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Huis R. Asaert-Saiomé
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Photograaf in de fBoterstraat I’YPER
geeft, ter gelegenheid der PLECHTIGE COMMUNIE, aan ieder
communikant een gr00( portret in sepia als geschenk.
Alle slach van portretten aan genadige prijzen. - BEST VERZORGD WERK.
I1 Il III
Conseil Communal d'Vpres
Séance publique du samedi 31 mai 1924
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Weefnijverheid te Yper
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Hieronder volgt het verslag door den heer
Gustaaf DELAHAYE voorgedragen in den
Gemeenteraad ter zitting van 3i Mei 1924
Over eenige maanden vertrokken uit onze
stad een aantal werkersgezinnen, deels uit
oorzaak van werkgebrek, deels om werk te
verschaften aan hunne kinderen of om meer
dere winst te verwezenlijken.
De tijd is nu niet verbeterd, de toekomst
van onze scad is verre van rooskleurig te zijn,
immers, het stilaan verminderen van den her
bouw, het verlies van sommige vooroorlog-
sche instellingen en nijverheden, dit alles
doet een zekere crisis ontstaan, die zich reeds
laat gevoelen op alle gebied vele van onze
neringdoeners zien met angst de toekomst te
gemoet.
In sommige werkersmiddens wordt van
niets anders gesproken dan van in massa weg
te trekken naar Frankrijk.
Wel is waar zien wij enkele nijverheidsin-
stellingen weder oprijzen. Andere zullen vol
gen, maar dat is niet genoeg om onze wer-
kersbevolking arbeid te verschaffen, dat is niet
voldoende om ons Yper in den toestand terug
te brengen van voor den oorlog.
Wij overdrijven niet als wij beweren dat de
tot nu toe bestatigde vermeerdering in het
bevolkingscijfer haar toppunt bereikt heeft en
dat deze misschien wel zal zakken indien er
in ’t korte geene krachtige maatregelen zullen
genomen worden om werk te verzekeren voor
de toekomst, dit, door het inbrengen van
nijverheid hier in onze stad. ’tZijn die redenen
die ons aansporen, mijn achtbare Collega
M. Robert Declercq en ik, om aan den Ge
meenteraad voorstellen te doen, die, wij zijn
ervan overtuigd, aan onze Ypersche werklie
den een verzekerd bestaan en misschien wel
een zekeren welstand zullen verschaffen.
Hetgeen wij hier door ons voorstel bedoe
len is het inrichten van den huisarbeid eerst
en vooral voor den weverstiel.
In de geschiedenis van onze stad lezen wij,
dat hier in de middeleeuwen de huisarbeid
bloeiende was, 5ooo getouwen waren in wer-
Sont présents MM. Colaert, bourgmestre,
président Sobry, Van Nieuwenhove, Van
dér Mersch, 'échevins Declérhq, Van Alleyri-
n«s, Delahaye, Delhem, Glorie, Lemahiéu,
ïweins et Bouquet, conseillers Versailles,
secrétaire.
Absents MM. Donck et D’Hu vet tere.
1. Le procès-verbal de la .précédente séance
du 3 mai est approuvé sans observations.
2. M. Ie bourgmestre,. avant d’aborder
l’órdre du jour, propose au, Conseil d’offrir a
Mgr le Cardinal Mercier, a l’occasion de son
jubilé, les hommages de la ville d’Ypres.
Adhesion unanime.
- Alignement de diverses rues de la ville.
M. Van der Mersch., Le plan général
de 1’alignement n’a pas qncore été adopté par
le Comité interministériel. Mais il s’agit d’une
pure formalité, sauf pour le point suivant au
sujet duquel il n’y a pas accord.
Le boulevard de la Porte de Menin a la
Pörte de Lille est encore en discussion. Ce
Comité désire que ce boulevard ait 12 mètres,
en vue de la circulation intense qui pourra
s.’y faire plus tard. Mais le Collége préfère
que cette circulation se fasse par la ville et
nqn pas autour de la ville, et en outre il fau-
dfait exproprier des maisons déja construites
dröü une dépense considerable. Le Conseil a
déja décidé de ne donner a ce boulevard que
ia mètres, cette rue n’est pas appelée a deve-
nir une grande artère. En conséquence, le
Collége propose de ne pas accéder au désir
du Comité interministériel.
A l’unanimité, le Conseil rejette cette pro
position d’élargissement, et approuvé le sur
plus du plan au sujet duquel la ville depuis
loagtemps a pris des décisions.
A huis clos, le Conseil a décidé d’expro-
prier un immeuble Cloitre St Martin de facon
a isoler le theatre qui sera élevé a remplace
ment de l’ancien Parnassus Hof. En séance
publique, le Conseil émet son vote conforme,
a l’unanimité moins une voix.
3. Achat de chaises.
La ville a besoin de disposer d’un certain
nombre de chaises pour les concerts, les dis
tributions. etc. Il faut acheter i5o chaises,
et-tin crédit a eet effet est demandé.
M. Bouquet propose de s’adresser
commerqants de la ville.
Accordé a cette condition.
4. Distribution d’eau. A cquisition de terrain.
Pour l’érection d’un chateau d’eau, la ville
doit acheter un petit terrain. Un crédit de
525 fr. est voté a cet effet.
