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T
Cie,
II
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M. Van de Vyvere continue
^evue de la Presse
15-4-1924
Nous reproduisonsci-après encore quelques
articles relatifs a la grande manifestation
d’Ypres.
Persoverzicht
Hieronder geven wij nog eenige artikels
over de monsterbetooging der geteisterden te
Yper.
15-4-1924
reparations des dommages de guerre, en
payant les uns en argent et les autres en titres.
Ils ont fait appel aussi aux Beiges qui n’ont
pas souffert de la guerre, pour obtenir justice:
justice dans la légalité.
Des télégrammes ont été adressés au Roi
et au premier ministre. La manifestation s’est
terminée en ordre vers 17 heures 3o.
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wat zij er van denken.
La Metropols
Une grande manifestation
des sinistrés a Ypres
La Federation des Sinistrés a organisé
dimanche après-midi, une imposante manifes
tion a Ypres. Le cortège, composé de sinis
trés du front beige et comprenant quelque
douze mille manifestants venus de tous les
coinset villages illustrés par nos communiqués
de guerre, a défilé pendant cinq quarts d’heure
dans un calme parfait. Après la manifestation,
différents orateurs ont, dansles deux langues,
et sur des estrades élevées dans les ruines
des halles d’Ypres, dressant leurs pans de
murslamentables, haranguéla foule compacte.
Les sinistrés, disaient-ils, ne peuvent être
frappés deux fois une fois pendant la guerre
et une fois après la guerre le pays doit être
solidaire devant les ruines il faut chercher
1’argent et les sacrifices ailleurs que chez les
sinistrés.
Ils ont lancé un appel émouvant aux Bei
ges qui n'ont pas souffert de la guerre, procla
mant bien haut qu’ils ne sont pas des révolu-
tionnaires et qu’ils ne demandent que justice
dans la légalité. La loi c’est la loi, mais qu’on
ne la change pas par des circulaires ministé-
rielles qui modifient la loi au détriment des
sinistrés.
Après la manifestation, des télégrammes ont
été adressés au Roi et au premier ministre.
Courrier de l’Escaut
TFRES
La Manifestation des Sinistrés
La Fédératiop des Sinistrés a organisé hier
après-midi une imposante manifestation a
Ypres. Le cortège composé de sinistrés du
front beige et comprenant quelque douze mille
manifestants venus de tous les coins et villages
illustrés par les communiqués de guerre, a
défilé pendant cinq quarts d’heure dans un
calme parfait. Après la manifestation, diffé
rents orateurs ont, dans les deux langues, et
sur des estrades élevées dans les ruines des
halles d’Ypres, dressant leurs pans de murs
lamentables, harangué la foule compacte.
Tous les orateurs ont blamé le gouvernement
de ne pas avoir mis tous les Beiges sur le
même pied dans la question des reparations
des dommages de guerre, en payant les uns
en argent et les autres en titres.
Après la manifestation, des télégrammes
ont été adressés au Roi et au Premier minis
tre.
pathétiques appels a l’épargne publique.
Maintenant c’est fini, les vendanges sont
faites, les poires sont cueillies... Les poires,
inutile de vous dire oü elles sont...
P. B.
La Libre Belgique 15-4-24.
Dans la ville en reconstruction, abondam-
ment pavoisée, s’est déroulé dimanche après-
midi un co*tège représentant toutes les com
munes de l’arrondissement et du Courtraisis.
Elles avaient délégué a cette manifestation
une douzaine de milliers de participants, avec
musiques, pancartes et bannières. On remar-
quait également un groupe louvaniste Mlle
Keignaert, bourgmestre de Gheluvelt, était a
la tête des manifestants de sa commune. Les
anciens combattants et invalides étaienr aussi
nombreux. On a compté, en outre, une ving-
taine de milliers d’étrangers.
A l’issue du cortège, des discours ont été
prononcés.
Les orateurs ont protesté contre la décision
du gouvernement de ne pas mettre tous les
Beiges sur le même pied dans la question des
Nieuws van den Dag 15-4-24
Voor de Verwoeste Gewesten
Grootsche Betooging te Yper
Herhaaldelijk hebben wij gewqzen op de
groote onrust en misnoegdheid, welke onder
de geteisterden van de verwoeste gewesten
werd verwekt door de verklaringen van M.
Theunis over de beperkingen in zake uitbe
taling der oorlogsschade. Die ontevredenheid
werd nog verhoogd door eene reeks omzend
brieven, welke de bevoegde minister uitvaar
digde, als gevolg van de verklaringen van M.
