de ®ncore Route d’Ypres-Menin Nous apprenons, par une communication de M. Ie Sénateur Struye,.que 1’adjudication publique des travaux de réfection de la route de Menin-Ypres aura lieu le 26 juillet courant. Merci a tons ceux qui ont travaillé a obte- nir ce résultat. Il est seulement pénible de devoir constater que ces travaux ne s’appli- quent qu’a une partie seulement de cette route. En sorte que si on s’en tient la, la route Menin-Ypres ne sera pas encore prati- - cable en 1926. Le Gouvernement né voudrait-il pas se rendre enfin compte que c’est la route d’un bout a l’autre qui doit-être rendue a la circu lation Toutes ces demi-mesures coütent plus cher qu’une réfection totale, en une fois. Faudra-t-il au contraire attendre ici encore quatre ans, avant d’etre relié au restant de la Belgique ance totale ou partielle. Ces contes tations portent sur une somme totale de11,144,629 L’article est adopté. Les autres articles du budget sont adoptés sans observation. Les articles du budget des dépenses recou- vrables sont adoptés également sans obser vation. pas du remploi et les dépenses qui s’y rappor tent doivent être supportées par le sinistré. Il importe, en effet, d’éviter que les indem- nités mises a charge de la collectivité devien- nent une cause d’enrichissement sous n’im- porte quel rapport, tant en ce qui concerne les habitations priyées que les établissements industriels. Pour ceux-ci il convient, notamment, après la restauration de i’outillage nouveau, d’exa miner si 1’installation ancienne, outre lavétusté matérielle, n’était pas grevée d’une vétusté économique relativement a la valeur de rende ment de I’outillage modernise. En cas de renonciation totale ou partielle au remploi ou lorsque l’inspection du remploi constate une économie dans l’affectation des indemnités, l’économie peut rester acquise a concurrence de 5o p. c. au profit du sinistré. On évite ainsi le rachat d’objets inutiles. En cas de contestation entre un sinistré et l’inspection du remploi, pour l’utilisation des indemnités complémentaires, le litige est soumis a l’appréciation du tribunal. Le tableau ci-joint donne le résultat des constatations faites par le service du remploi jusqu’a la fin du lr trimestre 1924 Le nombre total des désistements par ac cord amiable s’élève a 2,723 pour fr. 8,947,281 172 déchéances partielles ont été prononcées par jugement pour un total de fr. 1,961,633 764 affaires sont actuellement si- gnalées aux tribunaux pour examiner sont terminéi Pens le sont ayants-droit. a été introduit 264,988 affaires. 233,656 ;s. Il reste done 6,244 affaires instrui- y en a 13,170 qui ne sont pas tout a n» nites et 2,9[8 dont on a dü abandon- instruction. nouvelle a permis 1’instruction -~s nouvelles, et il en vient constate qu’il y a Ministerie van (Economische Zaken Nationaal Kantoor voor Roerende Waarden Verdwenen titels aan drager Overeenkomstig de beschikkingen van 2 van artikel 43 der wet van 24 Juli 1921, ge wijzigd bij die van 10 April 1928, heeft het Nationaal Kantoor voor Roerende Waarden onlangs de lijst opgemaakt van de titels waar voor gedurende de jaren 1920, 1921 en 1922 geene daad van eigenaar werd verricht en die, zoo de eigenaars zich vóór 3i December 1924 niet hebben bekend gemaakt, na 3i December 1926 als vervallen kunnen verklaard worden. Zij die deze lijst wenschen te verkrijgen, waarvan, met inbegrip van de berichten tot terechtwijzing, de prijs i5 frank bedraagt, kunnen zich wenden tot het Nationaal Kan toor voor Roerende Waarden, 27 Ursulinen- straat te Brussel. Het publiek kan insgelijks inzage nemen van die lijsten op voormeld Kantoor, al de werkdagen van 9 tot n 1/2 uur. dont le total ne dépasse pas 5,000 frs, f sTaccordé un acompte de 1,000 francs. Reste alors les exceptions défavorables. Nous avoirs décidé de ne payer en espèces au inistré que dans la mesure oü cela est néces- 'Xe pour reconstruire. Nous faisons done une distinction entre ux qui ont perdu tout leur patrimoine et ceux qui n’en ont perdu qu’une petite partie et qui peuvent, dès lors, trouver du crédit. Quant aux dommages immobiliers, toutes ]es destructions complètes oulesdégradations importantes sont payées en espèces. Les dé- gradations peu importantes se payeront en titres Pour les cessionnaires de plusieurs immeubles, nous payerons toujours en espè ces un immeuble celui que l’intéressé habi- tera. Pour les autres, il ne sera payé que pour la moitié de ce qui dépasse la première ac quisition. Les indemnités pour seconde habitation seront aussi payées en titres il s’agit la, en général, de personnes riches. Pour les meubles meublants, toutes les indemnités qui ne dépassent pas 10,000 francs sont payées en espèces si l’indemnité dépasse 10,000 francs on liquidera en espèces 10.000 francs plus 5o p. c. du solde, saus que le dé- caissement total puisse dépasser 3o,ooo frs. Pour les indemnités concernant les dom- mages industriels et commerciaux, tous les titres qui dépassent 5,000 francs ne seront plus escomptés par la Fédération des coopé- ratives, mais par la Société nationale qui vient de se fonder. Pour les dommages agricoles, il sera payé 5o p. c. en espèces. Les indemnités pour remise en état des terres, reboisement et pour replantation seront payées intégralement. Les indemnités pour restauration des terres seront payées en titres. Vous voyez que ces régies