I Huis R. Asaert-Salomé Pourquoi Ie Gouvernement n'a plus d’argent pour nous communikant een gp00t pOFtFSt ÏH S6pïa 81S (jeSCheilk. I I Photograaf in de Boterstraat geeft, ter gelegenheid der PLECHTIGE COMMUNIE, aan ieder Alle slach van portretten aan genadige prijzen. - BEST VERZORGD WERK, Renaissance en Fiandre Finances eS Sharks 1 Les Enquêtes de l’Action Nationale Monsieur le Ministre Van de Vyvere a Dixmude Les Profiteurs de la Guerre par Arthur Rotsaert Séance du Sénat du mardi 29 avril. M. le Ministre Theunis declare ne pas voir la possibilité de faire souscrire un emprunt forcé par Ceux qui ont detenu des marks pen dant la guerre, l’échange de ces marks n’ayant pas été fait avec l’idée qu’on y reviendrait et du reste le controle n’en serait pas possible. Bon nombre de profiteurs de guerre ne seront done pas atteints tout en ayant été régies au coefficient 3 OU 4 de leur valeur a Tarnlistice, de marks rassemblés par mon- ceaux durant que nos piots faisaient le sacri Mais... pour les sinistrés il n’en est pas de même que pour les détenteurs de marks. La loi a peut-être bien été faite avec 1’esprit de ne plus devoir y revenir, toutefois quoique les lois ne changent pas, les circulaires en modi- fient l’application... Est-ce justice Prendre a la gorge les profiteurs, fut ce sim- plement les obliger a un emprunt, n’y son- geons guère dit M. le Ministre, nous ferions trop de mécontents. Mais tondre les sinistrés, ruiner les cessionnaires, voila besogne facile, ces gens ne sont pas encore payés. A la demande de M. Van Fleteren s’il n’y a pas possibilité de controler l’échange des marks, M. le Ministre répond qu’il ne voit pas encore comment cela finirait et que 1’on irait au devant d’un nombre énorme de procés, ce qui j etter ait un trouble cpnsidérable dans tout le. pays. Mais les restrictions aux sinistrés ne peuvent troubler que ces derniers, dés lors pourquois’enintéresser, ils sontpeunombreux, ces gens, las de crier, se tairont ■d’eux-même. Vous vous trompez M.> le-Ministre, plus on nous tirera I’.oreille plus fort nous crierons. A Nous lisons dans l’ Action. Na ionale Partiele suivant qui intéressera tons nos lecteurs. Tous les journaux ont publié la lamentable aventure arrivée a un mutilé de guerre, devant le Tribunal de Vilvorde. Quand ce malheu- reux est revenu de la guerre, il a trouvé sa maison dévastée et vidée de tous ses ineubles, faiences, batterie de cuisine, etc. Le fait de la perte est établi, mais le préjudicié n’a pas pu prouver que la dévastation a été accomplie par les Boches’ ou d’autres personnes pen dant la période de désorganisation des pou- voirs publics. Et voila... Le mütilé, qui se trouvaitdel’autre cóté de l’Yzer, n’apu réunir, a Vilvorde, pendant l’occupation, les témoins nécessaires. Au fond, la décision est inspirée par les circulaires ministérielles, enjoignant aux tri- bunaux de dommages de guerre de compri- mer la dépense, paree que les Boches ne paient pas ou paieront fort peu. Voila de la,belle économie Pourquoi n’agit-on pas de même a tous les degrés des catégories de personnes qui sont intéressées aux paiements a faire par l’Alle- fnagne Pourquoi supprime-t-on quelques centaines de francs a un malheureux dont la ruine est certaine pourquoi est-on si large pour tous ceux qui sont chargés d’encaisser les indemnités que l’Allemagne nous doit La Commission des Réparations et ses sous-commissions, délégations, experts, sur- Tout est pour le mieux a dit M. Van de Vyvere lors de la réunion tenue a Dixmude. Les'dommages de guerre seront payés mais en attendant ils ne le sont toujours pas. Par suite des méchantes rumeurs les sinis trés perdent confiance en eux-rpêmes. Non, il serait peut-être plus juste de tresser une cou ronne de lauriers a ces Messieurs des bureaux de Bruxelles qui par lëurs agissements retar dent le payement en argent aux pauvres sinistrés, a ceux qui par le retard ou le non payement des titres sont cause de l’arrét de la reconstruction, a ceux qui finiront par provo- quer la ruine de certains sinistrés ou cession naires. Les trois quarts de maisons sont recon- struites, a-t-on dit a Dixmude. Combien y en a-t-il qui soient pa'yées, combien ne le seront jamais Les sinistrés dont le .cas est particulière- ment grave seront indemr.isés intégralement, et les autres... qu’en feront ils, créer des catégories, provoquer des injustices La loi est-elle faite pour les uns et pas pour les autres Est-ce justice?... Nous deman ions 1’appli