5. Subside d l’éccle adoptée de St Louis.
M. Sobry expose que, suivant accord entre
la ville et cet établissement, une somme de
5oo fr. par classe doit être allouée. Dans ces
dernières années, le nombre de ces classes a
augmenté de faqon a ce que la somme aujourd’
hui due s’élève a 4870 fr. Le crédit doit done
être voté. Adopté.
6. Les Hospices désirent acheter un petit
terrain rue St Jacques. Le Conseil homologue.
7. Les Hospices cèdent un terrain a
l’Êtat, le long du chemin de fer d’Ypres a
Poperinghe. Le Conseil approuvé.
8. La Fabrique d'église de St Jacques dé
sir# acheter un petit terrain aux Sceurs de
des plus intéressantes. Le Collége devra s’en
occuper afin d’assurer l’avenir de la ville.
M. Van der Mersch, a propos de Ia
confection des listes électorales, justitie la
faqon dont les échevins les ont fonnées. Elles
furent cloturées en temps utile. Il a bien puSe
faire que des personnes décédées aient été
inscrites, nous n’oublipns pas que nous man-
quions de renseignements au sujet du sort de
plusieurs concitoyens. Seulement, ces cas
doivent être bien rares. En outre, nous de-
vons garder comme domiciliés ici tous ceux
qui n’ont pas notifié leur changement de domi
cile. Nous sommes sur ce point tenus d’obser
ver la loi. Pourquoi ne demandent-ils pas
leur changement de domicile Beaucoup ne
le font pas de peur d’être défavorisés au point
de vue des dommages de guerre. Quoiqu’il en
soit nous ne sommes pas fibres de rayer les
absents.
M. Bouquet demande qu’un écriteau indi-
que au public les heures oil les cyclistes sont
admis sur les remparts. Les enfants n’y sont
plus en sécurité nulle part. Appuyé.
M. Declercq demande qu’on fasse des
démarches pour que la rue de Dixmude soit
remise en ordre.
La séance est levée a 5 heures.
St Joseph afin d’agrandir un pen le terrain
destine a recevoir les maisons des vicaires.
Adopté.
q. Bureau de Bienfaisance. Pension de
vieillesse. Intervention.
Le Bureau de Bienfaisance offre 20.000 fr.
a la ville pour aider celle-ci a payer ces pen
sions.
L’offre est acceptée avec reconnaissance.
10. Le comité des fetes de St Pierre de
mande un subside. La ville a versé 1’an der
nier 3oo francs. Admis de nouveau.
11. Fetes communales.
M. Sobry donne lecture du programme des
fêtes communales, dressé par le comité des
fêtes. Adopté.
12. Communications.
M. le ministre Ruzette informe la ville que
le cahier des charges pour la remise en état
de la section la plus mauvaise de la route
d’Ypres a Menin sera approuvé incessamment,
et des propositions ont été demandées de
toute urgence pour la remise en état des
autres sections de cette route, comme aussi
des routes Ypres-Furnes et Ypres-Warnêton.
M. 1’éche.vin Sobry donne lecture des
recettes et dépenses de la ville, d’après les
relevés de M. le Receveur de la ville.
M. Glorie demande oü en est la ques
tion du bassin de natation.
M. Colaert. Cela ne pourra pas se faire
cette année-ci malheureusement. C’est regret
table. De même, nous n’aurons pas mainte-
nant la réédification de l’église St Nicolas.
M. Van Nieuwenhove. M. le ministre
a changé déja deux fois d’avis au sujet du
bassin de natation.
M. Colaert. - Par contre, nous pouvons
espérer que la question du Palais de Justice
aura une solution heureuse d’ici peu de jours.
M. Glorie demande si la ville ne ferait
pas mieux de ne plus être adoptée. Ypres est
comme un enfant sous tutelle.
M. Van der Mersch explique pourquoi
nous devons au contraire y tenir beaucoup.
M. Delahaye. Nopens het vertrek van
werkersgezinnen, drukt de vrees uit dat de
stad nu voor het grootste gedee'te herbouwd
zijnde, wij nu slechte jaren voor de werkers
gezinnen zullen te betreuren hebben.
Daarom vraagt hij de inrichting van eene
weverij en eene school om' de wevers er voor
te vormen. Met de electriciteit kan de huis
arbeid zich verspreiden. Indien wij dat in
Yper konden hebben, zou onze stad het cen
trum worden van die nieuwe nijverheid, die
alreeds in menige omliggende dorpen bestaat.
Er is kwestie van hier eene weverij tot
stand te brengen en de heer Delahaye vraagt
daarover de hertelijke medewerking van al
zijne medeburgers. (Hieronder geven wij het
volledig verslag van den heer Delahaye).
M. Bouquet propose d eriger ici une sec
tion spéciale a l’école pit fessionnelle pour
former des tisserands.
M. Delahaye. Wij hebben een leergang
voor mecaniciens en een voor houtbewerkers.
Het ware geraadzaam hier ook een leergang
in onze beroepschool in te richten om wevers
te vormen. De toelage van de beroepschool
zou moeten verhoogd worden.
M. Van der Mersch propose que le Col
lége s’en occupe. Si nous formons des tisse
rands dans notre école, cela facilitera la crea
tion de nouvelles usines.
M. Colaert. II s’agit d’une question
-
ij!