ne visent que les questions de crédit. Encore ne sont-elles que provisoires, car nous espérons arriver bientót a une stabilisation. En ce qui concerne les intéréts, une enquête a été ouverte elle nous a donné la convic tion que le paiement des intéréts échus ne représente pas une nécessité immédiate pour le sinistré. Les intéréts seront capitalisés au lr janvier prochain. Un arrêté royal qui paraitra demain unifiera les conditions dans lesquelles les inté réts seront liquidés. Tous les titres nominatifs en circulation pour- ront être transformés en titres au porteur a 5 p.c. M. VAN OVERBERGH. - Ces intéréts 8e compteront plus pourl’impót sur le revenu? M. VAN de VYVERE, ministre des affai res économiques. Pour ceux qui seront capi- talisés en titres, la question sera examinée. J ai donné des statistiques au sujet de la situation actuelle de la liquidation des dom- ®ages de guerre. M. Wittemans m’a reproché avoir annoncé, il y a deux ans, que les af- aires des dommages aux personnes étaient Nurdées, alors qu’elles ne le sont pas encore. tes affaires qui existaient il y a deux ans es celles qui se trouvent en sus- parce qu’on ne trouve pas les réuriit parfois plusieurs dossiers connexes en un seul jugement. J’ai fait procéder a une opération de comp- tage des dossiers. II en résulte qu’il y a eu i,3o8,852 affaires introduites pour dommages aux biens. 267,676 ont été jugées définitive- ment167,643 ont été terminées par transac tion, a l’intervention du département 74,647 ont été terminées par transaction a l’interven- tion des coopératives. En addilionnant, on 609,671 affaires terminées. Qu'and on compte le nombre des dossiers, on constate que 819,336 dossiers sont termi- nés. II en reste done 489.616 soit 37 p. c. des affaires pour l’ensemble du pays. En ce qui concerne l’arrond-iss mient de Liége, le pourcentage qui reste a juger est 39 p. c., représentant 17,816 affaires. L’arrondissement de Liége n’a pas été, on le voit, négligé. Je vérifierai, comme l’a de- mandé M. Digneffe, si l’organisation est suffisante. Je tiendrai compte aussi des observations de MM. de Lausnay et Nolf au sujet des me- sures a prendre pour que la vie économique des villes reconstruites reprenne. Je tiendrai compte aussi des observations de MM. Derbaix et Vercruysse au sujet des difficultés que nos nationaux rencontrent en France. D’après les traités, nos nationaux ont droit au même traitemer.t que les Franqais mais notre administration s’est montrée plus libé rale que l’administration francaise. Nous ex- s’il y a lieu de prononcer une déché- amincrons les questions avec soin et si nous n’arrivons pas a une entente, nous devrons reviser les régies appliquées chez nous aux Francais. (Trés bien En ce qui concerne la situation des dépor- tés et des invalides civils, je considère qu’il s’agit de citoyens trés intéressants. Mais il y a la une question financière a examiner. Les invalides civils sont des invalides* du travail, qui méritent beaucoup de considéra- tion a raison de leur patriotisme, mais ils n’ont pas été au service de l’Etat comme les pensionnés militaires. Il y a done lieu de trouver une formule législative j’espère qu’on y arrivera prochainement. Je crois avoir rencontré la plupart des ob servations présentées. Si l’une ou 1’autre ma échappé, j’y aurai néanmoins égard. La discussion générale est close. A l’article 78, relatif au crédit de 23,070,476 francs pour dommages de guerre M. E. NOLF. J’ai posé une question au ministre au sujet-de la mission de 1’inspec- teur du remploi et au sujet des droits réservés aux sinistrés en cas de désaccord avec ce service. Le ministre ne pourrait il me donner un mot de réponse M. VAN de VYVERE, ministre des affai res économiques. L’inspection du remploi n’a pas pour mission de reviser les jugements intervenusenmatière de dommages de guerre. Les inspecteurs doivent respecter les éva- luations en valeur 19T4, telles qu’elles ont été établies dans la transaction ou dans les jugements, a moins qu’il y ait erreur fla grante de nature a provoquer une interpola tion de la décision intervenue. En ce qui concerne les indemnités complé mentaires de remploi. il appartient aux in specteurs d’examiner si le remploi a été effec- tué conformément aux raodalités du jugement ou de la transaction, et si les indemnités ont été employées a bon escient. Les indemnités complémentaires deremploi constituent un maximum qui ne peut être dépaseé par le sinistré, et si la réparation des dégats a pu se faire plus avantageuse- ment que ne le supposait le sinistré ou le commissaire de l’Etat, ou les juges, la diffe rence doit faire retour au Trésor. Les améliórations a un immeuble, un sup plément de confort, le luxe nouveau apporté a la faqade, 1’installation d’un chauffage cen tral n’existant pas avant 1914,.ne constituent II •Sontjugée; tes. IJ -instruites et 2,918 dont Mais la loi 55>43i affaireS introef Cllaciue semaine. Mais celles qu’on oac k UItmaintenant ne méritent généralement 'beaucouP de consideration. qui DE LAUSNAY. Il y a des sinistrés M °nt Pas encore rentrés. res éc^A'N.DE VYVERE, ministre des affai- introfl,°n0rn'riUeS- Ms ont néanmoins pu ^leurdemande. Liens Ui concerne les dommages aux a staLs.tique est p]us difficile, car on A ■‘-'Ij.

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Het Ypersche (1925-1929) | 1924 | | pagina 3