cation de la loi, simplement. l’exemple d’Ypres, Visé et Dinant et bientot d’autres régions manifesteront et malgré tout nous arriverons a nous faire entendre, a faire appliquer la loi, rien que la,loi, et ce a tous les Beiges. A bas les circulairesnous réclamons I appli cation pure et simple de la loi. Sous ce titre, La Dernière Heure du 8 mai relate que pour la région d’Ypres, la renaissance de ce coin dévasté est, dés a présent, presque entièrement accomplie et que Ypres promet d’être bientot 1’une des plus belles parmi les villes de cette importance. Il serait plus juste de dire que si les mai sons reconstruites donnent dans leur ensemble 1’aspect d’une belle ville, il est regrettable qu’une bonne partie ne se reconstruira pas, et qu’il ne restera pas mal de vides. La recon struction est quasi arrêtée par suite des me- sures prises, du défaut de payement, et de la faqon dont sont traités les cessionnaires. La meilleure preuve de sa décadence, e’est qu’en 1924 il y a environ 25oo habitants de moins qu’en 1922, les ouvriers devant s’expatrier, faute de besogne. Voila 1’effet du coup de massue porté par les fameuses circulaires, et bientot Ypres, tel que sa soeur flamande, s’appellera Ypres la Morte. veillants, employés, etc., prélèvent 225 mj lions par an par priorité sur ce que 1’A1[ magne paie. Rien n’est assez cher pour ces Messieurs leurs appointements sont scandaleusemen immoralement exagérés ils ne paient pas contributions, pas de taxe sur les revenu jouissent de l’exterritorialité, voyagent gratu tement. Et qui sont ces hommes qu’ont-i fait pour le pays pour mériter d’être aih engraissés avec 1’argent qui revient at sinistrés Quelles étaient leurs études spéci les qu’ils avaient faites, quels sont leu diplómes, quelle est leur expéiience 4 affaires Le Gouvernement beige honteux sai doute de la situation qu’il a laissé créer, s’e toujours refusé de faire connaitre la comp sition de la délégation beige et les appoi tements de nos délégués. M. Maenhout, a la Chambre, a essuyétro déclinatoires successifs. Ce que M. Theunis ne peut faire, dit-il, faudra done bien que je le fasse moi-mêm Voicidonc la liste des admirablescombattanl des spécialistes et hommes de science, d mutilés et invalides de guerre, des jurist expérimentés et des économistes éminet que les sinistrés entretiennent a Paris. Voiciles appointements qu’ils s’attribuei Délégation Beige a la C. D R. DELACROIX (l) délégué, appointements 1,000 livres mois, actuellement 960,000 francspar: GUTT, délégué adjoint550,100 PERIER, secrétaire général350,000 FURST, secrétaire général adjoint 275,000 BADA, président du S.R.R.N. COLSON, attaché au S.R.R.N. ROMMEL (Pierre), THEUNIS 3ACCHARAH FRER1CHS, président du service financier MARX, conseiller juridique FREDER1CX, secrétaire de Delacroix et de Gutt 225,000 GRENIER, adjoint a VI. Fredericx 125,000 JANSON, chef du service d’infonnation125,000 DEBRUYNE, adjoint i Janson 85,000 DOLIMBREUX, chef du service 1 des archives N1KMILDER, attaché au secretariat général60,000 C ARPENT, attaché au secrétariat 60,000 BORREMANS, attaché au service financier60,000 Beiges a la Délégation Interalliée DENIS, secrétaire général adjoint 275,000 FRERE, directeur du service d’information LUCX, attaché au service d’information DU ROY DE BLICQUY, attaché au secrétariat général adjoint 85,000 - POPLIMONT, attachéla S. R, R. N. 60,000 ROMMEL (Georges), id. 60,000 - Comment ne pas être indignés quand c mpare ces allocations princières auxsala: de ce qu’il y a de plus utile, de meilleur même de mieux appointé dans le pay professeurs d’uni versité, savants illusti magistrats des plus hautes juridictions, mi tres plénipotentiaires, généraux victorieus la guerre, artistes de réputation mondiale, e Je connais un avocat beige d’expérience de reputation mondiale, ancien magist auteur de traités de droit et de jurisprudei Il a perdu a la guerre ses deux fils, les s< enfants qu’il <-üt ses deux étaient tous d (1) Nous prions nos lecteurs de conserver l’accent I en lissnt tous les noms qui vont suivre. re 85,000 325,000 125,000 300,000 16),000 125,000 125,000 125,000 id. id. id. 125,000 225,000 fice de leur sang. Les profiteurs de marks se voyent done effectivement enrichis, et ce sans peine. Quant aux sinistrés on leur alloue un coefficient réduit qui ne leur permettra pas de se rétablir dans leur situation d’avant guerre. Est-ce justice

HISTORISCHE KRANTEN

Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 4