r f? Abonnement8 fr. 50 per jaar Buitenland 13 fr. Men kan inschrijven in alle Belgische postkantoren Abonnement 8 fr. 50 par an Etranger 13 fr. journal hebdomadaire de 1’Arrondissement d’Ypres Organ© de 1’Association des Sinistrés, des Clubs Yprois, etc. het werk Weekblad - voor het Arrondissement Yper Orgaan der Vereeniging der Geteisterden, der Ypersche Clubs, enz. C’est sans curiosité que nous avons lu le programme de notre ex et toujours nouveau ministre des Finances, certain, que nous étions, d’entendre ébaucher les mêmes idéés et les mêmes prin cipes que ceux poursuivis pendant le précédent régime. Idéés de compressions, principes d’augmentation des taxes. Tout cela serait trés acceptable, si notre Premier» necraignait pas de développer quelque peu ses projets de compressions en pro- mettant par exemple 'de s’attaquer a certains organismes lesquels, au su et au vu du pays .tout entier, possèdent une quantité de rouages inutiles. Notre ministre Van de Vyvere pourrait a ce sujet donner des renseignements précieux a notre hautement précieux ministre des Finances. Et quant aux taxes, avant de vouloir frapper le commun des wortels, M. TllEUNisne pourrait-il étabïirla part d’intervention, dans la balance de notre bilan financier, de tons ceux qui oat aide a appauvrir le pays. Il en est ainsi de certaines de nos- banques qui ont récolté des mil lionspar centaines au moyen de leurs honteuses speculations sur le franc. 11 en est ainsi de certaines industries, dont l’honnête depute Buyl, a dénoncé les basses manoeuvres. Il en est ainsi de tous les Zeep,, de tous les accapareurs qui pen dant et après guerre, en poussant a la hausse des produits alimentasres, ont aide a. déprécier notre monnaie. De tout cela notre Premier n’a eu garde de souffler mot. Et il s’est bien gardé aussi de prononcer la moindre parole d’apaisement a l’égard denossinistrés. A peine a-t-il effleuré la question des dommages. Encore l’a-t-il fait de telle fa?on, que, pour celui quisait lire entre les lignes, il laisse entrevoir un horizon sombre et menacant.^ N’ayant pas rétracté son projet de restrictions relatif aux dom mages de guerre, il nous accorde le dioit de considérer la bataille déclanchée entre les sinistrés et 1’Etat. La bataille Soit I... Elie sera longue, elle sera rude, mais comme nous Font fait entrevoir les membres de notre État-Major,nos Buyl, nos Bruneel, nos Vandromme, nos Glorie, nos Rabav, tous nos bardis lutteura de la première heure, la victoire couronnera nos efforts. Flandre lala rescousse Il faut que notre manifestation da i3 avril, qui symbolisera le réveil du lion endormi, soit digne e: imposante. Elle sera digne, si nous nous imprégnons bien de Fidée que nous lemplissons le beau róle dans la tragédie que nous jouons centre 1'Etat, la defense du droit centre 1’arbitraire. Elle sera imposante, si la Flandre toute entière ve»t bien se rendre compte qu’il est de son devoir, plus que jamais, d’appliquer notre devise 1’Union fait la force Aucune excuse ne sera valable. En cette lutte supreme, tous, nons nous tronverons sur a rec e’ La coupe des injustices, dont nous avons été abreuves, deborde. Nous en avons assez d’etre considérés comme des panas. Nous ne voulons pas subrr les consequences de 1’appauvnssement du pays. Que 1’on fasse payer les responds et non pas les vrebmes Depuisdix ans, nous attends avec patience et ^nnous rende nós foyers, que I’on rétablisse nos routesi et notre «anal, facteurs indispensabies a la renaissance de aos Ottens, avec des ressources bmitées par S’absence de notre «>mmerce »»tre industrie, eontre 1» vie, rendue cbè», l'autre cóté de la Flandre, empslent dans ca-res, ^e'-q>loitation de la misère pub li que. Assez de patience, assez de resignation- Nóus réclamons notre droit a la vie, au même titre que ceux qui n’ont pas souffert financièrement de la guerre. Nos revendications sont honnêtes. Nous voulons la justice, nous voulons l’égalité. Notre Souverain a dit Un peuple qui défend ses droits s’impose au respect du monde. Ce peuple ne peut périr. Eh bien nos droits nous les défendrons jusqu’au bout tous pour un, un pour tous. Mais plus de lois nouvelles, plus de promesses, plus de paroles. Les paroles et les lois ne sont que vains chiffons de papier, aux yeux de ceux qui sont chargés de les faire appliquer. Ceux Id ont perdu notre confiance. Nous voulons des actes et nous ne rentrerons nos griffes que le jour ou nous aurons obtenu satisfaction, c’est a dire application pure et simple de la loi et retrait det honteuses et immorales circulaires restrictives. Il faut que le i3 avril prochain, nous en fassions le serment solennel. Flandre a la rescousse Het is niet meer mogelijk zei Minister Theunis - van herstel voort te zetten zooals het aangevangen werd. In klare en duidelijke taal wil dat zeggen Er is geen geld, bijge volg betaal ik niet meer 1 Welnu, ’tis onwaar geld is er, in overvloed De Regeering heeft het maar te grijpen waar het is Na den wapenstilstand werd, aan de markenbezitters, in drie maanden tijd, zeven milliard frank uitgekeerd, omtrent zooveel als er, sedert den oorlog, aan de geteisterden werd uitbetaald Bij al degenen die behendig met den vijand heulden en tot den laatsten penning hunne in slijk en bloed opgeraapte marken uitgewisseld kregen, daar heeft de Regeering voor plicht het geld te halen Er is geen geld... En sommige banken wonnen en winnen nog honderden millioenen met het schandalig spekuleeren op den frank. Er is geen geld... En sommige naamlooze vennootschappen verwezenlijken ontzaglijke winsten l Er is geen geld... En honderden woekeraars jagen voortdu rend de prijzen der levenswaren op In plaats van de voormalige markenbezitters, de handelsschuimers, woekeraars en zwendelaars te lijve te gaan, heeft de Regeering niets beters gevonden dan de geteisterden opnieuw te slachtofferen Tegen ons alleen is de strijd begonnen, Welnu, wij zijn mans genoeg om ons te verdedigen A Hen in ’t gelid Hand in hand Eén voor allen en allen voor één Bestrijd zal lang en lastig'wezen maar wij zullen zegepralen l Wij w!!!®n wat is Sech! Er> winnen wat wij wiiisn S Zondag 16 Maart hadden wij te Dixmude een groote protestbe- tooging die den meesten bijval verwierf. Zondag i3 April hebben wij te Yper de lyionsterbetoosing der Geteïsterd^rt Die betooging weze indrukwekkend en grootsch, waardig van de geteisterden en waardig van-de schoone zaak waarvoor zij uit al hun, krachten zullen strijden Aide geteisterden van de verwoeste streek moeten er tegenwoordig zijn. Hun plicht is met ons te eischen dat de wet op het herstel der HET LA REGION D ’VP I IE! Naamlooze artikels geweigerd Les articles non signés sont refuses ÏJ awwbim—m- m mwi> «na—mtomb On peut s’abonner dans tous les bureaux de paste Beiges VPERSCHE i

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 1