L' Audience JFtoyale Voor de Geteisterden Geteisterden, Zondag 13 April, allen naar YPER. Kamerzitting van 18 Maart oorlogschade geheel worde. Sire, Seuls ceux qui, comme Vous connaissaient le Front aux temps de l’annistice pouvaient se faire une idee de ce qu’il faudrait de travail j>our réparer le désastre. La plupart croyaient jmème la restauration irréalisable. .Le droit a la reparation proclamé et orga- misé par votre Décretloi du 2-3 Octobre 1018 fit alors entrevoir aux malheureux exiles la possibilité pour eux de se refaire un nouveau foyer dans leur ancien pays. A Votre parole Geteisterden, in alle geval allen naar de monsterbetooging te Yper op Palmen - Zondag Indien het onderhoud onzer burgemeesters niet Zijne Majesteit den Koning mocht luk ken tot het intrekken der hatelijke ministe- rieele omzendbrieven en tot het behouden, in de frontstreek, van het wettelijk regiem zon der de minste verandering, blijft het nochtans hoogst noodig aan onze monsterbetooging den groo’st mogelijken luister te geven; op I’al men-Zondag moet Yper opgepropt zijn van geteisterden. Men moet eens voor goed weten te Brussel dat wij moede zijn, en dat, in ’t vervolg, wij willen behandeld worden als Belgische burgers en niet als slaven zon der rechten. Dus, in alle geval, allen naar Yper op 13 April. en onvervalscht toegepast du Front puissent travailler Si un changement venait de i treindre les droits garantis a nos habitants, [’administration de nos c- du Front deviendrait dorénavant totale* impossible pour nous. Pliant en Vous tout Tespoir de nos fanfl les, nous avons I’honneur d’etre, Sirp Votre Majesté, les trés dévoués sujets. 6 Cette audience a eu lieu kier, vendredi, a u heitres. Torts nos bourgmestres se sont rendus a Bruxelles par le premier train, soit par Corte- inarck et Gand, soit par Coniines, Courtrai. Forces a imprimer noire journal dès le ven- dreli midi, il nous est impossible d’avoir des nouvelles avant de mettre sous presse. Mais nous communiquons ci-après le texte de la belle sup- plique dont M. Deleu (Messines) allait donner lecture a Sa Majesté. MMles Ministres Theuuis ■ct Van de Vyvere assistaient a I'audience. JI leur a etc remis une note exprimant nos désidéra- tas. En somme celles ci sc resument en une .'eule chose Qu’on ne touche plus a la loi, mais qu’on 1 applique loyalement et qu’on paie. Espércms que cctte demarche réellcment extra ordinaire, de nos bourgmestres, aura pour effet d’ouvrir les yeux de nos gouvernants, et que la Belgique se décidera d ne pas miner une seconde Jois le I’rontet d ne pas mettre son honneur au niveau de celui de I’Allemagne. Supplique au Roi Sire, Notre première pensee, enparaissantdevant Votre Majesté, est de Vous exprimer la pro- fonde reconnaissance de nos communes sinis- trées. Elles connaissent l’affection que Vous leur portez depuis que Vous avez demeuré pendant cinq ans de guerre au milieu de leurs tristes ruines. Et a votre souvenir, vient s’ajouter dans les cceurs de nos populations l’adoration envers sa Majesté la Reine qui parut a tous comme l’Ange de la charité et le symbole du courage fémiuin a cette terrible époque. Sinistrés, tous a Ypres en tous cas le Dimanche des Rameaux Si l’audience du Roi a eu pour résultat le retrait des odieuses circulaires ministérielles et le maintien chez nous da regime légajsans changement, il n’en est pas moins indispen. sable de donner a notre manifestation le plus grand éclat possible. II faut qu’on sache une bonne fois a Bruxelles que nous sommes las, et que nous voulons a l’avenir être traités comme des citoyens Beiges en non comme des serfs sans droit. Tous a Ypres done en tous cas. De Heer BtiYL- Ik wil thans de aandacht der Kamer vestigen op het vraagstuk van het herstel der verwoeste gewesten. In zijn redevoering van zo Februari tU heeft de heer Tkeunis een waarlijk ontstellende verklaring afgelegd, die onder de bevolking der verwoeste gewesten, zoowel in t land als in Vlaanderen, heel wat beroering e*1 zelfs verontwaardiging verwekt heeft- Ik heb een aantal protestbrieven ontvan gen. At deze brieven betoogen, in hoofdzaa'. dat de verklaring van den Eersten ■onwaardig is van eene Regeeristg die de rechtmatige eischen te verdedigen vatt die door den oorlog het meest geleden hel efl- (Zeer wel zeer wei 1 op verschillende M der uiterste linkerzijde). Katholieke ‘*ur^c meesters uit Wallonië schrijven mij 1 nieuwe politiek der Regeering in e logsschade onduldbaar is, en dat zij 10 uiterste krachtdadigheid dient bestreden-^^ De verklaring van den achtbaren Minister komt op het volgende neer - Het is niet meer mogelijk het u ere, M 't herstel voort te zetten zooals het 3- vangen werd. Er drent namelijk in. ovenvegi®?