TheunisKrachtens die omzendbrieven werden
sommige uitbetalingen stop gezet, anderen
werden vergoed met onverhandelbare titels,
enz. Terecht vroeg men zich af wat er ging
geworden van de geteisterden, die nog steeds
zitten te wachten op hunne vergoedingen. Van
overal rezen er dan ook klachten en protesten
op. De toestand was bijzonder erg in het
arrondissement Yper. Men weet dat de burge
meesters van die streek bij Z. M. den Koning
verzet zijn gaan aanteekenen tegen de beper
kingen in zake oorlogsschade. Ook bij de re-
geering werd er aangedrongen op de eerlijke
toepassing van de wet op de oorlogsschade.
En onze lezers hebben in ons blad de bespre
kingen kunnen volgen, welke over, die kwestie
gevoerd werden zoo in het Paleis als in de
Kamer. De burgemeesters van het Ypersche
hadden den Koning en den minister eene reeks
wenschen overgemaakt. Het antwoord op die
wenschen is Zaterdag in ons blad verschenen
en men heeft met genoegen kunnen vaststellen
dat de geteisterden op meest al de punten
voldoening bekomen.
Was er dan nog eene monsterbetooging
noodig Toch wel, doch in dezen zin, dat de
beteekenis ervan moest wezen voor de vol
ledige toepassing der wet op de oorlogsschade
en tegen de omzendbrieven, welke den geest
van deze wet trachten te dooden.
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Extrait de La Province de Namur du 18
avril i()24
M. Van de Vyvere continue... a se payer la
tête du Parlement. Celui-ci a voté un ordre du
jour déposé par MM. Bovesse, Van Glabbeke,
Gólenvaux et consorts confiant au gouverne
ment le soin d’assurer la stricte et loyale
application de la loi.
M. Theunis s’était rallié a eet ordre du jour
sans aucune réserve.
M. Van de Vyvere continue a «^interpreter»
la loi, ce qui pour lui consiste a s’asseoir
dessus.
Comme Janus, M. Van de Vyvere a deux
visagesI’un qui respire la bonhomie, la bonté,
la.loyauté. C’est celui qu’il montre aux sinis
trés quand il va les voir dans leurs ruines et
aux députés quand il leur parle a la Chambre,
la main sur le coeur, affirmant la pureté de ses
intentions. L'autre visage, infiniment moins
séduisant, est celui d’un procédurier retors
qui s’éclaire d’une joie diabolique quand il a
trouvé le moyen de se moquer de la loi, de la
rendre inopérante et de n’en faire qufa son
caprice. C’est le visage que connaissent les
fonctionnaires qui l’aident dans sa triste be
sogne et collaborent avec lui a la redaction
dé. ces circulaires qu’on croirait sorties de
l’ihiagination d’un entrepreneur de démoli-
tidns...
Le Parlement croyait avoir mis fin aux
fantaisies persounelles de M Van de Vyvere.
Le Parlement a été roulé une fois de plus.
M, Van de Vyvere a refait de nouvelles circu
laires qui continuent a créer des catégories
de sinistrés. On ne paiera plus, d’après ces
nouvelles dispositions, que 10.000 francs en
espèces pour les mobiliers le reste sera payé
en titres, au porteur cette fois et négociables
(auprès de qui, dans quelles conditions a
trente ans d’échéance.
Après le ie< janvier 1924 les intéréts des
•titres délivrés ne sont plus payés en espèces,
mais en titres Enfin, en ce qui concerne les
immeubles, on paiera intégralement le ces-
sionnaire, sauf quand il y a spéculation,
auquel cas on ne paiera qu’en titres- Le paie-
ment en titres est done dans la pensée du
ministre une sorte de pénalité, un régime de
défaveur, pour sinistrés peu dignes d’intérêt.
Bel aveu a épingler Mais qui dira quand il y
a spéculation Qui le ministre parfileu ou
ses bureaux, ce qui est encore plus triste,
quand on connait l’esprit qui les anime. Voila
tout le fond de l’histoire I
M. Van de Vyvere est un type dans le genre
du Laurent XVII de La Mascotte vous
savez bien ce vieux dróle qui s'écrie A quoi
done servirait le pouvoir si ce n’était pour
faire de l’arbitra-ire
Ce qui est surprenant, c’est de voir avec
quelle docilité, quelle indifference on laisse ce
politicien s’emparer des Dommages de guerre,
en faire sa chose, son fief.
La Fédération des Coopératives pour Dom
mages de guerre a été réduite peu a peu au
role de simple caissier elle subit avec une
résignation qui frise la complicité toutes les
fantaisies personnelles du ministre dont l’au-
dace estfaite de sa timidité. Il arrive même a
certains de ses dirigeants de se faire l’avocat du
Diable. Les protestations d’indépendance de
jadis sont oubliées. Il s’agissait alors d’apai-
ser les assemblées houleuses et d’adresser de
1 -j