^* ALLEN NAAR YPER met muziek aan ’t hoofd en ontplooide vlaggen Wij willen en eischen volledig herstel, rust en vrede na tien jaar miserie Wij willen en eischen onze haardste den terug, onze wegen, onze vaart, onze openbare instellingen. Wij widen en eischen hel Recht op het bestaan zonder handel, zonder nijver heid gaan wij opnieuw den dieperik in Geen beloften meer, maar daden Wij, die de gruwelen van den oorlog aan den lijve hebben gevoeld, hebben er genoeg van als paria’s behandeld te worden. Het machtig begrip van gelijkheid eischt dat er geen twee soorten van Belgen zijn de oorlogsslachtoffers en... de anderen. Geteisterden, allen in de bres Eendracht baart macht Herdenkt de wijze woorden van uwen Koning: Een volk dat zijn rechten verdedigt dwingt ’s werelds eerbied af. Dat volk kan niet vergaan. Ons heilig recht op herstel verdedigen wij tot het uiterste. Leve de wet, weg met de omzendbrieven Den 13 April wordt te Yper den plecht igen eed gezworen geen oogen- blik meer te rusten tot het onheil dat ons allen bedreigt, voor altijd en voor goed is afgeweerd. Royale, le Gouvernement vint ajouter 1 enga gement solennel de la Belgique au nom de la solidarité Nationale. Cette double pat ole a décidé du retour de nos populations. Nos habitants sont rentrés et avec l’aide pécu niaire du Gouvernement se sont mis a 1 ou- vrage. Et le miracle s’est fait. Avec une ardeur et une tenacité qu’aucune autre population au monde n’aurait pu surpasser, nos sinistrés du Front ont retourné leur sol natal et com- mencé a rebatir leurs communes. 1) une hor reur oü n’existiicnt que des trous remplis d’eau, des tranchées et des fils de ronce, et quelques cent mille obus non explosés, oü des poteaux seuls, indiquaient remplacement des villages disparus sans a peine laisser des ruines, nos habitants ont refait une partie jeune, vivante, et aux arbres prés, aussi belle presque qu’avant. II ne leur a fallu que cinq ans. Or, voici qu’aujourd’hui le Gouvernement semble regretter l’aile indispensable qu’il nous a solennellement assuré. Des difficultés financières l’engagent a demander des sacri fices aux beiges et au lieu de s’adresser a ceux qui n’ont pas encore fait de sacrifices, il annonce que c’est a nos admirables victimes du Front qu’il les imposera. S’il en est ainsi, et malheureusement les premières inesures prises confirment nos appréhensions, c’est notre ruine irrémédiable cette fois, Earner regret pour nous d’etre revenus et d’avoir eu confiance dans la parole de la Belgique. A 1’heure de ce danger suprème, les sinis trés du Front, comme en 1914 la Belgique, mettent en Vous leur dernier espoir Et nous voici, Sire, a vos pieds. La decision du Gouvernement p'ovient uniquement de ce qu’il ignore nos conditions d’existence, tout juste comme, nous, nous ignorions les conditions d’existence dans la Belgique envahie. Le fait d’arrêter proyisoirement les paie ments met déja dès maintenant tous ceux qui reconstruisent en difficultés avec les entrepre neurs. Les procés et les faillites s’abattront sur le front comme jadis les obus. Il ne faut done pas, Sire, qu’il soit touché en quoique ce soit aux engagements qui nous ont fait retourner en Belgique. Les sacrifices, nous le répétons, doivent être detnandés a ceux qui n’en ont pas encore fait autant que nous. Nos populations, justement alarmées, ont droit a ce que leurs autorités commu- nales, les seules avec lesquelles elles sont en contact journalier et qui vivent de leur vie, fassent 1’impossible pour détourner d’elles une catastrophe cette fois irréparable. C’est la démarche extreme que nous venons 'faire auprès de Vous. Et voici ce que nous Vous demandons Si une loi restrictive des droits a des dotn- mages est proposée, elle ne pent pas être applicable aux sinistrés du Front Ypres-Yj er. Au contraire, les lois actuelles y doivent tes ter désormais inchangeables, et loyalement appliquées, les paiements doivent se faire en espèces, en leur entièreté, et rapidenient, les Tribunaux doivent fonctionner chez nous comme auparavant, les Chambreset les Com missions Arbitrales supprimées doivent être rétablies les fonds de nos emprunts ne peu- vent pas être détournés de leur destination directe la Fédération Nationale des Coopé- ratives, qui ne coiite riena l’Etal, doit conti nuer a gérer seule la distribution de notre avoir qui lui a été confiée au besoia, la Fédération arrondissementaie des coopera tives Ypres-Yser saurait la reraplacer chez nous les mesures contre les cesstonnaires, sans le travail desquels, nous le prodanions hautement, le Front n’aurait pu revivre, doi vent être retirées (les petits cessiontiafres en patissent le plus). Ln un mot, Sire, nos popuIs-Sons Vo*us supplient d’intervenir de toute votre .grande influence pour que les garanties que noos ont été données ne soient pas violées, pour qu’em Rede van den Heer ne change plus nos lois mais qu’on 1^*” telles qu’elles sont. Depuis deux eSe*écute sommes continuellement agités na ^S’ n°Us de changements nouveaux et la m antlOtlCe atermoiements, émus par des circulai^ des trictives. II est grand temps que nos^inist^ sans 'nquiétu^ nouveau res‘_ malheureux c°mmunes -ment

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 2